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Histoires vraies
Pitié pour la meurtrière (5e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 03 - 2014

Résumé de la 4e partie ■ Les années passent et Eliane vieillit, subjuguée par un être qui la torture au quotidien. Piégée. Comme ces femmes battues qui ne quittent jamais leur mari.
Eliane, terrorisée, appelle au téléphone l'ami qui a dîné avec elles. «Elle dit qu'elle veut se tuer, mais c'est moi qu'elle va tuer, j'en suis sûre !
— Calme-toi, enferme-toi dans le salon et barricade la porte.»
Sur les faits précis, on ne sait rien d'autre. Sauf que l'une des deux femmes va mourir.
Thérèse a écrit dans son embryon de roman autobiographique que c'est elle qui tuait sa maîtresse. Et Eliane le sait, elle a lu le roman. «Le Guépard» rêve de mettre une balle dans la tête de «la Girafe». Elle est folle de peur.
Personne ne peut l'aider cette nuit-là. Ni la fille de Thérèse ni l'invité rentré chez lui. Ils ont cru tous les deux qu'une fois de plus, il s'agissait d'une crise due à l'alcool, à la névrose.
Complètement paniquée, Eliane téléphone au médecin traitant de Thérèse, il est vingt-deux heures. Le médecin, une femme, connaît la situation, plusieurs fois déjà elle a conseillé à Eliane de quitter cette maison, de ne pas gâcher sa jeunesse avec une névrosée... Ce soir, elle la supplie de s'enfuir immédiatement, de laisser Thérèse aller au bout de sa crise, seule. Mais Eliane refuse : «Si je m'en vais, elle est capable de mettre le feu à la maison et de brûler avec, je n'ai pas le droit de faire ça.»
S'en aller, c'est pourtant ce qu'elle devrait faire devant ce scénario de mort annoncée. La mort arrive à une heure du matin.
Allongée par terre, une balle dans la tête, c'est Thérèse que les gendarmes découvrent. Eliane est pétrifiée. Elle déclare d'abord qu'à bout de nerfs, à bout d'insultes, elle est allée chercher le revolver pour faire peur à Thérèse, puis qu'elle a tiré, dans un accès de colère.
Plus tard, Eliane modifie cette déclaration. «En fait, dit-elle, j'ai pris l'arme, je la lui ai tendue, j'étais exaspérée, elle l'a approchée de sa bouche pour se suicider, ou faire mine de se suicider, j'ai voulu l'en empêcher, il y a eu une bousculade, et le coup est parti accidentellement.
Explication plus plausible, qui facilite la défense. Mais au fond Thérèse n'a-t-elle pas cherché délibérément sa mort ? Elle la voulait, la réclamait, probablement de la main de sa maîtresse, afin de parfaire la destruction de l'être qu'elle disait aimer et de l'entraîner avec elle. Pour la réduire, la contraindre à faire le geste qu'elle ne parvenait pas à accomplir elle-même. Son désir de suicide devait passer par une exécution.
Ou alors Eliane a tiré dans l'affolement, pour se préserver.
Ou bien encore, entre ces deux femmes hors d'elles, dans la lutte qui les opposait, dans les hurlements de celle qui criait : je vais me tuer !» et ceux de l'autre qui répondait : «C'est moi que tu veux tuer !» l'arme a choisi sa cible au hasard. (A suivre...)


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