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Criminels de légende : Tueurs en série
Alègre sous protection policière ? (2e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 08 - 04 - 2004

Résumé de la 1re partie Déjà condamné à perpétuité en février 2002 pour 6 viols et 5 meurtres, Alègre a encore une enquête sur le dos pour 5 autres meurtres.
Les fonctionnaires de police n'ont pas enquêté dans le monde des toxicomanes qui s'agitent toutes les nuits dans ce quartier de la Gare et qu'Alègre fréquente. Pourtant, l'examen médico-légal du corps de Line a révélé qu'elle était cocaïnomane au point de ne plus pouvoir sniffer et de devoir s'injecter ses doses par intraveineuse.
C'est certainement encore le fait d?être distrait qui a fait oublier aux enquêteurs de se saisir du registre de l'hôtel où Line est morte. Vingt chambres étaient occupées cette nuit-là. La Sûreté urbaine n'entendra pourtant que deux locataires. Le premier, interrogé par téléphone, n'aurait rien entendu puisque dormant avec des boules Quiès. Le second, occupé à fumer du cannabis, que des bruits de pas dans les couloirs ou des cris de femme dans la rue n'auraient pas dérangé... Les hommes de la Sûreté s'en sont tenus là. Comme ils s'en sont tenus aux déclarations du veilleur de nuit de l'hôtel, Gilbert C., expliquant n'avoir rien vu. «Cet hôtel avait un accès libre en permanence, notent effectivement les policiers le 3 janvier. (...) L?escalier d'accès et la banque de réception étant partiellement masqués par un poteau.» Sauf qu'un autre veilleur de nuit de l'hôtel explique qu'il était «impossible d'entrer sans que le veilleur de nuit vienne ouvrir».
Finalement soupçonné par le juge d'instruction de complicité de meurtre, Gilbert C. clame toujours son innocence mais dort cependant en prison.
Dans cette affaire, le travail des enquêteurs peut paraître fait d'oublis, de trous, d'absence de rapprochements. Mais ils maîtrisaient peut-être mal leur sujet. Et aucune loi n'oblige un policier de la brigade des m?urs ou des stups à consciencieusement surveiller le milieu dont il a la charge...
La justice aussi a eu ses trous dans l'affaire Galbardi. Les cotes du dossier de Lakhdar M., entendu le 25 janvier, auraient pu laisser apparaître que rien ne lui avait été demandé au sujet de ce meurtre. Elles ont malheureusement disparu des archives du palais. Le substitut du procureur, qui accompagnait la Sûreté le 3 janvier à l'hôtel de l'Europe, n'a enfin pas été plus curieux que les policiers. Il est d'ailleurs difficile de savoir qui était ce substitut puisque son nom n'est pas mentionné sur les PV. Quelques habitués du tribunal croient tout de même savoir qu'il ne s'agissait pas du parquetier de permanence, mais d'un autre qui se serait porté volontaire pour la corvée. Peut-être le même que celui cité aux gendarmes par une prostituée comme consommateur de ses services sous l'égide d'Alègre. Cette prostituée et deux autres donnent d'ailleurs dans le détail quant à de supposées parties sadomaso organisées par Alègre avec différentes autorités de la ville. «Il y a eu en tout cas carence de l'appareil répressif, réfléchit Me Catala, l'avocat de la famille Galbardi en pensant à l'affaire Dutroux. S'il venait à être établi que ces absences ne visaient qu'à préserver un clan de notabilités abonnées à ces parties, Toulouse connaîtrait alors une déflagration sociale.»


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