1er Salon national de l'emploi, de la formation et l'entrepreneuriat    «La coopération gagnant-gagnant entre l'Afrique et le G20 trouvera sa place naturelle dans la zone de libre-échange africaine»    Lancement du chantier de réalisation d'une nouvelle station à Sidi El Adjel    La créativité et les cultures africaines à l'honneur    Un nouveau spectre agité par le pouvoir français, le narcotrafic    Face aux organisations du G20 et du G7, la stratégie des BRICS+ et du groupe de Shanghai    Deux matchs amicaux face Kenya au programme des Vertes en novembre    Italie – Irlande du nord en demi-finale de barrages    L'USMK étrille la JSS et s'installe au pied du podium    Visite de travail et d'inspection d'une mission d'information temporaire de l'Assemblée populaire nationale    Une jeune fille chute d'une zone rocheuse sauvée d'une mort certaine    Une laitière clandestine démantelée à Douéra    Itinérances africaines    Plus d'une vingtaine de pays attendus à Tlemcen    La poétesse qui a brisé le tabou de la photographie au Bangladesh    Importants progrès dans le processus de numérisation    Mouvement partiel dans le corps des cadres locaux    «Le projet de la stratégie nationale de développement de la communication institutionnelle bientôt soumis au Gouvernement»    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Cinéma / «Barakat» en avant-première
Deux femmes chez les terroristes
Publié dans Info Soir le 10 - 11 - 2006

Histoire n Une projection du film de Yamina Sahraoui a eu lieu, mercredi, à la salle El-Mougar.
Le film, coproduction franco-algérienne et qui sortira aujourd'hui en avant-première nationale, met en scène deux personnages : Khadidja (Fetouma Ousliha) et Amel (Rachida Brakni). La première représente l'ancienne génération, la seconde fait partie de la nouvelle.
Toutes les deux sont médecins. Un jour Amel constate la disparition de Mourad, son mari, journaliste, elle apprend qu'il a été enlevé par un groupe islamiste armé. Elle décide alors de partir à sa recherche dans le maquis. Khadidja, refusant de la laisser y aller seule, s'engage, elle aussi, dans l'aventure.
D'abord, Amel et Khadidja, de simples collègues, ne conversent que très peu. Leur relation est marquée par des moments de tensions.
L'on assiste donc à un conflit de générations : Khadidja qui a fait la Révolution affiche son attachement à l'Algérie et continue d'évoquer – avec un sentiment de nostalgie – les idéaux pour lesquels elle s'est engagée dans le mouvement de libération nationale, tandis que Amel critique sans cesse le pays, un pays brisé et au bord de la faillite, elle perçoit l'Algérie colonisée et l'Algérie frappée par la tragédie comme la peste et le choléra. Que choisir ? Au fil des événements et de situation en situation, les deux femmes finissent par se rapprocher se connaître mutuellement et par se comprendre. Elles s'acceptent réciproquement. Le film, dont l'histoire se déroule durant la décennie noire dans un petit village, se révèle un refus à la violence, d'où le titre Barakat, c'est-à-dire assez de violence, assez de haine, assez de morts. Mais l'histoire s'avère délirante, voire insensée : peut-on imaginer d'un point de vue réaliste et en ayant l'esprit lucide, deux femmes aller chez des terroristes – sans peur d'être violées et séquestrées) – à la recherche de quelqu'un, comme si on allait faire une randonnée ? Le film apparaît d'emblée et autrement aberrant lorsque Amel signale la disparition de son mari à la police et que l'officier refuse de faire un rapport et d'en tenir compte, sous prétexte qu'elle n'a pas de photo du disparu à lui remettre pour l'insérer dans le dossier, alors que toute disparition à cette époque était jugée suspecte par les autorités, notamment dans les villages et les petites localités.
Yamina Sahraoui pousse son délire au paroxysme quand un garagiste confie tout bonnement à Amel que Mourad a été enlevé par des terroristes, et que les services de sécurité et de renseignements n'en avaient pas pris connaissance.
D'autres divagations ponctuent le film, comme celles où Amel arbore une arme à feu dans un restaurant devant la foule, comme si elle brandissait un simple jouet en plastique, pour faire impression à quelqu'un qui lui tenait des propos obscènes. Une telle action ne suscite-t-elle pas aussitôt une intervention de la part de la brigade antiterroriste ?
Barakat, en dépit de l'effort de la réalisatrice visant à appeler à cesser tout acte de violence, donc à la réconciliation, se révèle, de bout en bout, largement insuffisant, étonnamment irréaliste, un film chargé de fourvoiements et d'extravagances. Seul le personnage de Fetouma Ousliha confère au film un certain attrait (mais sans plus) ; quant au personnage de Rachida Brakni, il apparaît arrogant et irrespectueux.
Ainsi, le film censé traiter de la période marquée par la terreur et la peur, s'est carrément éloigné de la réalité en présentant une histoire dans laquelle deux femmes s'aventurent seules dans des maquis sans afficher une quelconque peur. Et le fait d'avoir opté pour le français dans 80 % du dialogue fait également une mauvaise impression.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.