La lignée royale sud-africaine dont Nelson Mandela était membre, a exprimé son inquiétude, hier, sur des disputes dans la famille de l'icône de la lutte anti-apartheid et a appelé au calme pendant le règlement de sa succession. La famille royale AbaThembu a convoqué une réunion vendredi à Qunu, village où Mandela a été enterré le 15 décembre, et «fait part de son inquiétude» à propos des conflits internes sur la succession de l'ancien président. Il a été décidé à la réunion que les aînés doivent assister à toutes les réunions de famille «jusqu'à nouvel ordre», ajoute le communiqué. «Nous pensons également devoir des excuses aux Sud-Africains pour avoir permis à l'agitation de commencer dans la maison de l'homme d'Etat et icône mondiale qui a sacrifié sa vie pour les Sud-Africains, les Africains et le monde.» Les médias locaux ont rapporté la semaine dernière des disputes quant à la succession de Mandela, au cours desquelles sa veuve Graça Machel aurait été rejetée par les autres membres de la famille. D'après ces informations, on lui aurait intimé de quitter la maison de Johannesburg qu'elle partageait avec Mandela, après sa mort. La famille royale a affirmé son soutien à Mme Machel, qui estime qu'elle représente Nelson Mandela «dans toutes les affaires de la famille Mandela».