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La contraception
Entre l?interdit et la prévention
Publié dans Info Soir le 23 - 05 - 2004

Lacune Lorsqu?on parle de contraception en Algérie, c?est essentiellement au féminin. Pourtant, les deux sexes sont concernés.
Une proportion de 51,8% de couples utilise une méthode de contraception moderne (pilule, stérilet, préservatif ou injection). En outre, 80% des femmes ont déjà utilisé une méthode de contraception. 76% ont opté pour une méthode moderne, les autres préfèrent la traditionnelle (l?abstinence ou encore appelée calcul). Ces résultats ont été obtenus dans le cadre du planning familial, lors de la dernière enquête algérienne sur la santé de la famille datant de 2002, publiée en juin 2003.
Par ailleurs, les praticiens s?accordent à dire que «la formation n?est pas suffisante». A ce propos, le Pr Saâdi affirme que «la formation des personnels prestataires, de base ou continue, n?est pas suffisante. Comment voulez-vous qu?un personnel, qui n?a pas bénéficié d?une formation en matière de contraception, puisse convaincre les couples». D?autant qu?«il y a féminisation de la contraception».
L?IEC (Information, Education et Communication) est un programme destiné aux personnels prestataires, sages-femmes, médecins généralistes et gynécologues, pour une meilleure diffusion de l?information et la sensibilisation des couples. Dans ce cadre, le Fnuap a fait un don de matériel audiovisuel. Il s?agit de téléviseurs avec magnétoscope.
Pour le choix d?une méthode de contraception efficace et adaptée à chaque couple, il est recommandé «un bilan général» avec tous les examens cliniques de même qu?on procède à un entretien sur les antécédents personnels et familiaux.
Souvent, cet entretien ne se passe pas dans des conditions favorables, car «il est difficile d?avoir toute l?information nécessaire sur la femme en quête d?une contraception», a confié une sage-femme. Cela est dû surtout au fait que la «patiente» ignore les antécédents médicaux des membres de sa famille.
Le Pr Saâdi nous a précisé qu?«il revient excessivement cher à l?Etat de procéder au dépistage des maladies génétiques. Les examens sont coûteux». Mais une réévaluation de ce coût pourrait être faite dans un avenir proche, a-t-elle indiqué.
Il faut savoir que ce coût pourrait dépasser celui de la plus chère des techniques de procréation médicalement assistée.
Actuellement, la direction de la population tente de promouvoir la contraception par injection, car elle assure une efficacité et une innocuité, particulièrement dans le cas de troubles psychiques.
L?acceptabilité de ce contraceptif pose encore des interrogations.
Il faut savoir que «l?injectable» a été introduit en Algérie depuis les années 1970, puis il a été retiré avant d?être réintroduit en 1998. Il s?agit d?une injection tous les trois mois.
Cela dit, «le débat autour de ce contraceptif est insuffisant. Pour l?instant, il ne fait pas l?unanimité», a confié le Pr Saâdi qui recommande, aussi, l?intégration des contraceptifs dans les traitements de maladies chroniques, comme le diabète, la cardiopathie, les cancers et les Maladies sexuellement transmissibles (MST). S?agissant de l?hypertension artérielle, une maladie répandue en Algérie, le stérilet reste le meilleur des contraceptifs. «Dans le cas de malades chroniques, deux solutions se présentent : l?orientation vers un spécialiste de la maladie ou une fiche de liaison avec le centre de planning familial», indique le Pr Saâdi.
Il est à signaler que le débat à l?échelle internationale demeure ouvert et ce ne sont pas les contradictions qui manquent d?autant que la science évolue.
Enfin, «dans le domaine de la santé de la femme, il reste beaucoup à faire? Les sociétés ont des points de vue différents avec souvent des conséquences sur la morbidité des femmes», a déclaré, pour sa part, le Pr Beaulieu, lors du dernier congrès de la Société algérienne de fertilité et de contraception, qui s?est déroulé à Alger.


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