Manchester United 3 - Bayern Munich 2 Les Bavarois reviennent de loin Le Bayern Munich a arraché sa qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions malgré sa défaite face à Manchestrer United 3 à 2 en quart de finale retour, mercredi à Old Trafford. Au match aller, le Bayern avait battu Manchester United 2 à 1 à Munich, et se qualifie au bénéfice du plus grand nombre de buts marqués à l'extérieur. Pourtant, les Red Devils semblaient avoir fait le plus dur en menant au score très rapidement 2 à 0 après sept minutes de jeu, puis 3-0 à la 41e minute. Cependant, le Bayern reprenait espoir en réduisant le score grâce de Olic, puis après l'exclusion à Manchester de Rafael à la 49e minute. A 11 contre 10, le Bayern, grâce à Robben, marquait le but libérateur à la 76e minute. En demi-finales, les 21 et 27 avril, le Bayern Munich rencontrera Lyon, qui a sorti mercredi Bordeaux (victoire 3-1 à l'aller, défaite 1-0 au retour). Ferguson : «C'est typiquement allemand» Le manager emblématique de Manchester United s'est laissé envahir par la frustration après l'élimination en quarts de finale de C1 face au Bayern Munich (3-2). L'Ecossais s'est en effet fendu d'une déclaration assez équivoque au terme de la rencontre à propos de l'expulsion de Rafael : «A 11 nous n'avons eu aucun problème, mais le jeune (Rafael) a montré pas mal d'inexpérience», a-t-il analysé après le match au micro d'ITV Sport. «Les joueurs du Bayern l'ont fait expulser. Ils ont tous foncé voir l'arbitre après la faute, c'est typiquement allemand». Sir Alex veut Benzema L'entraîneur de Manchester United aurait toujours dans ses cartons le projet de faire venir Karim Benzema. Selon L'Equipe du jour, l'entraîneur de Manchester United ne serait pas contre «se faire prêter»KArim Benzema, lui offrant ainsi davantage de jeu qu'au Real Madrid. Il devra certainement faire face à la concurrence milanaise... Louis van Gaal : «Robben et Ribéry ont fait la différence» «A la mi-temps, j'étais confiant, je savais que nous pouvions revenir et marquer en seconde période. En première, Manchester United était au top, mais nous sommes revenus dans la partie grâce au superbe but d'Ivica Olic. Ferguson dit que nous avons été trop agressifs? Mais l'agressivité fait partie du football. Puis Robben et Ribéry, par leur créativité, leur capacité à marquer ou à faire des passes décisives, ont fait la différence. En première mi-temps, nous n'avons pas très bien joué, Ribéry non plus, seul Robben était bon. L'Olympique Lyon (sic) a éliminé le Real Madrid, c'est une équipe très organisée, difficile à battre, mais concentrons-nous sur notre prochain match de Bundesliga (à Leverkusen)». Bordeaux 1 – O Lyonnais 0 Lyon défait mais heureux L'Olympique Lyonnais, malmené par une équipe de Bordeaux qui a repris goût à la victoire (1-0) sans parvenir à remonter son handicap de deux buts, s'est qualifié hier soir pour les demi-finales de la Ligue des Champions au terme d'un match retour beaucoup plus tactique qu'à l'aller. Sur l'expérience, il n'y avait pas photo et c'est finalement une certaine justice de voir le club de Jean-Michel Aulas atteindre enfin le dernier carré après dix ans de présence dans l'épreuve reine du football européen. Et pour cette première, ils retrouveront les Allemands du Bayern Munich, battus deux fois en poule cette saison par les Girondins, qu'ils connaissent par coeur pour les avoir croisés en 2001, 2003 et 2008. Bordeaux, lui, sort grandi de sa campagne mais aussi rassuré par sa production après dix jours franchement inquiétants. A quoi ça tient une qualification ? A pas grand chose : deux barres transversales, un penalty plutôt sévère concédé à Gerland et des parades de classe mondiale d'un Hugo Lloris, qui compte aujourd'hui parmi les plus grands à son poste et que la France peut se féliciter de posséder à deux mois du Mondial sud-africain. Il était dit que ce premier quart franco-français de l'histoire se jouerait sur des détails. Et quand le capitaine bordelais Alou Diarra alluma cette reprise de volée venue d'ailleurs des 30 mètres sur la transversale de Lloris juste avant la pause, on pensait bien que ce ne serait pas le soir des miracles après celle trouvée par Wendel, déjà, à l'aller à Gerland. Laurent Blanc : «Fier de mes joueurs» A l'issue de l'élimination de Bordeaux en quart de finale de la Ligue des Champions, Laurent Blanc s'est confié au micro de TF1. «Si l'on a des regrets, c'est plutôt à l'aller qu'au retour», dit-il. «Au retour on a fait ce qu'il fallait faire, estime l'entraîneur des Girondins. Encore une fois le gardien lyonnais a démontré toutes ses qualités. Les regrets c'est le manque d'expérience qui nous a fait faire des erreurs défensives au match aller et qui nous a coûté au moins deux buts, et je pense que si on avait pas eu deux buts à remonter mais un seul, on pouvait passer. On y a cru jusqu'à la dernière seconde, je suis fier de mes joueurs, ils ont réalisé un parcours en Ligue des Champions au-delà de nos espérances, il faudra s'en souvenir car pour refaire la même chose ce sera difficile. Bravo à l'OL et bonne continuation pour Lyon». Puel : «Lloris a été déterminant» A peine qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions, Claude Puel a rappelé l'importance de cette qualification pour le club et a remercié Hugo Lloris, décisif à Chaban-Delmas. «La qualification est importante pour le club, c'est super, bravo aux joueurs, c'était un match qui n'était pas évident, a-t-il commenté au micro de TF1. On a mieux géré la deuxième mi-temps. Les Bordelais ont baissé un peu le rythme, mais ça a été tangent. Hugo Lloris a été déterminant, c'est un gardien avec qui on peut voyager, on peut aller à la Coupe du monde». Demi-finales sans Anglais Une première depuis 2003 Le Bayern Munich, qui a éliminé Manchester United en quart de finale de la Ligue des Champions mardi (victoire 2-1 et défaite 2-3), prive les clubs anglais de demi-finales pour la 1re fois depuis 2003. Cette année-là, ni Arsenal, ni Liverpool, ni Newcastle ni Manchester n'avait atteint ce stade de la compétition. Les trois premiers n'avaient pas réussi à sortir de la 2e phase de poule tandis que les Red Devils avaient buté en quart sur le Real, seul Espagnol en demi au milieu de trois Italiens (Juventus, Inter et Milan). Depuis, Chelsea (2004, 2005, 2007, 2008, 2009), Liverpool (2005, 2007, 2008), Arsenal (2006, 2009) ou Manchester (2007, 2008, 2009) avaient tous atteint, voire franchi l'obstacle, les Red Devils (2008) et les Reds (2005) réussissant même à être sacrés. Les clubs anglais restaient ainsi sur un bilan très flatteur de 13 places de demi-finalistes sur 20 possibles pour la période 2004-2009. Maradona : «Messi est le meilleur du monde» Le sélectionneur national argentin ne tarit pas d'éloges sur Lionel Messi qu'il a récemment rencontré afin d'aplanir toutes les discordances. «Messi fait partie de l'élite, il est le meilleur du monde et la clé de Barcelone (...) Il mettra un terme à la controverse Maradona-Pelé. La meilleure chose c'est que Messi est Argentin. Les Brésiliens, Espagnols, Allemands, Français et Italiens devront reconnaître que le meilleur joueur du monde est né dans ce pays», lâche Diego Maradona. «Nous avons parlé après le match face à l'Allemagne, je suis venu le voir. Nous avons passé 2h à parler à l'hôtel, d'homme à homme, et nous avons résolu pas mal de choses. Je lui ai parlé des choses qui me sont arrivées (...) Je lui ai dit que ma carrière était derrière moi et que maintenant il devait penser à la sienne. A la fin, nous verrons qui est le meilleur de tous les temps. Mais il est sur la bonne voie : je l'ai trouvé très mature.» Mourinho : «Je ne parle plus aux Italiens» A la veille du quart de finale retour de la Ligue des Champions contre le CSKA Moscou, José Mourinho, l'entraîneur de l'Inter Milan, a affirmé que son boycott vis-à-vis de la presse transalpine n'est pas prêt de s'achever. Rancunier, le Special One ? Lassé d'être critiqué alors que les résultats parlent en sa faveur, José Mourinho a décidé depuis maintenant un mois de ne plus s'adresser à la presse transalpine. En Serie A, il continue d'éviter les salles de conférence pour manifester son mécontentement et il n'accepte de se confier qu'aux journalistes étrangers. Du côté de Moscou, à l'occasion du match CSKA – Inter comptant pour la Ligue des Champions, Mourinho a donc retrouvé son côté prolixe, mais non sans avoir taillé une énième fois ceux qui le détestent. «Cet état de faits n'est pas prêt de changer. Ne croyez pas qu'il pourrait y avoir des circonstances qui me pousseraient à changer de position».
