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Histoires vraies : Le piège infernal 2e partie
Publié dans Info Soir le 15 - 01 - 2017

Résumé de la 1re partie n Un vague malaise s'empare de Marthe, un malaise qu'elle connaît bien…
Or, la porte n'est pas fermée en réalité, seulement coincée, car elle ne sert jamais, mais Marthe ne s'en rend pas compte. Il y a bien vingt minutes qu'elle cherche, et le gardien n'est toujours pas là, personne n'est entré ou sorti, elle se décide : «Si je prenais mon courage à deux mains ? Je prends l'ascenseur, tant pis, j'appuie sur le 28, je ferme les yeux, je serre les dents et j'y vais... Après tout, je sais très bien qu'il ne peut rien m'arriver, c'est ma peur, uniquement ma peur, je ne vais pas rester là toute la nuit, avec 500 francs d'orchidées à attendre que quelqu'un arrive...»
Après ce petit sermon intérieur, elle se décide doucement, Marthe ouvre la porte de l'ascenseur «D» et un frisson immédiat lui glace la nuque et lui creuse l'estomac. Elle déteste ça ! On dirait un cercueil de luxe, avec moquette, lumière tamisée, et tous ces boutons. Il doit grimper à une allure folle, ou alors très doucement, avec une lenteur épouvantable.
Bien sûr, elle est ridicule, elle le sait, d'ailleurs cette machine est moderne, et n'a aucune raison de tomber en panne, et puis il paraît qu'il y a des freins, que ça n'arrive plus, ces accidents horribles où les cabines se décrochent pour venir s'écraser plus bas, avec les corps disloqués de leurs passagers.
Marthe pénètre dans la cabine, en tenant la porte d'une main. Le 28e étage, c'est là tout en haut, le dernier bouton, le dernier étage. Il n'y a toujours personne et toujours pas de gardien. Marthe prend sa respiration, lâche la porte qui se referme avec un soupir et approche avec précaution vers le bouton du 28e étage. Jamais elle ne prend l'ascenseur.. elle déteste ses engins.. Elle ferme les yeux, appuie, n'a même pas le temps de crier. Un sifflement, une chute rapide ; et c'est le noir total.
Que s'est-il passé ? Pourquoi l'ascenseur est-il descendu ? La porte est coincée, plus de lumière ! Où est-elle ? Dans le sous-sol ? Elle ne voit rien ! Rien ! Où sont les boutons ? Elle appuie comme une folle mais rien ne bouge, elle n'entend pas de sonnerie d'alarme. Elle se met à crier maintenant et à taper comme une démente sur les murs de la cabine. L'horrible, l'affreuse sensation de vertige lui fait tourner la tête, sa gorge se serre, elle étouffe, elle ne peut plus crier. Ce noir est affreux, elle est enfermée dans cette boîte, prise au piège infernal tout vacille, la tête lui tourne, sa nuque raidie semble paralysée tout à coup, et Mlle Marthe se sent mourir. Elle perd connaissance. Plus rien, le silence, il est vingt et une heures.
En bas, dans le sous-sol, le gardien de l'immeuble qui se bat depuis une demi-heure avec, le tableau électrique qui commande les ascenseurs se résigne enfin à abandonner.
Le A, le B et le C fonctionnent, le dernier refuse, tant pis. Il est trop tard pour téléphoner à la compagnie. Il va mettre une pancarte au rez-de-chaussée et bloquer, la porte. Mais en arrivant, allons bon ! En manipulant les circuits, il a dû la faire descendre, et elle est restée coincée entre 1er et le 2e sous-sol. On n'y voit rien. Pourvu que personne ne l'ait pris ! Le gardien cogne à la vitre du 1er sous-sol, d'où l'on aperçoit le haut de l'ascenseur, mais n'obtient pas de réponse.
A suivre
Pierre Bellemare
Au coin de la cheminée : Comment le loup voulut chanter sa chanson
N'osant point retourner vers son bœuf, le loup, plein de chagrin, s'en alla par la forêt. Il erra longtemps sans trouver de proie et il se rendit enfin dans un village voisin où il comptait s'offrir un porc ou une poule. Hélas ! porcs et poules étaient enfermés, et il ne vit qu'un vieux chien décrépit qui dormait sur un tas de gravois. Le loup le saisit et voulut l'emporter dans la forêt, mais le chien se mit à le supplier :
— Laisse-moi, le gris, ayant tous les deux même long museau. De plus, regarde-moi, suis-je bon à manger ? Il ne me reste plus que la peau et les os. Faisons la paix ! Laisse-moi, et je te donnerai de l'eau-de-vie !
— Soit, mais où et quand m'en donneras-tu ? demanda le loup.
— Viens chez nous, dans la cour, la nuit, je te ferai entrer dans la maison, répondit le chien.
Le loup accepta. La nuit, il vint et se mit à hurler doucement sous la porte.
Le chien comprit qu'il venait chercher l'eau-de-vie promise et fit entrer prudemment le visiteur.
— Eh bien, et l'eau-de-vie ? demanda le loup.
— Attends un peu, tu l'auras tout à l'heure, dit le chien. Il faut que je la cherche, mon maître la cache sous le banc, là.
Le chien sortit avec précaution la bouteille et la tendit à son hôte.
— Tu es le maître de céans, bois donc le premier, dit le loup.
Le chien but une gorgée et tendit de nouveau la bouteille à son hôte. Le loup avala alors un bon coup et devint plus aimable envers le chien.
Et ainsi, tous les deux, ils burent amicalement, en causant à voix basse.
— Si je chantais un peu, cher ami ? proposa enfin le loup.
— N'en fais rien, cher ami, répondit le chien, qui craignait que ses maîtres se réveillassent.
Le loup se laissa persuader.
Il prit une nouvelle bonne gorgée, et l'envie de chanter le reprit.
— Si j'attaquais une chanson maintenant ? demanda-t-il au chien.
— Mais non, garde-t'en bien, cher ami, ta voix est connue de tous, et si mes maîtres se réveillaient, tu passerais un mauvais moment. Le loup trouva la réponse fort sage et décida de se taire.
Pour le consoler, le chien lui offrit à boire un nouveau coup. Le loup prit encore une bonne gorgée et devint tout à fait ivre.
— Cette fois, que tu le veuilles ou non, dit-il au chien, je vais chanter.
Et il hurla à tue-tête : «Ou nouure !»
Tout le monde, dans la maison, fut effaré en entendant les hurlements du loup.
— Qui est-ce qui a fait entrer un loup ici ? crièrent les maîtres. Et chacun de saisir ce qu'il avait sous la main : tisonnier, rouleau à pâtisserie et même une cuiller à pot, et de frapper de toutes ses forces sur le loup ivre. Enfin terriblement rossé, à moitié mort, il put s'échapper de la maison.
Un couple modèle 7e partie
Résumé de la 6e partie n Dalila pense qu'elle est enceinte et, surtout que l'enfant n'est pas de son mari. Va-t-elle, si la grossesse se confirme, lui avouer l'agression dont elle a été victime ?
Elle fait un test de grossesse et on lui annonce qu'elle est effectivement enceinte ! Elle faillit se trouver mal. En d'autres temps, elle aurait sauté de joie en apprenant la nouvelle. Elle qui attend depuis dix ans l'événement ! Elle qui s'apprêtait à se rendre à l'étranger pour soigner sa stérilité ou celle de son mari ! Mais cet enfant en gestation dans son ventre n'est pas celui de son mari ! Cet enfant qu'elle porte est le fruit du viol qu'elle a subi. Du moins le croit-elle. Elle se rend chez sa mère.
— Je suis enceinte ! tu entends, enceinte !
— Mabrouk ma fille, dit Saliha.
— Ne me félicite plus jamais ! s'exclame la jeune femme. Je vais avorter !
— Tu es folle !
— Je veux avorter, puis aller à l'étranger pour me soigner et avoir un enfant de Djaâfar !
— L'avortement peut te causer des torts et puis, quand tu te soigneras, on en trouvera les traces, il faudra alors donner des explications à Djaâfar !
— Je les lui donnerai !
— Pourquoi ne pas tout lui dire maintenant ? Vous prendriez une décision ensemble. Peut-être que lui voudra garder l'enfant !
— Moi je ne le veux pas !
—Vous en discuterez ensemble !
Dalila secoue la tête ; elle pleure.
— Je ne peux pas, je ne peux pas, je veux mourir.
Saliha a toutes les peines du monde à la calmer.
Craignant un acte désespéré, elle l'accompagne chez elle. Djaâfar, qui finit ses cours plus tôt, est rentré.
— Elle a eu un petit malaise, dit Saliha, embarrassée. Je l'ai raccompagnée.
— Un malaise ? s'étonne Djaâfar.
— Oui, une rechute de son angine, sans doute…
— Tu aurais dû l'emmener chez le médecin. Cette angine qu'on croyait guérie m'inquiète !
— Je vais mieux, dit Dalila, ne t'inquiète pas.
Quand ils sont seuls, Djaâfar revient à la charge.
— Tu devrais consulter un médecin, lui dit-il, je te prends rendez-vous.
Il remarque que ses yeux sont rouges.
— On dirait que tu as pleuré, dit-il.
— Ce n'est rien, dit-elle. Juste une poussière.
— Dans les deux yeux ?
Elle détourne la tête mais c'est plus fort qu'elle, elle éclate en larmes.
Djaâfar est bouleversé.
— Dalila, tu me caches quelque chose !
— Non, non, dit-elle, je ne te cache rien. Je suis très éprouvée, c'est tout… S'il te plaît, si tu as un peu d'affection pour moi,
ne me pose pas de questions ! Elle se jette dans ses bras et pleure de plus belle.
A suivre


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