Dans un communiqué rendu public à l'issue d?une réunion présidée par le ministre de l?Agriculture, hier, avec les inspecteurs vétérinaires de l?ensemble du territoire national avec les responsables des laboratoires vétérinaires régionaux et de l?Institut national de la médecine vétérinaire, le département de Saïd Barkat assure qu?aucun cas de grippe aviaire n?est signalé dans notre pays. «Sur les 1 000 prélèvements effectués, tous les résultats sont négatifs.» Le danger n'étant cependant pas écarté, la menace devant, au contraire, se préciser en ce mois de mars avec l'arrivée des oiseaux migrateurs, la prévention est de mise. A ce propos, le ministre a rappelé que dès 2003 déjà, après l?apparition de la maladie en Allemagne et aux Pays-Bas, des mesures ont été prises, concernant notamment l?interdiction de toute importation d?intrants avicoles ou de produits d?origine aviaire. Ces mesures sont toujours en vigueur et élargies pour tout pays infecté. En outre, une large campagne de sensibilisation via la presse écrite et les médias lourds, au profit des aviculteurs et des voyageurs se rendant vers les pays infectés, a été lancée, selon toujours le communiqué qui fait également état d'un dispositif de surveillance actif dans les zones humides par l?observation des mouvements des migrateurs et le prélèvement sanguin d?oiseaux sauvages et élargi aux volailles domestiques se trouvant à l?intérieur de ces zones. Outre l'équipement des laboratoires vétérinaires en matériel de protection, de prélèvement et de désinfection, les collectivités locales ont été instruites pour procéder au recensement exhaustif des élevages de volailles, y compris traditionnel et familial et au confinement obligatoire de toutes les volailles. Rappelant enfin l?installation d?une commission nationale de veille, de suivi et de lutte contre cette maladie, qui a pour objectif la mise en place du plan national d?intervention intersectorielle et la coordination entre les différents secteurs et institutions impliqués dans l?exécution de ce plan, M. Barkat a insisté sur la nécessité de tout mettre en ?uvre pour permettre à la filière avicole qui fait vivre pas moins de 100 000 familles de continuer son activité et de se développer.