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Une ville vouée aux affaires
Publié dans Info Soir le 04 - 01 - 2006

Décor n Avant de gagner le c?ur de la ville, il vous faudra ronger votre frein, puis vous perdre dans un dédale inextricable de rues barrées et de places hérissées de barricades pour cause de... grands travaux.
Depuis des années, Dely Ibrahim est un gigantesque chantier à ciel ouvert. On creuse des rues pour désengorger la ville, on installe des stops pour empêcher le trop-plein de circulation ; le village est devenu une ville qui prend très maladroitement le train de la modernité. L?agglomération n'en finit pas de cultiver sa réputation de ville artificielle. Pour s'en convaincre, il faut oser se perdre dans les venelles des quartiers nouvellement «chic choc». C'est là que se niche l'âme du nouveau Dely Ibrahim, qui dégringole dans la frénésie. La ville est née au forceps, loin de l?odeur parfumée des quartiers populaires.
Des maisons serrées les unes contre les autres, grimpant à la verticale. Un panorama très peu original. Le matin et au crépuscule, quand le brouillard monte, la cité flotte telle une extravagante silhouette. Il faut attendre le soleil pour qu'elle révèle ses vraies couleurs.
La ville haute est vouée aux affaires. Le commerce à l?infini de la céramique. Dans les rues étroites où s?entassent camions et voitures, les enseignes modernes avoisinent des magasins désuets où l'on propose des sanitaires, toute sorte de faïence, de la dalle de sol.
La production locale fait concurrence à l?importée de la région de Castillone, en Espagne, notamment. Devant la grande mosquée de la ville, une ravissante bâtisse à la devanture ornée de carreaux de faïence propose de la céramique espagnole. La matière proposée à la vente est superbement exposée.
Les clients, qui ont vraiment l?embarras du choix tant il existe un large éventail de produits, se pressent entre les étals en s?offrant un véritable voyage dans le temps avec les différents styles de différents âges.
Mais les commerçants de céramique n?ont pas tous de la marchandise dans les magasins. «Il y a trois ou quatre grands espaces où on peut se procurer les produits exposés, sinon le reste des vendeurs font de la sous-traitance. Vous vous présentez chez eux, ils vous proposent des échantillons et ils vont s?approvisionner chez un autre le lendemain», déclare un commerçant qui, comme tout le monde, refuse de dire s?il est parmi les premiers ou les derniers venus dans ce commerce qui rapporte gros.
Ici, hormis la céramique, tout est plat, balayé par l'air de la mer qui est pourtant loin et ce qui reste du parfum des eucalyptus, arrachés de part et d'autre des larges avenues où flânait jadis une immense foule. Faïence par-ci faïence par-là, il n?y a que peu de place pour les autres activités. Un coiffeur, un épicier, trois gargotes sont parmi les rares qui ont pu tenir devant ce raz-de-marée venu d?ailleurs.
Les embouteillages et les routes barrées pour une histoire de chargement et de déchargement sont le lot quotidien d?une population qui n?en peut plus. «Un jour, ma femme a dû faire des kilomètres à pied pour accoucher car un camion mal garé m?empêchait d?utiliser mon véhicule. Et aucun taxi n?est passé dans les parages», raconte un ancien habitant du village qui en a visiblement gros sur le c?ur.


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