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Histoires vraies
Un mort assassin (4e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 22 - 12 - 2005

Résumé de la 3e partie n Aveuglé par une jalousie meurtrière, Friedrich Haffen est décidé à passer à l?action : tuer sa fiancée, Hilda, qui ressort de l?immeuble, accompagnée de la nourrice chez qui elle laisse son enfant.
Friedrich Haffen a un tressaillement. Derrière la glace dépolie de la porte d'entrée, il a aperçu la couleur vive de la robe d'Hilda. La porte s'ouvre. Elle est seule. Elle se dirige d'un pas lent vers sa voiture, formant une cible idéale. Elle se baisse pour ouvrir sa portière. C'est le moment ! Quand elle sera entrée dans sa voiture, il sera trop tard. Hilda Brenner s'installe au volant...
Friedrich regarde le canon de son arme. Ce n'est pas si facile de tuer un être humain. Enfin, pour lui en tout cas ! ll se sent tout à coup terriblement las. Que peut-il reprocher à Hilda ? Elle n'était même pas sa femme. Elle avait parfaitement le droit d'avoir un amant. Alors ? Le mieux est qu'ils soient heureux ensemble. Quant à lui, son sort est tout tracé. Officiellement, n'est-il pas déjà mort ? ll n'y a qu'un geste à faire pour qu'il le soit tout à fait...
Hilda Brenner, qui venait de démarrer, écrase brusquement le frein. Cette détonation derrière elle. Est-ce qu'un de ses pneus aurait éclaté ? Elle descend.. Plusieurs personnes sont en train de courir vers une Volkswagen blanche, garée devant l?immeuble de la nourrice. Intriguée, elle s'approche à son tour et recule, épouvantée : une tête d'homme sanglante passe à travers la portière. Hilda croit devenir folle. Elle fend les badauds et se force à regarder le mort.
Devant les curieux surpris, elle balbutie : «Ce n'est pas possible !»
C'est quand elle aperçoit à la main de l'homme, crispée sur le revolver, la chevalière qu'elle avait offerte à Friedrich, qu'Hilda s'évanouit...
Un peu plus tard, le commissaire Schwartz se fait répéter, incrédule, la déposition qu'Hilda Brenner lui fait depuis son lit d'hôpital.
«Vous dites que Friedrich Haffen, qui a été enterré il y a trois jours, s'est suicidé aujourd'hui presque sous vos yeux ? C'est cela ?»
La jeune femme a de la peine à parIer : «Oui. C'est affreux ! Mais je vous supplie de me croire : c'est lui.»
Le commissaire Schwartz garde un instant le silence. «Mais dans ce cas, qui a été enterré ?...»
C'est le bourgmestre de Kitburg qui a répondu à la question et la réponse était : personne ! Il a immédiatement été trouver la police en apprenant le suicide. Avec la complicité d'un médecin de ses amis, qui avait établi un faux certificat de décès, il s'était chargé des formalités administratives. Quant au cercueil, il ne contenait que des sacs de sable. Et c'est bien ce que la police y trouva lorsqu'elle l'ouvrit...
Le 1er novembre 1970, une semaine après le premier, a eu lieu le second enterrement de Friedrich Haffen dans le petit cimetière du village de Kitburg. Les gens étaient les mêmes que lors de la première cérémonie. Mais, cette fois, ils étaient comme frappés de stupeur.
En tête, Hilda, au bras de Wilfrid, avançait dans un état second. A plusieurs reprises, elle s'était trouvée mal et il fallait presque la porter. Mais il n'y avait plus d'inconnu, foulard autour du cou et chapeau sur les yeux, pour voir sa douleur.
Pour la seconde fois en une semaine, le cercueil a été descendu sous la pierre où était gravé : «Friedrich Haffen 1927-1970.» Il n'avait pas été nécessaire de changer les dates.


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