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Palais de la Culture / Exposition collective de design : Entre originalité et séduction
Publié dans Info Soir le 14 - 12 - 2014

Performance ■ Ils sont sept designers sortis de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger, qui, d'un commun accord, ont décidé d'organiser une exposition de leurs œuvres au palais de la Culture.
Avec un actif professionnel généralement hors du circuit «design», les anciens de l'ESBA, mordus encore et toujours par la création «intellectuelle», ne parlent pas de désamour avec leur vocation. Ils ont relevé le défi de laisser libre cours à leur inspiration créatrice et monté une exposition.
La direction du palais leur a ouvert grands les bras et les portes de ses espaces. Sept œuvres de belle qualité. Pour les unes, ce sont des lignes épurées, des courbes douces lisses jusqu'à l'harmonie : «siège de repos» de Hamida Benmansour, «siège baby» de Mouna Boumaza et «table mataria» de Jamel Matari. Des meubles inspirés par une technique et une esthétique de libération de l'espace où ils sont appelés à s'intégrer, en l'occurrence l'espace intime.
Pour les autres, l'esthétique est plus pensée, alliant l'art contemporain au côté traditionnel. Ainsi se veulent «le coffre en bois» et «le luminaire quinquet» de Samir Hamiane. Des œuvres inspirées du passé avec une vision très actuelle, du fait des matériaux utilisés. Une belle prestance créatrice, alliant nostalgie, audace et art du beau. Dans la même veine de conception les «luminaires silhouette» et «luminaire chbikat» de Abdelhalim Hemiane. Une fois de plus, le passé chevauchant le style contemporain pour donner des pièces ouvragées de dentelle métallique et de pastilles de verre. Les deux artistes ont joué sur le côté enchanteur. Pour les troisièmes exposants, le sens artistique penche vers un style géométrique, sobre et harmonieux. Il est exclusif pour «meida sedjra» de Hamida Benmansour, aussi pour «rangement Amili» de Leïla Mammeri et «fauteuil Kalam» de Reda Selmi. Toutes les œuvres sont des prototypes, dira Leïla Mammeri, commissaire de l'expo : «Dans notre pays rapprocher le design à l'industrie c'est les concilier. Les designers aspirent un jour se réaliser en milieu industriels leurs prototypes.»Les créateurs ont laissé leur inspiration s'exprimer dans ces objets uniques et originaux où l'élégance des lignes et leur dessin méritent que l'on encourage le design algérien et qu'il puisse se personnaliser dans les maisons et autres lieux conviviaux.
L'exposition du palais de la Culture démontre un professionnalisme, une dextérité et un sens artistique aiguisés par toutes ces années au cours desquelles la vocation a pris le temps de mûrir.
Leïla N.
Le design en quête de visibilité
Après l'obtention de son DSEA à l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger en 1994, Jamal Matari entame une carrière comme décorateur de plateaux télévisés. D'autres activités émaillent son parcours professionnel, pour enfin se matérialiser avec la création, en 2000, avec d'autres amis, d'une boîte de communication conceptrice de stands. Pourquoi
pas le design dès le diplôme en poche ? Il répond que «les débouchés ne sont pas légion pour les personnes qui ont suivi la filière. Nous avons dans notre majorité opté pour d'autres activités que notre spécialité acquise aux Beaux-Arts. Revenant à son baptême artistique, de surcroît au palais de la Culture, en même temps d'ailleurs que Hamida Benmansour, une novice également en la matière ,concernant l'exposition, il signale que l'initiative revient aux collectifs des exposants et qu'elle est indépendante du circuit réglementaire des institutions culturelles. Pour cela, il insiste sur la disponibilité de la responsable du Palais, qui, «d'emblée, a été enchantée et a contribué à nous faciliter l'accès de la salle d'exposition». Jamel Matari nous parle de sa création, une table baptisée «Mataria» dont il dira : «Je l'ai baptisée ainsi en l'honneur de ma mère.» Une reconnaissance pour celle à qui il doit le jour. Noire, aux lignes fluides et douces, la table peut s'intégrer autant dans un salon tendance moderne que dans les halls et autres espaces plus académiques. «C'est un meuble pour lequel j'ai opté, un matériau nouveau qui comporte 2/3 d'hydrate d'aluminium et 1/3 de résine acrylique, j'ai fait appel à un artisan qui travaille cette matière nouvelle ayant pour avantage la robustesse du marbre et la douceur du satin. C'est un matériau qui se travaille comme le bois. Il est thermo-formable, écologique et utilisé dans le respect de l'environnement».
Il aura fallu une semaine pour créer ce spécimen. Jamel Matari, comme tous ses collègues, se désole que l'art du design, art contemporain faisant partie de tous nos objets usuels «n'ait pas trouvé sa voie en Algérie en tant que maîtrise artistique issue de notre propre créativité culturelle».


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