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Un échec programmé ?
Publié dans Info Soir le 01 - 12 - 2011

Conséquence - Beaucoup d'étudiants arrivent à l'université avec de grosses lacunes et des difficultés pour comprendre leurs cours à cause du handicap de la langue.
Le problème de la langue se pose beaucoup plus pour les étudiants qui suivent des études en sciences exactes et techniques, dispensées exclusivement en langue française. Car dans les sciences sociales c'est autre chose ; les cours sont généralement enseignés en langue arabe où malgré certaines difficultés, les étudiants ne trouvent pas d'entraves de compréhension.
Cependant, il ne faut pas être dupe, puisque, même en sciences sociales, il est presque impossible de mener des recherches scientifiques où d'avoir plus d'atouts pour être un étudiant brillant en se contentant d'une seule langue. De ce fait, la maîtrise de l'arabe et du français dans le contexte algérien est plus que nécessaire.
Plusieurs enseignants et même les étudiants témoignent de cette réalité. «J'ai refait ma première année à l'université à cause du problème de la langue, je comprenais mal et j'avais des problèmes pour assimiler les cours, je n'étais pas le seul à vivre ce malaise, beaucoup de mes camarades étaient confrontés à la même situation», affirme Badis, étudiant en troisième année au département hygiène et sécurité à l'université de Batna, le seul département au niveau national à assurer cette spécialité.
Originaire de Mila, ce jeune étudiant ajoute : «En dépit de mon grand intérêt pour la langue de Molière, je trouve à présent encore des obstacles, mais je me débrouille quand même.» «Beaucoup d'étudiants dans notre spécialité accusent un retard important en langue française.
Dommage que nous soyons les victimes d'un enseignement inefficace dans les paliers inférieurs et malheureusement c'est toujours nous qui payons le prix de l'incompétence et de la négligence des responsables du secteur», regrette Djamel, originaire de Jijel, étudiant, lui aussi, dans le même département. Badis et Djamel ne sont que deux exemples parmi tant d'autres qui déclarent ne pas avoir bénéficié d'un bon enseignement en langues étrangères avant d'accéder à l'université. Cependant, il n'y a pas seulement l'enseignement et les faiblesses liées à l'école qui peuvent expliquer ce phénomène.
Comme le disent d'autres étudiants, il y a même le discours idéologique sur les langues nourri malheureusement même par des universitaires. Ainsi, il existe des conflits notamment dans le domaine des sciences sociales entre plusieurs académiciens et enseignants universitaires arabisants et francisants.
«Certains francophones croient qu'ils détiennent le monopole du savoir, mais on trouve aussi certains arabisants qui véhiculent un discours idéologique sur les francophones, qui n'a rien à voir avec la chose scientifique. Ni les uns ni les autres n'ont raison, car à ce niveau le complexe de la langue doit disparaître», affirme un enseignant en Sciences de l'information et de la communication à l'université d'Alger 3.
Ce dernier explique qu'on trouve toujours ce complexe des langues chez les enseignants monolingues (arabophones seulement ou francophones seulement), ce qui n'existe pas chez les bilingues qui passent d'une langue à une autre sans problème et même leur perception et leur vision des langues demeurent beaucoup plus scientifiques.


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