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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les criminels à travers l'histoire (13e partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 03 - 2010

Résumé de la 12e partie n Un émissaire du roi vient inspecter le château de Gilles de Rais, mais celui-ci a eu le temps de faire disparaître les ossements de ses victimes.
Quelques jours après, le duc de Bretagne l'appelle et lui ordonne, en punition de l'église qu'il a profanée, de payer une amende. La somme exigée est si élevée qu'il n'est pas en mesure de la payer. Gilles, en retour, exige que le duc lui verse les sommes qu'il lui doit pour la vente du château et des terres de Tiffanges. Et comme le duc refuse, il décide de reprendre ses biens.
Il s'installe sur les terres qui ont été les siennes. Le duc de Bretagne charge un seigneur de reprendre Tiffanges. Averti à temps, Gilles quitte les lieux et se réfugie à Machecoul. Ses ennemis décident alors de recourir à la voie légale pour l'abattre. Ils font appelle à un homme d'Eglise, l'évêque Malestrat, pour enquêter sur les crimes de Gilles. Les paysans de ses terres sont interrogés. Prenant peur au début, ils refusent de parler... puis ils racontent tout ce qu'ils savent. La liste des crimes du seigneur de Rais est établie et les témoins sont conduits à Nantes où l'on prend leurs dépositions. Le document d'accusation est rédigé. Le 15 septembre 1440, les hommes du duc de Bretagne se présentent chez lui pour procéder à son arrestation. Il se rend sans résistance et se laisse conduire à Nantes. On le jette dans une cellule et on le laisse là pendant cinq jours, puis on le présente devant les juges.
Il tremble qu'on l'interroge sur ses crimes, mais on se contente de lui reprocher la profanation de l'église. C'est donc un procès dit de l'inquisition, c'est-à-dire lié à des questions de doctrine religieuse qu'on va lui intenter. Dans ce genre de procès, l'accusé ne bénéficie pas de l'assistance d'un avocat, mais Gilles est bien content de s'en sortir de la sorte. On va le frapper d'une amende, l'emprisonner un temps peut-être et puis on le relâchera. Il accepte donc ce genre de procès et ne récuse pas les juge, ainsi qu'il en a le droit.
Mais il doit déchanter quand, au cours de la séance suivante, le 8 octobre 1440, on lui lit le dossier de ses crimes. Le procès de l'inquisition n'était qu'une tactique pour lui faire accepter les juges.
Les jours suivants, il est soumis à la question : on lui montre des instruments de torture et on menace de les employer sur lui s'il persiste à garder le silence. Il prend peur et demande à se confesser devant une commission, composée de religieux. Il avoue tous ses crimes. Le lendemain, on le force à répéter, en public, ses aveux.
Le 25 octobre, le tribunal rend le jugement. Il est reconnu coupable des chefs d'accusations qui ont été dressés contre lui et il est condamné à être pendu puis brûlé. Gilles de Rais éclate en larmes, il tombe à genoux et demande pardon. Ses deux principaux complices sont condamnés à la même peine.
Le 26 octobre les trois condamnés sont conduits sur le lieu de leur supplice, la plaine de Biesse, suivis par une grande foule. Au moment de monter sur l'échafaud, il dit à ses complices : «Montrez-vous courageux, dans un instant nous nous retrouverons tous les trois au paradis !» Il est pendu le premier et le bûcher est allumé. Mais on ne laissera pas les flammes le consumer. On le retire du bûcher et son corps sera enterré dans l'église des Carmes, à Nantes. Il y restera jusqu'à la Révolution française : les insurgés profaneront sa tombe et éparpilleront ses restes. (à suivre...)


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