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Théâtre / «Racines vertes»
Cri de solitude
Publié dans Info Soir le 12 - 07 - 2007

De notre envoyé spécial à Mostaganem Yacine Idjer
Représentation n Le théâtre de la mer, une troupe théâtrale tunisienne, invitée d'honneur au festival, a présenté, mardi, hors compétition, Racines vertes, une pièce écrite par Sofiane Chebeil.
La pièce s'ouvre sur une scène vide, dépouillée d'apparats et d'éléments décoratifs : le décor est composé seulement de quelques chaises. La pièce se déroule dans une maison de vieillards. Elle est la mise en scène d'une galerie de portraits de personnages ; chacun a un trait de caractère et un comportement psychologique. Ce sont des êtres d'une humanité à forte sensibilité émotionnelle et à grande susceptibilité caractérielle.
C'est l'histoire de trois vieillards (une femme et de deux hommes) qui, seuls et dépités, désespérés et perdus, des personnages vagabonds, pathétiques qui se cherchent dans leurs illusions perdues, commencent à raconter, à se confier à leur infirmière qui les suit notamment sur le plan psychologique et évalue leur état comportemental – leurs rêves, leur tristesse et leur solitude – et donc leur souffrance. Chacun fait état de sa vie tardive, de ses rêves de jeunesse et de sa liberté disparue. Les confessions se déroulent dans la pénombre. Cette absence quasi totale de lumière rend compte des sentiments des protagonistes et fait état de leur drame solitaire. La musique intensifie le drame qui ronge leur vie intérieure et qui apparaît à travers les frustrations – notamment sexuelles – de chacun ; et chacun s'emploie, d'une façon comme d'une autre, à se satisfaire dans ses désirs refoulés et ses illusions solitaires. Si la pièce s'organise comme une comédie, il se trouve qu'elle exprime en filigrane et à travers le jeu hilarant des comédiens, le drame de la solitude et de l'abandon. Même la jeune infirmière, censée suivre les vieillards et les soutenir dans leur douleur solitaire, se révèle identique à ses patients : elle aussi souffre de solitude et est victime de ses illusions.
Par ailleurs, le rapport de l'infirmière aux vieillards est, au départ, conflictuel. La pièce aborde ainsi un conflit de générations. Mais à mesure que la situation se déploie et se développe, l'infirmière, distante au début de l'histoire, se rapproche de ses patients.
Enfin, la pièce s'est manifestement distinguée par un jeu simple dans l'interprétation, mais riche dans la mise en scène. C'est un jeu composé et soutenu de manière à occuper tout l'espace scénique et à écarter la sensation du vide qui s'en dégage. La scène, qui happe le regard, est rendue significative grâce à la présence des protagonistes. Il s'agit là d'une prestance théâtrale imposante, donc substantielle.


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