Source n Fleming fit des recherches sur les agents antibactériens, parce qu'il avait été témoin de la mort d'un grand nombre de soldats, durant la guerre, emportés par une septicémie. Nous nous trouvons aujourd'hui à la croisée des chemins entre une médecine traditionnelle, qui reste approximative, et une médecine moderne, née d'une longue série d'observations et de recherches expérimentales. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, elles ne sont ni contradictoires ni opposées ; elles sont même complémentaires. En France, par exemple, un praticien qui a pignon sur rue, a recommandé à son patient de consulter un guérisseur. Les résultats obtenus par le guérisseur, ont été stupéfiants. Aujourd'hui, les remèdes de grands-mères sont revenus à la mode suscitant d'ailleurs un vrai engouement. Un retour massif à la nature, à l'alimentation bio et aux vertus des plantes et de la terre nourricière a incité de nombreux malades en Europe à délaisser leurs médecins traitants ou de famille pour tenter l'aventure ailleurs, loin des œillères d'un conformisme médical sclérosé. Il est de notoriété publique que de nombreuses maladies impossibles à traiter avec les moyens médicaux classiques, ont totalement été enrayées en Afrique. Ce qui laisse coite une foule de scientifiques qui pensaient pouvoir tout expliquer par le rationalisme... Et sur ce plan, nous ouvrons une curieuse parenthèse qui renseigne sur de nombreux a priori. Tout le monde sait cette vérité historique que le professeur Fleming a découvert la pénicilline en 1948 par le plus grand des hasards. Le 3 septembre 1928, il enquêtait sur les propriétés des staphylocoques. Il était déjà bien connu à cette époque en raison de ses premières découvertes et il avait la réputation d'être un chercheur remarquable mais négligent. Il oubliait souvent les cultures sur lesquelles il travaillait et son laboratoire était toujours en désordre. Après des grandes vacances, il remarqua que beaucoup de ses boîtes de culture avaient été contaminées par un champignon. Il les a alors mises dans du désinfectant. Devant montrer son travail à un visiteur, il récupéra certaines des boîtes qui n'avaient pas été complètement trempées. C'est là qu'il remarqua autour d'un champignon une zone où les bactéries ne s'étaient pas développées. C'était une forme de putréfaction qui permettra par la suite de guérir des maladies bien précises et de soulager des douleurs. Mais ce que les gens savent moins c'est que cette «putréfaction» a été utilisée dans la jungle africaine bien des années auparavant. Elle aurait été appliquée dans un village de la brousse par un sorcier borgne à un malade qui souffrait d'une blessure largement infectée.