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Histoires vraies
L'amant de palier (2e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 04 - 2013

Résumé de la 1re partie - D'après le médecin légiste, Georges Roux – contrairement à ce que dit son épouse – ne s'est pas suicidé...
De l'usine, il travaille de nuit trois fois par semaine.
— Etiez-vous réveillée ?
— Je l'ai entendu rentrer comme d'habitude, il s'est préparé du café et son casse-croûte.
— Donc, il rentre à six heures, il mange, et à six heures trente, un passant le découvre mort dans la rue. Vous a-t-il parlé ?
— Non, il n'a rien dit.
— Pourquoi se serait-il suicidé, d'après vous ?
— Je ne sais pas, il était déprimé.
— Pour quelles raisons ?
— Je ne sais pas, son travail peut-être, il était fatigué de travailler la nuit. Quand il rentrait le matin, il était bizarre, énervé, agressif parfois.
— Madame Roux, votre mari ne s'est pas suicidé !
Jeanne Roux sursaute à peine. Ses yeux bruns dépourvus de fard effleurent à peine le visage du commissaire. Elle regarde ailleurs, les murs, un calendrier, ses chaussures. Enfin, elle parle :
— Avez-vous une raison de me dire ça ?
— Evidemment. Les conclusions du médecin légiste. Votre mari était déjà mort avant de tomber par la fenêtre.
— Mort comment ?
— Vous ne le savez pas ?
— Non, vous m'accusez ?
— Vous étiez seule avec lui.»
De toute évidence, Jeanne Roux voudrait bien savoir ce que le médecin légiste a découvert, mais le commissaire ne le dit pas. Il attend et Jeanne se décide.
— Je vais vous dire la vérité. Il a voulu se suicider et je l'ai un peu aidé.
— Comment ça, aidé ?
— Je l'ai un peu poussé par les pieds.
— Ah ! bon, il vous l'a demandé ?
— Il voulait en finir, la vie n'était plus supportable pour lui. Depuis des mois, il y pensait.
— Racontez-moi précisément la scène.
— Quand je suis entrée dans la cuisine, il était penché sur le rebord, la moitié du corps dans le vide.
— Et, au lieu de le tirer vers l'intérieur, vous le poussez gentiment par les pieds ?
— Pour l'aider à en finir, c'est ce qu'il voulait.
— Admettons. Ça n'explique pas pourquoi le médecin légiste affirme qu'il était déjà mort, ou du moins quasiment mort, avant la chute.
— Il se trompe.
— Non, il ne se trompe pas. Votre mari a été frappé.
— Il a dû se cogner avant.
— Impossible, il n'a pas pu se donner le coup lui-même. Vous mentez, madame Roux.
Jeanne Roux regarde ses chaussures une fois de plus, puis se décide.
«J'ai un amant, je voulais le protéger. Je l'aime, c'est lui qui a tué mon mari.»
— A six heures du matin ?
— Non, ils se sont battus à cause de moi. Georges, mon mari, est rentré plus tôt que prévu, à cinq heures. Il nous a trouvés ensemble et il s'est mis en colère.
— Et votre amant l'a frappé ?
— Un coup de poing au menton. Georges est tombé par, terre, il l'a cru mort et il l'a poussé par la fenêtre.
— Votre mari n'a pas reçu de coups de poing au menton.
— Vous êtes sûr ?
— Certain.» (A suivre...)


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