Position n La porte-parole du PT, qui a animé, jeudi, une conférence-débat avec les cadres militants de son parti de la wilaya d?Alger, a mis en garde «ceux qui veulent remettre en cause le système actuel de la sécurité sociale». Louisa Hanoune a considéré, en effet, que le projet de loi portant allégement fiscal en faveur du patronat présenté par le département de Tayeb Louh comme «une véritable agression qu?on veut perpétrer à l?encontre de la sécurité sociale». Elle a assuré que l?Etat a largement les moyens financiers pour accompagner cette mesure sans avoir recours à la Caisse nationale d?assurance chômage (Cnac). En clair, la conférencière a exprimé le refus de son parti «du transfert des fonds de la caisse d?assurance sur le chômage sous prétexte de créer des postes d?emploi». Pour cela, elle compte entamer un travail de sensibilisation pour convaincre les députés des autres partis politiques afin de «faire barrage à cette loi», en leur expliquant «ses répercussions». Concernant la question des députés dissidents, qui a défrayé la chronique, Mme Louisa Hanoune leur demande de rendre leur mandat, parce qu?ils occupent indûment, selon elle, des sièges à l?Assemblée nationale. Qualifiant ces dissidences au sein de son parti «d?attaque insignifiante», Hanoune a tenu à clarifier les choses notamment sur le cas des députés dissidents n?ayant pas honoré leurs engagements vis-à-vis du parti, selon elle. Pour mettre fin à cette situation, Hanoune est longuement revenue dans son intervention sur les dernières recommandations adoptées lors du congrès. Désormais, les élus, «qui un jour pourront être pris par un vent de folie», sont forcés de signer un engagement écrit qui les obligera, quel que soit le conflit qui interviendra avec l?administration du parti, à rendre leur mandat, martèlera-t-elle. Cela doit être accompagné d?une démission écrite et notariée. Par ailleurs, la porte-parole du Parti des travailleurs a rappelé l?opposition de son parti à la privatisation et à la fermeture des entreprises, aux contrats de préemploi provisoire et à l?atteinte au système de sécurité sociale. A ce propos, elle a précisé que la privatisation «n?a jamais servi les intérêts des travailleurs ou des syndicats dans les pays qui ont adopté cette politique», a-t-elle affirmé.