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Au coin de la cheminée
Kamaralzamân et la princesse Boudour (28e partie)
Publié dans Info Soir le 28 - 10 - 2005

Résumé de la 27e partie n Après quelques jours passés avec Marzaouân, au cours desquels il reprit goût à la vie, au grand bonheur de son père, Kamaralzamân ne sait comment convaincre le roi de la nécessité de son départ.
A ces paroles, Kamaralzamân se réjouit à l'extrême et alla sur le champ demander la permission à son père qui, en effet, pour ne point l'affliger, n'osa pas la lui refuser. Mais il lui dit : «Pour une nuit seulement ! Car ton absence, plus prolongée, me causerait un chagrin dont je mourrais !» Puis le roi fit préparer pour son fils et Marzaouân deux magnifiques chevaux et six autres de relais, plus un dromadaire chargé des équipements et un chameau chargé des vivres et des outres d'eau.
Après quoi, le roi embrassa son fils Kamaralzamân et Marzaouân, et les recommanda l'un à l'autre en pleurant ; et après les adieux les plus touchants, les laissa s'éloigner de la ville avec tout leur campement.
Une fois hors des murs, les deux compagnons, pour donner le change aux palefreniers et aux conducteurs, firent semblant de chasser tout le jour ; et quand vint la nuit, ils firent dresser leurs tentes et mangèrent, burent et dormirent jusqu'à minuit. Alors, Marzaouân réveilla doucement Kamaralzamân et lui dit : «Il faut profiter du sommeil de nos gens pour nous en aller !» Ils montèrent donc chacun sur un des chevaux frais de relais et se mirent en route sans attirer l'attention.
Ils marchèrent de la sorte à une très bonne allure jusqu'à la pointe du jour. A ce moment, Marzaouân arrêta son cheval et dit au prince : «Arrête-toi également et descends !» Et lorsqu'il fut descendu, il lui dit : «Enlève vite ta chemise et ton caleçon !» Et Kamaralzamân se dévêtit, sans aucune réplique, de sa chemise et de son caleçon. Et Marzaouân lui dit : «Maintenant, donne-les-moi et attends-moi un peu !» Et il prit la chemise et le caleçon et s'éloigna jusqu'à un endroit où le chemin se divisait en quatre. Alors il prit un cheval qu'il avait eu la précaution de traîner derrière lui et le mena au milieu d'une forêt qui s'étendait jusque-là et l'égorgea et teignit de son sang la chemise et le caleçon.
Après quoi il revint à l'endroit où la route se partageait et jeta ces habits dans la poussière du chemin. Puis il revint vers Kamaralzamân qui l'attendait sans bouger et qui lui demanda : «Je voudrais bien savoir tes projets.» Il répondit : «Mangeons d'abord un morceau.»
Ils mangèrent et burent, et Marzaouân dit alors au prince : «Voici ! Lorsque le roi verra s'écouler deux jours sans que tu sois de retour, et lorsque les conducteurs lui auront dit que nous sommes partis au milieu de la nuit, il enverra tout de suite à notre recherche des gens qui ne manqueront pas de voir, là où la route se divise en quatre, ta chemise et ton caleçon ensanglantés, et dans lesquels j'ai d'ailleurs pris la précaution de mettre quelques morceaux de viande de cheval et deux os cassés. Et de la sorte nul ne doutera qu'une bête sauvage t'ait dévoré et que moi j'aie pris la fuite de terreur.» Puis il ajouta : «Sans doute cette nouvelle effroyable sera un coup assommant pour ton père, mais aussi combien vive sera sa joie plus tard quand il apprendra que tu es vivant et marié à Sett Boudour.»
A ces paroles, Kamaralzamân ne trouva rien à répliquer et dit : «Ô Marzaouân, ton idée est excellente et ton stratagème ingénieux ! Mais comment ferons-nous pour les dépenses ?» Il répondit : «Qu'à cela ne tienne ! J'ai pris avec moi les plus belles pierreries, dont la moins précieuse vaut plus de deux cent mille dinars.»
Alors ils continuèrent à voyager de la sorte pendant un long espace de temps, jusqu'à ce qu'enfin leur apparût la ville du roi Ghaïour. Ils mirent alors leurs chevaux au grand galop, franchirent les murs et entrèrent par la grande porte des caravanes. (à suivre...)


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