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Omar Rebrab (vice-président de Hyundaï Motor Algérie)
«En Algérie, le football est trop politisé»
Publié dans Info Soir le 10 - 03 - 2004

H comme Hyundaï, mais aussi comme hausse grâce à un jeune homme à l?allure d?un «golden boy», Omar Rebrab, qui a réussi à hisser la célèbre marque sud-coréenne au premier rang des ventes de véhicules en Algérie, malgré une concurrence très forte et après quelques années de présence dans le pays. Le secret de cette percée spectaculaire ? La priorité absolue donnée au marketing et à la satisfaction du client, deux axes essentiels dans la philosophie de ce chef d?entreprise, qui a accepté, le temps d?un portrait, de nous «transporter» à l?intérieur d?un constructeur au futur prometteur.
InfoSoir : Vous avez déménagé votre siège des Pins Maritimes à Oued Smar. Est-ce pour une plus grande expansion ?
Omar Rebrab : Ce n?est pas uniquement pour une meilleure expansion, mais c?est surtout pour notre image de marque. Nous voulions améliorer nos prestations et ici, à Oued Smar, nous avions plus d?espace pour le faire.
Et vous vous êtes installé à la place de Daewoo, un concurrent direct. Drôle de coïncidence, non ?
Ce n?est pas une coïncidence. En fait, j?avais déjà acheté un terrain de 25 000 m2 à Dar el-Beïda. Au moment où on a commencé à le clôturer pour entamer les travaux, il y a eu l?annonce de la faillite de Daewoo. La surface qu?occupait cette marque était donc à vendre et les créanciers avaient une préférence pour un autre constructeur automobile.
Je l?ai donc rachetée et voilà comment on s?est retrouvé à Oued Smar.
Pourquoi avez-vous laissé tomber le site de Dar el-Beïda au profit de Oued Smar ?
Pour deux raisons essentielles. D?abord, ici, à Oued Smar, j?ai plus d?espace. Ensuite, l?ancien site de Daewoo était équipé, avec les ateliers de maintenance, les lignes téléphoniques, le parking, etc. Je n?avais pas à construire et cela m?a fait gagner du temps.
En 2003, Hyundaï Algérie est arrivé en tête des ventes de voitures malgré une très forte concurrence. Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Oui, je m?y attendais parce que pour atteindre un tel résultat positif, il y a eu tout un travail derrière. Le succès ne tombe pas du ciel, il s?arrache et se mérite.
Et comment expliquez-vous ce succès ?
Je suis d?abord parti du constat suivant. Je me suis demandé comment une marque comme Hyundaï, qui a des atouts évidents, c?est-à-dire une très large gamme et de bons produits à des prix très intéressants, n?arrivait pas à être leader. Il y avait un problème interne. J?ai fait appel à des bureaux d?études pour diagnostiquer l?entreprise. J?ai ensuite procédé à une réorganisation totale. Et j?ai obtenu de bons résultats, mais il reste beaucoup de travail à faire.
Vous avez reçu récemment un trophée de la part de la maison mère, lors d?une grande cérémonie à l?île Maurice. Que représente-t-il pour vous ?
Ce trophée récompense la meilleure performance de Hyundaï dans un pays. Il faut savoir qu?en 2002, nous avons vendu 6 000 véhicules. En 2003, nous sommes parvenus à écouler 13 700 voitures, ce qui représente un taux d?augmentation de 250%. C?est grâce à ce grand pas et avec des investissements que nous avons reçu cette juste récompense, qui fait la fierté des Sud-Coréens à tel point qu?ils veulent créer une école de formation en Algérie.
Pour former qui ?
Ce sera un centre de formation de techniciens de l?automobile qui accueillera non seulement notre propre personnel, mais également des gens des pays francophones africains et européens.
Dans un entretien à un quotidien étranger, vous avez déclaré : «Nous sommes des constructeurs et nous sommes en train de construire notre pays.» Pouvez-vous être plus clair ?
On construit un pays en continuant à investir et à améliorer, ce que le client algérien attend de nous. La concurrence ce n?est pas de vendre un véhicule seulement, c?est aussi d?offrir un service de qualité et cela ne descend pas du ciel. Sur le site de Oued Smar, nous avons investi pour un service amélioré avec des pièces de rechange disponibles et un atelier de tôlerie complet. Nous continuons à investir pour élargir nos ateliers de maintenance et créer l?école de formation, qui devrait être prête au mois de juillet prochain, de façon à étendre notre réseau et à nous adapter à la technologie de l?automobile qui évolue très vite.
C?est aussi une façon de s?adapter à la mondialisation?
Oui, tout à fait. Par exemple, le mécanicien que nous formerons n?aura rien à envier à celui qui se trouve en Europe ou ailleurs.
La devise du fondateur de Hyundaï est la suivante : «Il faut tout entreprendre pour réussir.» L?avez-vous reprise à votre compte ?
Bien sûr, on essaye toujours d?avoir un modèle ou un exemple à suivre.
Quel est le modèle de voiture que vous avez le plus vendu en Algérie ?
C?est la Hyundaï Accent avec laquelle nous avons réalisé les meilleures ventes.
Le plus dur c?est de rester au sommet. Comment envisagez-vous de vous maintenir en tête ?
Moi je dis qu?aujourd?hui, nous n?avons pas encore atteint notre vitesse de croisière. Il ne faut pas oublier que nous avons été classés en tête des ventes pendant un mois, mais à la fin de 2003, nous sommes revenus à la deuxième place. Or, notre objectif est d?être leader pendant toute l?année, et quand nous l?aurons atteint, le plus dur sera effectivement de s?y maintenir. Mais cela représente un combat quotidien, c?est comme un arbre, il faut bien l?entretenir pour qu?il reste bien fleuri.
Hyundaï est bien engagé dans le sponsoring sportif à travers le monde. Pourquoi n?avez-vous pas sponsorisé l?EN lors de la dernière CAN ?
Tout simplement parce que personne ne s?est rapproché de nous pour discuter d?un éventuel sponsoring. Maintenant, je peux vous dire que nous sommes en pleine négociation avec un grand club de football de l?élite.
Un seul club, n?est-ce pas insuffisant ?
Je ne vous cache pas je ne suis pas très intéressé pour faire du sponsoring à 100% dans le football parce que je considère que c?est une discipline sportive certes très populaire, mais trop politisée. Il y a trop de régionalisme, on peut s?y faire des amis, mais des ennemis aussi.
Avez-vous déjà vécu une mauvaise expérience ?
Oui, on a eu un cas avec une des sociétés du groupe. Ce n?est pas facile. Par exemple, si je veux sponsoriser le club de Mostaganem, on me taxerait certainement de quelqu?un de l?Ouest. Si je choisis la JSK, on me collerait l?étiquette de pro-Kabyle. Non, il y a trop de régionalisme dans le foot et c?est un aspect très difficile à gérer.
Mais dans votre plan de communication, vous incluez le sponsoring sportif?
Bien entendu, à l?image de la maison mère, qui a sponsorisé la dernière Coupe du monde de football qui le fera aussi lors de l?édition de 2006 qui se déroulera en Allemagne. Je viens de vous le dire, nous sommes en négociation avec un grand club et nous envisageons de sponsoriser d?autres disciplines sportives en dehors du football.
Pour le Salon de l?automobile 2004 qui vient de s?ouvrir, quel message souhaitez-vous faire passer ?
Pour Hyundaï, c?est l?année du diesel. Il faut dire que pour l?ensemble des marques asiatiques, l?utilisation du diesel est une première car les modèles roulant avec ce carburant n?existaient pas. A la fin 2003, on a mis en place l?Accent diesel. Pour ce salon, il y aura notamment la Matrix et l?an prochain, on proposera la Sonata diesel.
Le consommateur algérien est-il plus porté sur le diesel ?
Oui, le client algérien est demandeur. Aujourd?hui, une vente sur deux est faite en diesel.
Le diesel est très décrié par les écologistes, qui le jugent trop polluant. Que leur répondez-vous ?
Ecoutez, je crois qu?en Algérie, les écologistes se trompent de combat. Qu?on commence d?abord par s?occuper de ces véhicules de plus de dix ans qui polluent nettement plus qu?un diesel neuf. Il faut mettre en place un bon contrôle technique. Regardez, même les Européens qui sont en avance et très soucieux de leur environnement n?ont pas éliminé le diesel. D?ailleurs, même les constructeurs d?automobiles fabriquent des modèles conçus pour ne pas polluer, notamment avec le système d?injection dénommé «CRDI».
Si en 2004, Hyundaï Algérie ne reprend pas la première place des ventes, diriez-vous que c?est un échec personnel ?
L?échec, non, et puis je ne suis pas seul, j?ai toute une équipe avec moi. Pour nous si nous parvenons à vendre plus que l?année dernière, ce sera déjà une satisfaction, même si on n?est pas le numéro un.
Pour 2004, combien de véhicules souhaiteriez-vous vendre en Algérie ?
Nous misons sur la vente de 20 000 voitures, mais ma satisfaction ce n?est pas uniquement de vendre ou d?être le numéro un, mais de voir le client content et satisfait.
Express
- Hyundaï ?
Une réussite
- L?EN ?
Elle nous a redonné la fierté à Tunis
- Saâdane ?
Il a fait du bon travail
- Daewoo ?
Un très grand groupe
- Zidane ?
C?est notre emblème
- Oued Smar ?
Une grande commune
- Séoul ?
C?est l?avenir
- Issad Rebrab ?
Un grand homme
- L?Accent ?
Une très bonne voiture familiale


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