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Cela s'est passe un jour : Aventures, drames et passions célèbres
L'usine à tuer du Dr Petiot (35e partie)
Publié dans Info Soir le 19 - 03 - 2007

Résumé de la 34e partie n On interroge la femme de Petiot, qui a trouvé refuge à Auxerre, auprès de son beau-frère, mais on ne parvient, à lui arracher aucun renseignement, sur son époux.
Alors qu'on le recherche à Auxerre, Petiot est à Paris. Et il n'est pas très loin des lieux qu'il hante habituellement, puisqu'il s'est caché chez des amis, dans un appartement du faubourg Saint Denis.
«Les nazis ont démantelé mon réseau, explique-t-il, et ils me recherchent. Ils veulent les noms des résistants !»
Mais, promet-il, même s'il est de nouveau arrêté, il ne vendra pas la mèche. N'a-t-il pas résisté aux tortionnaires de la Gestapo et des collabos français ?
Il s'est laissé pousser la barbe et il ne sort que la nuit. Petiot sait que la guerre est sur le point de se terminer et il cherche une issue pour s'en sortir.
Cependant, la Résistance, qui sent la libération proche, intensifie ses activités. En prévision de la grand bataille qui suivra l'arrivée des alliés, elle recrute à tour de bras, appelant les jeunes et les moins jeunes à la rejoindre, pour former l'armée de libération de Paris.
C'est ainsi que Petiot apprend l'existence d'un bureau recruteur clandestin dans le dixième arrondissement.
Avec sa barbe épaisse, on ne le reconnaît pas.
— Je veux m'enrôler dans les F.F.I
— Votre nom ? lui demande l'agent recruteur
— Valéry !
— Nous nous préparons au combat pour la libération de Paris.
— Je suis des vôtres !
On lui remet un brassard frappé de la croix de Lorraine. Les F.F.I ou forces Françaises de l'intérieur ont été créées en février 1944. Un réseau de délégués militaires a été envoyé de Londres pour coordonner les actions avec la Résistance. Des sabotages sont entrepris, pour paralyser l'ennemi, et, en prévision de la libération de Paris, une armée se constitue.
L'insurrection éclate le 19 août. Des allemands et des collaborateurs français sont abattus, puis les commissariats et les casernes sont attaqués. Des barricades sont dressées, combats de rue éclatent un peu partout.
Le docteur Petiot peut maintenant sortir de sa cachette. Il se bat avec acharnement, faisant preuve d'un grand héroïsme. Les combats sont d'autant plus durs que les Allemands ne capitulent pas tout de suite, comme on l'avait cru. En fait, Paris ne sera libéré que six jours après l'éclatement de l'insurrection, par la deuxième division blindée.
Les drapeaux nazis, frappés de la croix gammée, sont arrachés des édifices publics. C'est l'euphorie de la libération. On sort dans les rues, pour fêter les libérateurs, on trinque, on danse. On commence aussi à traquer les collaborateurs.
Des femmes qui s'étaient compromises avec l'occupant, sont rasées, trempées de goudron et recouvertes de plumes.
Le docteur Petiot, lui, fait la police dans la rue, avec les F.F.I, son brassard à la croix de Lorraine, bien en vue... (à suivre...)


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