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Histoires vraiesv
La bête qui valait une fortune
Publié dans Info Soir le 08 - 04 - 2010

Résumé de la 3e partie n Daisy pense que Grace Spinelli, la meilleure amie de sa mère, pourra lui dire de quel cadeau il s'agit...
Maman et elle auraient bien voulu se revoir. Mais c'était bien trop loin, trop cher... Elles se sont écrit pendant quelques années et puis elles ont cessé... Oh
oui ! J'en suis sûre ! Je me souviens qu'un jour maman m'a dit : «Nous nous disions tout.»
Grace Spinelli, femme de ménage dans une entreprise de nettoyage industriel, habite un immeuble lépreux du Bronx, le quartier pauvre de New York. Elle a la soixantaine. C'est une petite femme voûtée et flétrie. Bob Hardy n'a mis que vingt-quatre heures pour la retrouver. Mais pour lui, ce n'est pas une performance, c'est de la routine.
En entendant la question fatidique, Grace Spinelli ne marque pas une seconde d'hésitation:
— Le cadeau qu'elle a fait à John ? Bien sûr que je sais ce que c'est, puisque c'est moi qui le lui ai donné !
— C'est vous ?
— Oui. Je m'en souviendrai toujours... Ma chienne avait eu des petits. Jane m'avait dit ce jour-là qu'elle voulait faire un cadeau à John pour son anniversaire mais qu'elle n'avait pas d'argent. Je lui ai répondu : «Donne-lui un de mes chiots, cela en fera un de moins que je tuerai.» Elle a choisi une femelle... C'était un petit bâtard de griffon noir et blanc.
Le 27 décembre 1968, Bob Hardy se retrouve dans le bureau de Peter Appleby en compagnie de Daisy Norton. Malgré leur vieille amitié les deux hommes se regardent d'une manière solennelle.
— Bob, selon toi, Miss Daisy Norton, ici présente, est-elle la fille de mon client John Derek ?
— Absolument !
— Bien... Miss Norton, c'est donc à vous que je pose la question : quel cadeau votre mère a-t-elle fait à John Derek pour son anniversaire, le 3 septembre 1933 ?
Daisy Norton est visiblement émue. Pour la circonstance, elle s'est habillée avec ce qu'elle avait de mieux : le tailleur sombre qu'elle avait acheté pour l'enterrement de sa mère. Mais cela ne l'empêche pas de manquer singulièrement d'allure, avec ses épaules trop larges, son teint pâle et ses lunettes aux verres épais. Elle répond, ou plutôt elle murmure :
— Un petit chien...
Me Appleby parle de sa voix la plus professionnelle :
— Je note : «un petit chien». Maintenant, je vais procéder à l'ouverture de la lettre scellée...
II y a un moment d'angoisse, troublé seulement par le bruit des cachets de cire qui sautent... Peter Appleby parcourt rapidement la lettre et un sourire s'inscrit sur son visage. Bob et Daisy savent que c'est gagné...
— La réponse est : «Un petit chien... C'est en sa compagnie que j'ai quitté la malheureuse Jane. Je l'ai emporté avec moi quand j'ai pris le train sans billet pour New York. C'était un griffon bâtard, une petite femelle. Je pensais qu'elle m'aiderait à réussir et je l'ai appelée Mascotte. Aujourd'hui, je crois que si j'ai fait fortune, c'est grâce à elle. Entre les chiffonniers, la concurrence était dure. Mais à moi, les gens donnaient plus facilement leurs vieilles affaires parce que Mascotte, qui ne me quittait jamais, attirait leur sympathie. Lorsqu'elle est morte, treize ans plus tard, j'étais déjà très riche.»
Tel est l'épilogue de cette histoire. Daisy Norton est entrée en possession de l'immense héritage de son père et nous ne savons pas précisément ce qu'elle en a fait. Mais quelle importance dans le fond ? Cela, c'est son problème, son heureux problème.
Pierre Bellemare


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