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Au coin de la cheminée
La vache des orphelins (4e partie)
Publié dans Info Soir le 04 - 12 - 2006

Résumé de la 3e partie n Les deux enfants sont abandonnés. Ils errent dans la forêt, où ils boivent l'eau d'une source enchantée.
Heureux d'échapper à la vigilance de sa sœur, le garçon vola à la source enchantée et se pencha sur l'eau avec avidité. Il en but tellement qu'en se redressant il ne put retenir un profond soupir d'extase. Les conséquences de son imprudence furent immédiates : en un clin d'œil, il se retrouva transformé en gazelle.
Ainsi métamorphosé, il rejoignit sa sœur en bramant. Elle versa sur lui bien des larmes de désespoir et d'impuissance. Enfin, elle se calma et reprit son errance, la gazelle trottant à ses côtés. Elle cherchait un endroit isolé où s'établir avec son frère, loin des chasseurs. Elle se rendit sur une montagne et, là, choisit un endroit retiré où l'herbe et les fruits étaient abondants. C'était au bord d'un ruisseau, à proximité d'un arbre gigantesque.
La fille et la gazelle passaient leurs journées à batifoler dans les bois. Quand la nuit tombait, la fille grimpait au sommet de l'arbre pour dormir en sécurité, tandis que la gazelle restait en bas, allongée dans l'herbe.
Un jour, alors que la fille était en train de se peigner au bord du ruisseau, l'un de ses cheveux tomba dans l'eau et fut emporté par le courant. Après un long voyage, il fut déposé dans l'abreuvoir du sultan. Aussi, lorsque ce dernier voulut faire boire son cheval, le cheveu, qui était d'une longueur peu commune, s'enroula autour de la langue de l'animal. Le cheval s'arrêta de boire. Inquiet, le sultan lui examina la bouche et découvrit le cheveu. Il le retira et demeura émerveillé, tant il était long, soyeux et noir.
Comme il projetait de se marier prochainement, le sultan décida de n'épouser que la fille à qui appartenait le merveilleux cheveu. Il donna l'ordre aux crieurs publics de convier à la cour toutes les vierges du royaume pour leur «essayer» le cheveu. Elles y vinrent toutes, et toutes furent renvoyées dans leurs familles car, bien entendu, le cheveu n'alla à aucune d'entre elles.
Désespéré, le sultan confia son sort à la vieille Settoute, la femme la plus rusée et la plus hypocrite de la terre. La première tâche de Settoute fut de remonter le ruisseau alimentant l'abreuvoir royal. Elle marcha plusieurs jours et finit par arriver à la forêt où vivaient la jeune fille et la gazelle. A son apparition, la gazelle se cacha dans les fourrés et la fille se réfugia dans les plus hautes branches de son arbre. Continuant à suivre le ruisseau, Settoute atteignit le grand arbre et vit, reflétée sur la surface de l'eau, l'image de la fille. Faisant semblant de chercher du bois sec, la vieille hypocrite ramassa quelques brindilles et s'empressa de quitter la forêt. Quelques jours après, elle revint accompagnée du sultan et d'une escorte. Parvenus à l'orée du bois, le sultan et ses gens s'arrêtèrent tandis que Settoute poursuivait son chemin, chargée d'un moulin à bras et d'un sac à grain. A son approche, comme précédemment, la gazelle se tapit dans les fourrés et la jeune fille grimpa hâtivement au sommet de l'arbre.
Settoute n'alla pas au-delà de l'arbre. Elle s'assit par terre, adossée au tronc, le moulin et le sac à ses côtés. Le moulin était composé de deux petites meules de granit. Simulant la naïveté due à son âge avancé, elle les disposa à l'envers, puis, prenant une poignée de grain dans le sac, elle se mit en devoir de moudre. (à suivre...)


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