kL'union des écrivains algériens a rendu, mardi à Alger, un hommage au doyen des écrivains algériens, Kaddour M'Hamsadji, pour l'ensemble de son œuvre littéraire prolifique et diversifiée et ses contributions de haute qualité dans l'enrichissement des débats alimentant le paysage culturel et médiatique.Des écrivains, journalistes, hommes et femmes de lettres et amis de Kaddour M'Hamsadji, ont assisté à cet hommage au doyen des écrivains algériens. Le président de l'Union des écrivains algériens, Youcef Chegra, a affirmé que Kaddour M'Hamsadji est l'un des symboles de l'Algérie, comme écrivain et moudjahid, rappelant qu'il était un des fondateurs, avec d'autres grands noms de littérature algériens, de la première union des écrivains algériens, en 1963. «M'Hamsadji, a-t-il poursuivi, mérite tous les honneurs et reconnaissance notamment pour son œuvre littéraire qui a touché à plusieurs genres notamment le roman, la poésie, la nouvelle et le théâtre». Pour sa part, l'écrivain et romancier, Amin Zaoui, a mentionné que M'Hamsadji est un «écrivain prolifique» qui s'est démarqué par son style d'écriture «simple» et «élégant». Citant ses célèbres ouvrages comme «La dévoilée», «Le silence des cendres» et «La quatrième épouse», il a relevé que l'œuvre de M'Hamsadji est un «reflet» de la culture et de l'histoire de l'Algérie, à travers plusieurs ouvrages et essais sur le patrimoine et la culture populaire. Prenant la parole, d'autres intervenants parmi ceux qui ont côtoyé M'Hamsadji, ont salué les «hautes valeurs humaines» de l'écrivain et homme de culture qui, ont-ils témoigné, «a toujours participé, sans répit, à enrichir les débats» avec leurs thématiques plurielles, notamment culturelles. Présent à la cérémonie, Kaddour M'Hamsadji, 92 ans, a exprimé sa «gratitude» et «reconnaissance» aux initiateurs de cet hommage et aux présents, en souhaitant «ne pas prendre la parole» en raison, a-t-il dit, de son «état de santé fragilisé par une détérioration visuelle». Natif de Sour El Ghozlane (Bouira) en 1933, Kaddour M'hamsadji a fait ses études secondaires à Blida avant de poursuivre, à Alger, ses études universitaires. Membre fondateur de l'Union des écrivains algériens, en octobre 1963, il a connu et côtoyé de grands noms de la littérature algérienne. Auteur prolifique, ses ouvrages ont touché à tous les genres littéraires notamment le roman, la poésie, la nouvelle et le conte. «La dévoilée» (1959), «Le silence des cendres» (1965), roman traduit en chinois, «El Qasba Ezeman» (2007) «Le juste qui sommeille», en hommage à Mouloud Mammeri (2017), «La jeunesse de l'Emir Abdelkader» (2005) ou encore « La poétique de l'œil», son dernier essai publié en 2019, comptent parmi ses principales œuvres littéraires. M'Hamsadji est également journaliste et chroniqueur de presse, en publiant de nombreux articles culturels dans plusieurs titres de la presse nationale.
