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Une richesse à préserver
Publié dans Info Soir le 04 - 07 - 2016

Découverte n Lors de notre retour en fin de journée, nous avons pris un autre chemin afin de bien profiter de la splendeur du Chenoua.
On est passés par le lieu-dit «El-Rabate» à près de 5 km du cœur de la montagne avant de passer par Tarek-Ben-Ziad et juste avant «Ouzakou». Des randonneurs autochtones étaient eux aussi de retour de la source, bidons et jerricans dans la main. «On vient souvent ici à pied pour prendre de la bonne eau de cette source. Mais on souhaite que ce chemin soit retapé afin de permettre aux voitures d'y accéder. Nos vieilles ne peuvent plus y aller à pied», nous dira un quinquagénaire. «L'accessibilité est très difficile. On aimerait voir une piste bien faite mais pas avec du goudron par respect envers la nature». Toujours en cours de route, en voiture, on retrouve d'autres habitants de la montagne. «Nous venons souvent ici surtout les week-ends prendre de l'eau de source qui est très bonne pour la santé. Mais le chemin est très difficile et a besoin d'être retapé car beaucoup de familles veulent venir ici comme auparavant surtout les vieux mais ils ne peuvent pas y accéder». La marche est la spécificité des autochtones du mont Chenoua. Ils sont en bonne santé et minces grâce à ce sport même si la route les fatigue selon le jeune Farid du douar Bouras sur le mont Chenoua. «Ce chemin n'exige qu'une seule niveleuse. Nous sommes prêts à aider les autorités dans les travaux. Certains chemins ruraux très distants ont été revêtus. Mais pas ceux d'ici. Nous ne sommes pourtant pas loin du chef-lieu et ce chemin est resté dans son état lamentable. Donnez-nous juste les moyens. Nous sommes prêts à prendre en charge les travaux», nous dit-il en appelant à la suppression de la décharge anarchique de gravats et le recrutement de contrôleurs ou de surveillants capables d'empêcher la propagation de ce phénomène. Sur les hauteurs du Chenoua, à proximité d'Ouzakou, on trouve des bergers et également des jeunes en route vers leur domicile, toujours à pied. En sachant que le mont Chenoua ne compte que ses autochtones contrairement à Tipasa, le chef-lieu de la wilaya qui a vu un brassage de population de toutes les régions du pays. Rabah est venu d'une partie de chasse organisée par l'association El-Mostaqbel de la wilaya. Spécialisée dans la chasse au sanglier, elle redémarre son activité juste après ramadan selon lui. «Les autorité locales peuvent organiser des circuits au profit des familles afin de leur faire découvrir la montagne et la campagne surtout durant les week-ends. Le tourisme à Tipasa, ce n'est pas uniquement la mer. Il faudra penser à un restaurant, à un manège au moins pour le week-end et des aires de repos pour les visiteurs», espère-t-il en souhaitant voir les vieux oliviers du coin protégés. La zone compte aussi un lieu féérique dit «la plage des pins» même s'il n'existe pas de plage. Brahim, son ami, se désole de voir des feux laissés allumés par les touristes lors de leurs pique-niques. On sentait ce vendredi, l'odeur de la braise de temps en temps. On passe par le cimetière dit «Lalla Ounza». Il n'est plus utilisé depuis les années 90 selon les habitants, et ce, à cause de la difficulté de l'accès. Les morts sont enterrés dans un nouveau cimetière plus bas selon notre guide.
S.L.
l Une vieille bâtisse en carcasse nous interpelle. Elle domine la vue de loin. C'est une ancienne école coloniale qui pourrait, selon les habitants de la montagne, être exploitée pour le tourisme local. Elle pourrait accueillir selon eux des familles ou peut même devenir une aire de repos ou un centre de vacances. Toujours est-il, les jeunes que nous avons rencontrés se disent soulagés et réconfortés de voir toutes les terres retrouver leurs couleurs vertes. «Elles ont été désertées lors de la décennie noire», commentera l'un d'eux. Rabéa Nedjar est étonnée de voir de grandes quantités de plantes comestibles et médicinales comme «améruiz», la maroute (mériouath) et l'absinthe (sadjrat Meriem). «Je me demande comment elles sont arrivées au milieu de la montagne. C'est peut-être dû au vent. D'habitude on retrouve ces plantes dans des maisons», s'exclame-t-elle. On retrouve au cours de notre chemin des traces de feu allumé anarchiquement pour les grillades ou pour la préparation du repas. Et également des sac en plastique jetés par-ci par-là. «Nous voulons la propreté. Notre montagne ne mérite pas ça y compris la décharge anarchique qui se trouve au début de la montagne», nous a lancé Mohamed Zeffan. Au lieu-dit «Bouzouyen» là où s'arrête la montagne, on retrouve aussi des rejets anarchiques de déchets et de gravats tout comme de l'autre côté la montagne. 


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