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Cela dure depuis 1996
Kabylie : ces urnes boudées
Publié dans Info Soir le 02 - 10 - 2005

Méfiance à l?égard de l?appareil électoral, lassitude de citoyens trop déçus par des promesses jamais tenues ou encore adhésion, pour le principe, à toute théorie allant dans le sens du rejet de la ligne instaurée par le système ? Autant de questionnements que soulève le taux très faible, encore un, de la participation de la Kabylie à ce référendum.
Dans la wilaya de Tizi Ouzou, le taux n?a pas dépassé les 11,51%. La Kabylie, depuis quelques années, tourne le dos aux urnes et le phénomène risque de devenir une tradition dans la région.
Aussi, les questions qui entourent les derniers scrutins concernent beaucoup plus le taux de participation que les résultats du vote.
Selon un tableau récapitulatif des différents scrutins organisés de la présidentielle du 16 novembre 1995 à celle du 8 avril 2004, établi par la Direction de la réglementation et des affaires générales (Drag) de Tizi Ouzou, la première baisse de participation a été enregistrée pendant le référendum sur la révision de la Constitution du 28 novembre 1996, où seulement 25,17% des électeurs ont pris part au scrutin. Pour la présidentielle du 16 novembre 1995, les législatives du 5 juin 1997, les locales du 23 octobre 1997, la participation se stabilisera autour d?un taux moyen, avec 63,82% pour la présidentielle, 52,34% pour les législatives et 53,40% pour les locales. Une sensible hausse a été enregistrée durant le scrutin pour le Conseil de la nation du 25 décembre 1997, où un taux de 91,48% de participation a été enregistré, mais il faut souligner que ledit scrutin pour l?élection des sénateurs concerne uniquement les élus.
La première chute considérable a été enregistrée durant la présidentielle du 15 avril 2004 où le taux n?a pas dépassé les 5,82%. Il augmentera légèrement pour atteindre 38,29% durant le référendum pour la concorde civile, le 16 septembre 1999, pour baisser de nouveau pour les cinq derniers scrutins avec 1,76% pour les législatives du 30 juin 2002. Pour les locales du 10 octobre 2002, il sera de 5,79% pour les les APC et de 5,62% pour l?APW. Pour la présidentielle du 8 avril 2004, il sera de 18,38% et enfin pour le référendum sur la réconciliation nationale de jeudi passé, il était de 11,51%.
Les appels récurrents au boycott ou au rejet des scrutins ont-il fini par dissuader les Kabyles d?aller aux urnes ? Il faut signaler que les plus faibles taux de participation ont été enregistrés pendant les consultations où les partis ancrés dans la région, à savoir le FFS et le RCD, appelaient au boycott, comme c?était le cas pour la présidentielle du 15 avril 1999 où les candidats s?étaient retirés à la dernière minute laissant Bouteflika seul candidat. Depuis la crise de Kabylie (avril 2001) au FFS et au RCD, se sont joints les ârchs avec un nouveau jargon : le «rejet et l?empêchement» du vote. Les législatives du 30 mai 2002 où le FFS, le RCD et les ârchs ont conjugué leurs «voix» pour dire non aux élections, le taux de participation n?a pas dépassé les 1,76%. Il s?élèvera légèrement avec la participation du FFS pour les locales du 10 octobre 2002.
Pour le référendum de jeudi, le retour à la stabilité et le non-empêchement du vote par la violence (comme c?était le cas en 2002) n?ont pas incité les électeurs à aller aux urnes. A la question «pourquoi ne votez-vous pas ?» posée à de nombreux habitants, la réponse a été quasiment la même : «Qu?est-ce qui va changer ?» ou «Pourquoi voter ?»
La non-participation au vote est-il un signe de désintérêt de la chose politique par des citoyens gavés de promesses d?amélioration du quotidien, jamais tenues ? Pourquoi ces faibles taux de participation en Kabylie ? La question mérite d?être sérieusement posée?


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