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Suspense
Une si longue nuit (51e partie)
Publié dans Info Soir le 03 - 03 - 2006

Résumé de la 50e partie n L?état de santé de Lilly s?aggrave tandis que Lenny continue de fomenter ses plans.
Sondra ne supportait plus de lire un journal ni d'allumer la télévision ou la radio. L'article d'Alvirah sur le bébé avait déclenché dans les médias une tempête qui la mettait au supplice.
Le lundi soir, elle avait fouillé dans sa valise et en avait tiré un flacon de somnifères que le docteur lui avait prescrits quand elle souffrait d'insomnies. Elle n'avait jamais avalé le moindre cachet auparavant, préférant prendre son maI en patience plutôt que de recourir à un remède qui, de toute façon, n'était qu'un soutien artificiel. Mais cette nuit, elle n'avait pas le choix. Il fallait qu'elle dorme.
Lorsqu'elle se réveilla le mardi matin à huit heures, ses joues étaient mouillées de larmes et elle se souvint vaguement d'avoir pleuré durant les mauvais rêves qui avaient peuplé sa nuit. Désorientée, étourdie, elle se redressa péniblement dans son lit et tenta avec précaution de poser les pieds par terre. Pendant quelques secondes, elle eut l'impression que les murs de la chambre tournaient autour d'elle, les rideaux fleuris se mêlant au tissu rayé du canapé dans un kaléidoscope de couleurs.
J'aurais mieux fait de passer une nuit blanche ? ou d'avaler toutes les pilules du flacon, songea-t-elle fugitivement. Mais elle secoua la tête. Je ne suis pas lâche à ce point.
Une bonne douche bien chaude l'aida à retrouver ses esprits. Elle enfila un peignoir en éponge, enveloppa ses cheveux dans une serviette et commanda des ?ufs brouillés et des toasts en plus de son café et de son jus d'orange habituels.
Grand-père et Gary arrivent ce soir, se rappela-t-elle. S'ils me voient dans cet état, ils vont me demander ce qui ne va pas, me cuisiner jusqu'à ce que je leur raconte toute l'histoire. Et je dois répéter sérieusement aujourd'hui. Et encore plus demain, lorsque grand-père viendra m'écouter. Je dois lui montrer que toutes les années qu'il m'a consacrées, tous les sacrifices qu'il a faits pour moi valaient la peine.
Elle se leva et alla jusqu'à la fenêtre. Déjà le 5 décembre, pensa-t-elle, contemplant la rue grouillante de monde en contrebas, le flot des voitures qui remontaient vers le centre de la ville, les piétons se hâtant vers leur travail.
«Le concert a lieu mercredi», dit-elle tout haut. Le jeudi suivant sera la veille de Noël ? le jour où nous sommes censés rentrer à Chicago. Mais je ne partirai pas. J'irai sonner à la porte du presbytère de St-Clement, ce que j'aurais dû faire il y a sept ans au lieu de courir à la recherche d'une cabine téléphonique au bout de la rue. Je dirai au père Ferris que je suis la mère du bébé et je lui demanderai de prévenir la police. Je ne peux vivre un seul jour de plus avec ce poids sur la conscience. Le mardi matin à dix heures, Henry Brown, employé au tribunal des successions situé dans le bas de Manhattan, leva les yeux et accueillit avec un bonjour sonore une femme d'une soixantaine d'années à l'air décidé, rousse et dotée d'une mâchoire proéminente. Connaisseur de la nature humaine, Henry nota immédiatement les rides au coin de l'?il et de la bouche. C'étaient là les signes d'un aimable caractère, conclut-il, et l'irritation que trahissait le visage de la visiteuse était probablement passagère.
Il pensa l'avoir cataloguée : une parente frustrée désireuse d'examiner le testament d'un membre de sa famille qui l'avait déshéritée. (à suivre...)


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