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Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme
Nos médecins sont mal formés
Publié dans Info Soir le 30 - 10 - 2008

Recul n Longtemps considérées comme des études prestigieuses, les sciences médicales connaissent aujourd'hui un certain déclin.
Etre médecin et exercer ce métier noble et prestigieux a toujours fait rêver les Algériens. C'est ainsi qu'après l'Indépendance, des vagues de bacheliers se sont succédé à la faculté d'Alger et par la suite aux autres facultés de médecine créées un peu partout à travers le pays à partir des années 1970 et qui sont au nombre de 10 actuellement. Si, au début, la formation dispensée aux étudiants était de qualité, ce n'est plus le cas aujourd'hui de l'avis même des spécialistes.
Les sciences médicales ne semblent pas épargnées par la désorganisation et le déclin qui affectent l'université algérienne d'une manière générale. Compétence, éthique, rigueur et humanisme qui étaient auparavant les critères exigés, ne semblent pas réunis aujourd'hui chez bon nombre d'étudiants en médecine aujourd'hui. Ce constat est loin d'être un jugement superficiel puisqu'il est dressé et fait par les spécialistes et les experts de la santé et les étudiants eux-mêmes. Réunis lors du 9e forum sur la formation continue des médecins généralistes, organisé au Palais des expositions d'Alger les 14, 15 et 16 octobre derniers, de nombreux spécialistes ont fait un état des lieux de l'enseignement des sciences médicales en Algérie. Selon certains, les programmes sont jugés aujourd'hui révolus et ne prennent pas en considération les évolutions enregistrées dans le domaine.
La réforme initiée est, certes, incontournable, car le nombre d'étudiants connaît une augmentation significative et continue, mais elle s'est faite au détriment de la qualité de l'enseignement. Pour parer au plus pressé, les initiateurs de la réforme ont ramené le cursus du médecin de 7 à 6 ans (la nouvelle réforme a rétabli l'ancienne formule). Boussaâd Meradj, un des tout premiers chirurgiens algériens après l'Indépendance et membre de l'Académie française de chirurgie, a déclaré dans sa communication au premier jour du séminaire qu'«il n'arrivait pas à comprendre le maintien des mêmes programmes depuis les années 1970 dans une profession en permanente évolution et progression». Quelques étudiants interrogés sur cette question avouent qu'«il existe des lacunes au niveau de la conception des programmes d'enseignement, et la qualité des études dispensées actuellement aux étudiants laisse à désirer».
Des mouvements de protestation déclenchés par les étudiants pour demander l'amélioration des programmes ont bien eu lieu dans plusieurs facultés du pays. Le plus important reste peut-être celui qu'a vécu l'université de Tizi Ouzou, l'an dernier lorsque des futurs médecins ont protesté contre la «médiocrité» des programmes et la politique de «laisser-aller» caractérisant le système d'évaluation et des examens.


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