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Différents modèles
Publié dans Info Soir le 01 - 08 - 2012

Précision - Me Fatma Zohra Benbraham, souligne qu'il n'y a aucun texte régissant les familles recomposées. Les mères doivent assumer leur mariage et accepter toutes les conséquences qui en découlent.
A l'instar des autres pays, les familles recomposées sont-elles nombreuses en Algérie ? Maître Fatma Zohra Benbraham, estime qu'il faut d'abord définir ce que c'est une famille recomposée. Contrairement aux principes du judaïsme et du christianisme où la famille peut être assimilée à un couple sans le mariage – chose interdite par l'Islam –, le droit musulman tolère la constitution d'une famille où les enfants du premier et du second lits peuvent être pris en charge ensemble.
Pratiquement ces habitudes ont existé et existeront toujours dans notre pays. Par ailleurs, Dieu favorise le divorce en cas de conflits qui interviendraient dans le mariage et ce, pour éviter que les époux s'entre-tuent. Le divorce est un péché admissible. Dieu préfère la séparation pour préserver les intérêts de l'enfant mais dans les deux autres doctrines religieuses, on admet des maîtresses ou amants pourvu qu'on ne touche pas aux liens sacrés du mariage. Plusieurs types de familles recomposées se présentent.
Il existe des mères démissionnaires qui abandonnent totalement leurs enfants et préfèrent élever les enfants du père avec leurs nouveaux enfants communs. Même cas pour des pères démissionnaires. Ces deux modèles existent, mais généralement ne durent pas. Tôt ou tard, les parents entrent en conflit avec leurs enfants biologiques qui viennent réclamer leurs droits.
Certaines mères veulent récupérer leurs enfants biologiques, d'autres, en revanche, sont rejetées par leurs beaux-fils. Il y a aussi le cas d'un père avec un ou plusieurs enfants qui vit en parfaite harmonie avec son épouse, mère d'un ou de plusieurs enfants. Généralement, c'est une question de cœur et d'amour.
Cela peut arriver pour une veuve ou un veuf qui cherchent un statut positif pour des raisons économiques, sociales ou d'intérêt civil. Pour le dernier modèle, il s'agit d'un époux condamné à perpétuité qui pense à ses enfants et qui donc incite son épouse à se remarier pour garantir un meilleur cadre de vie à sa progéniture, mais aussi éviter de voir sa femme racoler pour subvenir aux besoins de la vie.


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