Condamnations de journalistes au Maroc le Syndicat national de la presse marocaine (Snpm) a réclamé vendredi l'annulation des peines de prison prononcées le 4 août contre trois journalistes marocains condamnés pour «incitation à la violence». Les trois journalistes, responsables de deux publications locales d'Oujda (nord-est), ont été condamnés pour avoir publié un texte d'un islamiste radical qui faisait «l?éloge du jihad au Maroc» et «incitait à la violence», selon l'accusation. Le syndicat dénonce la poursuite des trois journalistes à Oujda en vertu du code marocain de la presse, puis à Rabat en vertu de la loi antiterroriste entrée en vigueur en juin dernier. «On ne peut poursuivre une personne deux fois pour les mêmes faits», ajoute le Snpm qui «demande l'annulation des verdicts prononcés contre les trois journalistes». Attentat de Bagdad Le ministère irakien de l'Intérieur a demandé l'assistance de la police fédérale américaine (FBI) dans l'enquête sur l'attentat meurtrier à la voiture piégée devant l'ambassade de Jordanie à Bagdad, a déclaré samedi un porte-parole de la coalition américano-britannique. «Le ministère irakien de l'Intérieur a demandé l'assistance du fbi», a déclaré à l'afp le porte-parole à Bagdad, sous le couvert de l?anonymat. Au moins treize personnes ont été tuées et plus de 50 blessées dans l'attentat jeudi contre l'ambassade de Jordanie, le plus sanglant depuis la prise de Bagdad par les forces américaines le 9 avril. Corée du Nord Les discussions des six à la fin du mois. Le quotidien japonais Nihon Keizai Shimbun a fait savoir samedi que les discussions à six visant à dénouer la crise sur le programme nucléaire nord-coréen pourraient débuter le 26 août. Les Etats-unis, la Corée du Sud et le Japon ont fait part à la Chine de leur désir d'ouvrir à cette date deux jours de discussions à Pékin, selon le journal, qui ne donne pas de source. Une délégation chinoise se trouve actuellement à Pyongyang pour préparer la rencontre, ajoute-t-il. 4 morts et 3 blessés en Colombie Un attentat à la voiture piégée a fait quatre morts et trois blessés vendredi à Saravena (nord-est), dans le département d'Arauca, berceau de la violence en Colombie, a-t-on indiqué de source policière. Les quatre morts étaient des civils, dont deux mineurs et deux adultes, a précisé le commandant de la police dans ce département, Luis Alcides Morales, riche en pétrole, l'Arauca, département frontalier du Venezuela, de 23 800 km2 pour 165 000 habitants, reste un fief des guérillas de l?Armée de libération nationale (ELN) et des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), en dépit des efforts du président Alvaro Uribe pour le désenclaver.