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Le livre de Yasmina Khadra adapté au théâtre
Entre «l'Attentat» et «Essadma», un gouffre
Publié dans Info Soir le 26 - 05 - 2009

Scène n Le public, nombreux, était au rendez-vous, cette année, de la 4e édition du Festival national du théâtre professionnel.
Le théâtre régional Abdelkader-Alloula d'Oran a ouvert, lundi, le bal, en présentant, en compétition (in), sa nouvelle production théâtrale qui a pour titre Essadma.
Adaptée du roman de Yasmina Khadra, L'Attentat, par Mourad Snouci et mise en scène par Ahmed Khoudi, la pièce, qui se déroule en Israël, est l'histoire de Amine, un médecin qui tente de comprendre les motivations de Sihem, son épouse martyre. Cette pièce qui met en relief la cause du peuple palestinien, rappelle notamment combien est insupportable l'oppression subie par ce peuple sur son propre territoire. Elle aborde aussi la question de l'impossible intégration pour les Arabes à l'image du médecin qui se retrouve, du jour au lendemain, sans nationalité.
Faisant appel à plusieurs comédiens, donc à plusieurs personnages, la pièce se déroule sur une scène presque vide, quasiment dépourvue de décor. Un panneau y est installé au fond et au milieu, servant de séparation, voire de frontières, entre deux espaces – il est d'ailleurs le seul élément permanent dans la représentation scénographique.
L'éclairage rend compte de la spatialité contenue dans la pièce et nous renseigne sur la nature du contexte dans lequel se déroule chaque séquence présentée. La lumière sert alors de décor.
An fait, la scénographie n'est pas vraiment physique – ou matérielle. Le décor est dans la lumière et dans la manière dont l'éclairage est focalisé sur les différents lieux de la scène.
Chaque type d'éclairage, selon la manière dont il est disposé, compose le décor – au plan symbolique – et renvoie à une spatialité qui la signifie. C'est ce jeu de lumière qui fait l'architecture scénographique de la pièce.
S'agissant du jeu, il se révèle toutefois long, lent et monotone jusqu'à créer une ambiance terne et ennuyeuse.
Les comédiens n'évoluent pas, stagnent jusqu'à s'enliser et patauger dans un échange de répliques itératives et dans un discours stérile et loin d'être convaincant. Le jeu, très peu convaincant, est, par ailleurs, linéaire, uniforme et figé tout comme la présence des comédiens qui, eux, ont failli à leur performance, celle de s'illustrer par le caractère, la personnalité et la psychologie du personnage que chacun interprète.
Le personnage est noyé dans une interprétation inerte et monocorde. Il y a un manque d'expressivité et de naturel dans le comportement scénique des comédiens.
Ces derniers reproduisent machinalement des gestes et un langage théâtral comme s'ils effectuaient un rituel : ils récitent le texte sur un ton puéril et plat et dénué d'émotion. L' absence totale de sentiments et de poésie rend le jeu léger ; celui-ci est, de surcroît, décousu : l'histoire est racontée par flashs et par bribes. Il n'y a pas un cheminement sensé et un raisonnement concluant et fonctionnel.


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