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Une ville, une histoire
Baba Aroudj, maître d?Alger (2e partie)
Publié dans Info Soir le 19 - 05 - 2005

Résumé de la 1re partie Aroudj, de qui Al Djaza?ir, sous la menace des canons espagnols, attend la délivrance, est originaire de l?île de Mytilène, l?une des cités de l?antique Lesbos. Il s?est engagé, à l?âge de vingt ans, dans la course, espérant acquérir la fortune.
Qui est donc ce Aroudj que le Cheikh Toumi, souverain d?Alger, veut appeler au secours d?Alger qui, depuis quelque temps, vit sous la menace des canons espagnols installés sur un de ses îlots, à quelques dizaines de mètres seulement de ses remparts ?
En fait, Aroudj n?opérait pas seul mais avec ses trois frères, Kheïr Eddine, Elias et Ishaq, que l?on désigne souvent sous le nom de Barberousse, bien que ce surnom n?ait désigné, à l?origine, que Kheïr Eddine, qui avait effectivement une barbe rousse, d?où l?espagnol Barbaroja, l?italien Barbarosa et le français Barberousse.
Les frères Barberousse étaient originaires de l?île de Mytilène, l?une des cités de l?antique Lesbos, sur la mer Egée orientale, île occupée par les Turcs à l?époque.
Selon l?une des rares sources musulmanes qui parlent de cette famille, le Ghazawat de Sinân Chaouech, les Barberousse étaient musulmans et leur père, appelé Ya?aqub, était capitaine sur un navire de commerce. Une autre source, européenne cette fois, l?Epitomé de los Reyes de Argel (l?Histoire des rois d?Alger), composée au XVIIe siècle par le prêtre espagnol Diego de Haëdo et traduite en français au XIXe siècle par H. D. de Grammont, nous apprend, au contraire, que la famille de Aroudj était à l?origine chrétienne.
Evoquant les origines et la jeunesse de Aroudj, Haëdo écrit : «Il était Grec, natif de l?île de Mételin (Mytilène), la Lesbos de l?antiquité, et d?un petit hameau nommé Mola, situé à la pointe septentrionale de cette île. Son père, qui était chrétien, se nommait Jacob, il exerçait la profession de potier (?) Enfant, Aroudj aida d?abord son père dans sa profession de potier ; celui-ci était pauvre et sa famille nombreuse. Le tribut qu?il payait au sultan était lourd pour lui comme pour ses compatriotes, et il se voyait, comme eux, perpétuellement opprimé par les Turcs? Le jeune homme, voyant son père si pauvre et si malheureux, tant d?enfants dans la maison, sachant que son départ allégerait les charges de la famille et que son absence ne nuirait en rien, puisque les autres enfants étaient déjà grands, se décida à tenter la fortune et à chercher aventure à la première occasion. Comme il était dans ces dispositions, une galiote de corsaires turcs vint mouiller dans le petit port de l?île, à environ une lieue de Mola. Sans rien dire à ses parents, il fut trouver le raïs et le pria instamment de le recevoir dans son équipage, ajoutant qu?il désirait se faire mahométan (musulman). Le raïs, voyant en lui un garçon de belle allure, intelligent et de bonne volonté, le reçut très volontiers à son bord. Quelques jours après, il le fit circoncire et le nomma Aroudj. Il avait vingt ans à peu près.»
On ne sait quoi penser de ce récit auquel beaucoup d?historiens vont accorder de l?intérêt ; quoi qu?il en soit, Aroudj s?engage très jeune dans la course. Il a vite compris, à l?époque, que c?était une activité qui pouvait lui ouvrir les portes de la fortune.
Mais il ne doutait pas encore, à l?époque, qu?elle allait aussi lui apporter la gloire et faire de lui un redoutable homme de guerre, avec sous ses ordres plusieurs villes, dont Alger, qui va devenir, grâce à lui puis à son frère, l?une des bases de la résistance maghrébine à la croisade africaine, entreprise, en ce début de XVIe siècle, par la «très catholique» Espagne. (à suivre...)


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