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Histoires vraies
Fantômas (1re partie)
Publié dans Info Soir le 02 - 03 - 2005

Tout commence dans la nuit du 12 au 13 août 1992, dans une ville frontalière de Belgique. Camille, vingt-cinq ans, rentre chez elle, lorsqu'un inconnu lui tire une balle dans le dos et s'enfuit. La jeune femme parvient à se traîner dans un café. Grièvement blessée, elle sera néanmoins sauvée.
La police cherche dans la vie privée de Camille qui pouvait lui en vouloir au point de commettre un meurtre, mais la piste d'un amoureux éconduit va bien vite s'envoler et l'affaire se révéler d'une tout autre gravité.
Le 24 août à 2 heures du matin, Eric, un étudiant de seize ans, quitte le restaurant où il travaille pendant les vacances pour se faire de l'argent de poche. Un homme s'approche de lui, sort un revolver, lui tire une balle en pleine tête et s'enfuit. Il ne sera, cette fois, pas possible de sauver la victime, tuée sur le coup.
C'est l'autopsie qui apporte le coup de théâtre. Les deux agressions ont été commises par la même personne, avec la même arme et en utilisant des balles artisanales, fabriquées par le tireur lui-même. Ce sont ces balles qui constituent l'élément le plus extraordinaire : des signes mystérieux y ont été gravés. Y a-t-il donc un tueur fou dans la petite ville ? Tout porte à le croire, car le meurtre, tout comme la première agression, semble absolument gratuit. La victime n'a pas été délestée de son portefeuille.
Les enquêteurs n'ont aucune piste et la peur s'installe. Elle n'est pas près de cesser...
Samedi 12 septembre 1992 ; il est un peu moins de minuit. Jeanne R., cinquante-quatre ans, se trouve seule avec sa fille Corinne dans sa villa. Les deux femmes ne sont pas craintives. Elles ont commis l'imprudence de laisser une fenêtre ouverte et une silhouette s'y glisse en silence.
Jeanne est en train de faire la vaisselle. Elle se retourne et voit un homme, le visage dissimulé par un bas nylon. Jeanne a toujours été douée d'un parfait sang-froid.
Profitant d'un instant d'inattention de l'intrus, elle s'enfuit vers les chambres. L'homme tire dans sa direction, mais sans l'atteindre. Jeanne se réfugie dans la chambre de sa fille et parvient à fermer à clé.
Par chance, il y a un téléphone, ce qui leur permet d'appeler les gendarmes. Pendant ce temps, l'agresseur tambourine.
Corinne, prise de panique, veut s'enfuir par la fenêtre. L'homme tire alors à travers la porte et la blesse au rein. Puis il s'enfuit. L'état de la jeune femme est sérieux, mais ses jours ne sont pas en danger...
La police arrive très vite sur les lieux, patrouille dans tout le secteur et, un peu plus tard, parvient à cerner un jeune homme. Il a un revolver. Il menace de se suicider si on approche. Il y a un moment de confusion dont il tire profit. Il s'enfuit dans la nuit.
Pour la première fois, grâce au témoignage de Jeanne, on peut dresser un portrait-robot du tireur fou. Il a entre vingt et vingt-cinq ans, il est mince, mesure environ un mètre soixante-cinq. Il est de type européen et sans signe distinctif (moustache, barbe, cicatrice, etc.). Il parle français sans accent.
La terreur s'installe. Une seule certitude pour la population : le tueur est un fou. Il ne choisit pas ses victimes, il tue pour le plaisir de tuer.
Les habitants se calfeutrent la nuit, évitent de sortir le soir, à l'exception des déplacements indispensables. Les élèves des écoles sont accompagnés.
Le maire essaie de rassurer la population dans une déclaration à la presse : «Des dispositions ont été prises pour assurer la sécurité nocturne : fermeture des débits de boisson à minuit en semaine et à 2 heures le week-end. Les agents de quartier font des patrouilles et recherchent le moindre indice digne d'intérêt. Certains endroits font l'objet d'une surveillance particulière. Nous serons également amenés à exercer une surveillance accrue des fêtes et rassemblements populaires.» (à suivre...)


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