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Le rôle du privé
Publié dans Info Soir le 11 - 02 - 2015

Constat ■ Il est vrai que le cinéma maghrébin est présent et même honoré dans les forums internationaux, on lui consacre des rétrospectives ou un panorama dans les festivals, mais il reste absent des salles de projection et de la télévision.
Rares sont les fois où on le commercialise ou on le programme. Si à l'étranger le cinéma maghrébin reste méconnu du grand public, hormis d'une frange de cinéphiles avertis, qu'en est-il dans le Maghreb ? Les choses ne se passent pas pour le mieux.
Tout comme ailleurs, il manque de visibilité, et ce, à défaut d'une politique favorisant sa promotion à travers un réseau de distribution régulier et efficace, aussi bien au niveau local que régional. Dora Bouchoucha, productrice tunisienne, déplore l'inexistence d'une industrie cinématographique au Maghreb. «Il y a seulement des percées ponctuelles», dit-elle, et de soutenir : «Tant qu'il n'y a pas une industrie cinématographique durable et rentable, on ne peut pas parler de cinéma tunisien, marocain ou algérien.»
Dora Bouchoucha, pour qui chaque filmographie a sa place dans le paysage cinématographique maghrébin, et ce, en fonction de l'approche des cinéastes, à savoir la façon dont ils abordent le réel, tient à préciser : «Ce qui manque chez-nous au Maghreb, c'est une politique soutenant et accompagnant une industrie cinématographique, même s'il y a de la production, il n'y a pas de distribution. Il n'y a pas de réseaux de distribution au Maghreb : ni entre les pays ni même au sein de chaque pays». Pour elle, les festivals et les rencontres ne suffisent pas à faire connaître le cinéma maghrébin, «il faut créer et développer un circuit favorisant sa circulation». Ainsi, Dora Bouchoucha estime qu'avant de penser à créer un réseau de distribution à l'échelle maghrébine, il faut que chaque pays maghrébin en crée d'abord un chez lui pour promouvoir sa filmographie, et, par la suite, penser tous ensemble à un réseau de distribution commun. «Commençons par nos pays respectifs, pour pouvoir ensuite envisager un réseau de distribution qui englobe tout le Maghreb», dit-elle, et de renchérir : «Il faut plus de salles de cinéma pour parler de distribution. Or, il en existe très peu chez-nous. Les salles de cinéma se rétrécissent comme une peau de chagrin.»
S'exprimant sur la réalité cinématographique en Tunisie, réalité qui, semble-t-il, est à l'image de celle qui prévaut dans tout le Maghreb, Dora Bouchoucha dit : «Il y a une volonté politique, on soutient la production, mais pas la distribution. Le cinéma n'est pas négligé, mais n'est pas non plus boosté. Et je crois que c'est pareil en Algérie, où l'Etat finance la production des films, mais pas leur distribution. Et c'est la même chose au Maroc. Il est vrai que ce pays produit plus de films qu'en Tunisie ou en Algérie, mais la distribution demeure un problème, une réalité commune à tous les pays du Maghreb.» Dora Bouchoucha estime que, outre le rôle de l'Etat dans le développement du cinéma, le privé a le devoir de s'impliquer davantage et pleinement, et ce, «pour assurer une meilleure présence et une visibilité du film».


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