Les quelques productions algériennes qui sortent sont aujourd'hui noyées dans le flux restreint de la production éditoriale. Pour un jeune auteur qui veut se faire éditer, c'est vraiment le parcours du combattant, puisqu'il lui faudra suivre le long processus de la création éditoriale. Si son ouvrage voit le jour, c'est une goutte d'eau dans l'océan tant la situation est complexe. La rareté de la production livresque algérienne est sous-tendue par un marché du livre encore à ses balbutiements. L'offre ne répondant pas toujours à la demande, les manuscrits s'entassent alors dans les bureaux en attendant qu'un éditeur averti en prenne soin. La production littéraire en particulier s'en trouve amoindrie, pénalisant ainsi les lecteurs potentiels.