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«L'avenir me fait peur»
Publié dans Info Soir le 23 - 10 - 2010

Drame n Les retraités figurent parmi les couches sociales les plus vulnérables. C'est le moins que l'on puisse dire au vu du montant des pensions dont ils bénéficient.
Beaucoup l'ignorent certainement, mais il y a des retraités qui touchent 3 000 dinars, voire moins. Il s'agit principalement des salariés qui n'ont pas réuni une durée de travail effectif de 15 ans au moins. Que peuvent-ils bien faire avec un tel revenu sachant que les prix des différents produits et services ne cessent d'augmenter ? Ceux qui ont travaillé plus ne sont pas mieux lotis. Fatma-Zohra, 61 ans, est partie à la retraite en 1998, à l'âge de 47 ans. Elle a bénéficié du régime de la retraite sans condition d'âge institué quelques mois auparavant. A l'époque, elle touchait 4 400 dinars par mois. «C'était dérisoire mais je ne mourais pas de faim quand même», souligne-t-elle. Aujourd'hui, sa pension mensuelle est de 7 500 dinars, «ce qui suffit à peine à tenir 10 jours». «Heureusement que je travaille depuis un moment et que je n'ai qu'une fille à charge», dit-t-elle. Ce qu'elle n'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi on lui refuse de «racheter quelques années de travail». «J'ai repris le travail il y a quelques années, si on m'avait autorisée à cotiser de nouveau, j'aurais cumulé 32 ans de service, ce qui m'aurait donné droit à une retraite plus ou moins décente», explique-t-elle. «Dans quelques années, je ne pourrais plus travailler, je ne vois pas comment je pourrais tenir le coup franchement, l'avenir me fait très peur», ajoute-t-elle. Même s'il a cumulé 32 ans de service, Mouloud, 70 ans, ne touche que 12 500 dinars. «Nos salaires ont été revus à la baisse alors qu'on s'apprêtait à prendre notre retraite, ce qui était irrégulier. A l'époque, on nous avait promis de ne pas prendre en considération les dernières années dans le calcul de nos retraites. Malheureusement, cette promesse n'a pas été tenue et nous nous sommes retrouvés avec des pensions minables», raconte cet ancien chauffeur qui a exercé dans une entreprise publique du secteur des transports qui a été dissoute dans les années 1990. «A la fin des années 1980, je touchais un bon salaire avec lequel j'ai construit ma propre maison. Mais aujourd'hui, je ne peux même pas joindre les deux bouts ; on nous fait payer les erreurs commises par les responsables de notre défunte entreprise, c'est vraiment injuste», poursuit-il, retenant difficilement ses larmes. Ces deux exemples traduisent parfaitement les souffrances de nombreux retraités à cause d'un système de retraite qui ne prend pas en considération les situations nouvelles engendrées par les mutations économiques qu'a connues notre pays ces dernières années. Alors que sous d'autres cieux, les salariés ne se permettent certains luxes qu'une fois à la retraite, chez nous les retraités passent leurs journées…au travail si leur santé le permet ou, à défaut, à la maison priant que la fin du mois soit «clémente».

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