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Aswak d?Oran
75 milliards de découverts bancaires...
Publié dans Info Soir le 31 - 03 - 2004

Historique Le réseau de distribution de détail des grandes surfaces «aswak el-fellah» fut créé au début des années 1970, en complément des structures des Galeries algériennes.
A l?origine, leur tâche principale était la prise en charge de l?approvisionnement de la population en produits de première nécessité, afin d?assurer la politique sociale de l?Etat. Composé de sept unités et de sept points de vente, le choix de ces entreprises étatiques correspondait alors beaucoup plus à des préoccupations sociales, puisque n?ayant jamais fait l?objet d?études de rentabilité, ce qui a provoqué un déséquilibre financier négatif évident. Quant au reste, on peut déjà dire que l?affaire est classée car toutes les surfaces des «aswak el-fellah» ont mis la clé sous le paillasson et les employés «compressés».
Stratégie politique oblige, ces surfaces pratiquaient la vente dite sociale, alors qu?elles ne bénéficiaient nullement de régime fiscal et parafiscal de faveur, à l?instar d?autres entreprises du secteur public.
Dans cet ordre d?idées, il est impossible, aujourd?hui, de redresser la situation compte tenu de l?inexistence de conditions de financement souples. Dans ce contexte, les découverts bancaires et les dettes fiscales et parafiscales, à la fin de 1995, s?élevaient à quelque 65 milliards de centimes. Néanmoins, ce chiffre est contesté par certains cadres financiers qui l?estiment à plus de 75 milliards de centimes.
N?ayant que «quelques années d?existence», les «aswak el-fellah» employaient 360 salariés environ, alors qu?ils étaient 579 employés en 1985.
De ce fait, l?effectif fut ainsi réduit dans le cadre de la politique d?austérité préconisée à cette époque par les pouvoirs publics.
«On ne connaissait pas nos objectifs de développement et il était donc normal que nous ne sachions pas où nous allions», déclare très simplement l?ancien directeur d?une unité de «aswak» pour mettre en relief l?inexistence d?une véritable gestion en matière d?exploitation, obéissant exclusivement aux lois de l?offre et de la demande. Cette absence de marché normatif s?explique par le fait substantiel que certains gestionnaires des «aswak» proposaient des créneaux dont la nécessité, l?opportunité et même l?impact social en matière de commercialisation s?inscrivaient au revers de toute logique économique. «Nous avions besoin d?une politique de prospection engageant des circuits de commercialisation de pointe, mais on nous proposait presque toujours n?importe quoi», souligne un ancien membre de la section syndicale.
Concernant ce chapitre, «la nature laxiste» semble avoir focalisé tout le désintérêt de certains responsables d?unités «aswak», quel que soit leur niveau d?intervention sur le long circuit commercial que doit emprunter chaque opération de distribution... Contrainte de fermer la plupart de ses unités déstructurées financièrement, l?entreprise «aswak el-fellah» n?a rien pu proposer à ses travailleurs, qui se sont retrouvés, du jour au lendemain, dans la rue ou obligés d?opter pour les départs volontaires lourds de conséquences pour ces chefs de famille...
- Les travailleurs «compressés» ne mâchent pas leurs mots en pointant un doigt accusateur à l?endroit de «certains responsables» qui ont conduit l?entreprise à «une gestion anarchique, irrégulière et catastrophique».
La lourdeur du ton tranche immanquablement avec la colère de salariés licenciés, aux yeux desquels l?Etat reste le premier responsable de la «gabegie», rappelant au passage que «les racines du mal ont tragiquement empêché tout progrès depuis 1988». En effet, ce constat chiffré s?explique par le fait que les «aswak», quand ils bénéficiaient des subventions étatiques, ajoutées à la réception massive de produits et autres «stocks morts», a permis de favoriser des déficits portés, selon les travailleurs «remerciés», à la connaissance des responsables de l?entreprise par plusieurs rapports d?inspection dès 1988, sans réaction de ces derniers... Pourtant, le «portefeuille» financier de commercialisation, de vente et de distribution à promouvoir s?ouvrait sur pas moins de quatorze structures des «aswak» réparties à travers les centres de la wilaya d?Oran. De ce fait, nous explique-t-on, il ne s?agit ni d?un paradoxe ni d?une énigme, sachant que le problème des «écarts» est lié à la formation subite de nouveaux rentiers des «aswak» qui «parasitaient» les procédures de commercialisation de ces surfaces.
- Dans un premier temps, les responsables de l?entreprise «aswak el-fellah» prévoyaient de «compresser» 160 agents afin de ramener les effectifs à 200 salariés. Cette action devait, selon ces mêmes responsables, «amener l?ensemble des travailleurs à être plus performants et plus rentables dans l?atteinte des objectifs tracés».
Toujours dans le cadre de la stratégie globale de l?entreprise, il était prévu de restructurer les unités et de dégager un organigramme type arrêté à 26 agents par unité, dont 5 qualifiés, en plus de la fermeture définitive des antennes de Bousfer, Boufatis et El-Kerma.


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