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A quoi servent les SGP ?
Des modes d'organisation sans effet sur le secteur économique public
Publié dans La Tribune le 03 - 03 - 2013

Les 1 000 milliards de dinars dégagés pour restructurer, assainir et relancer l'investissement dans le secteur économique public tarde à donner des résultats. Le blocage de l'industrie persiste alors que le besoin de lancer l'économie productive se fait de plus en plus ressentir. Cependant, rien de nouveau à signaler. Les rapports portant sur ces dossiers se suivent et se ressemblent d'ailleurs. Ce qui suscite des interrogations sur le rôle et les moyens des Sociétés de gestion des participations (SGP) dans le suivi et l'application des opérations de restructuration lancées en grande pompes depuis l'ère de Abdelhamid Temmar. Ces structures de décision économique n'ont pas atteint les objectifs fixés en matière de restructuration ni de privatisation.
Créées dans une conjoncture économique particulière marquée par les privatisations en remplacement des holdings, les SGP n'ont finalement pas réussi à déclencher le démarrage de l'économie nationale. Ce qui a poussé les responsables qui se sont succédé à la tête de l'industrie à revoir leurs copies à maintes reprises. Ainsi, dans le but d'accélérer la création d'entreprises championnes, un programme spécifique avait été arrêté par le gouvernement en 2009.
Chapeautée par Abdelhamid Temmar, l'opération visait à mettre en place des groupes performants et concurrentiels. Des plans de développement avaient été adoptés pour certaines entreprises qui ont fini par sortir de l'emprise des SGP dont certaines ont disparu au fil des ans. Car, pour rappel, elles étaient au total 28 SGP en 2002, le système des holdings publics et des fonds de participations. La nouvelle configuration du secteur public économique avait en effet donné naissance (en application des dispositions de l'ordonnance du 20 août 2001 relative à l'organisation, la gestion et la privatisation des EPE), en novembre/décembre 2002, à 1 318 entités juridiques (entreprises et unités), dont 334 filiales et 984 sous-filiales, organisées pour la plupart autour de 28 SGP (au départ, le secteur public de 47 grosses entreprises publiques et 28 d'entre-elles donc sont organisées en SGP).
En 2003, 4 nouvelles SGP avaient été créées pour gérer les zones industrielles (24 entreprises au total). Ce qui avait porté le nombre des SGP à 32. A partir de juin 2008, il y a un nouveau schéma de réorganisation du secteur public. A la faveur de la nouvelle architecture, les SGP seront donc remplacées par des Sociétés de partenariat et de privatisation (SPP). Il y a par ailleurs, la mise en place de Sociétés économiques de développement (SED), sociétés que l'Etat va accompagner dans leurs programmes d'investissements comme Saidal, Air Algérie, Snvi, Enmtv, Eniem. Le schéma prévoyait même la création de Sociétés de promotion industrielle (SPI).
A fin novembre 2008, le nombre d'entreprises publiques sous tutelle des SGP est passé de 1 200 à 870 à la faveur des privatisations opérées depuis 2005. Le changement de cap économique à travers notamment l'arrêt du processus de privatisation ne nécessite pas le maintien des SGP dont la mission au début consistait à préparer les entreprises publiques à la privatisation, suivre la liquidation des entreprises publiques dissoutes et négocier les opérations de partenariat. Il y a la réflexion de transformer les SGP en groupes industriels. L'initiative a commencé avec le groupe Gica.
En janvier 2010, la première opération par la transformation des SGP en groupement industriel a vu le jour. Et ce, à travers la transformation de la SGP des ciments en Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica) sous forme d'Entreprise publique économique (EPA) et sous forme d'une société par actions (SPA).
Cette entité a absorbé les cimenteries et les filiales de l'ex-SGP-Gica. Elle a été dotée d'un programme d'investissement de 180 milliards de dinars pour atteindre les objectifs assignés à ce changement de mode opératoire.
Il y a eu également, en avril 2010, la circulaire adressée aux membres du Conseil des participations de l'Etat (CPE), aux ministres ainsi qu'aux présidents des Assemblées générales des SGP et des entreprises publiques non affiliées. Cette circulaire a mis fin à l'autonomie des entreprises publiques. Il n'y a donc pas de grandes avancées. Mais des retours en arrière. De même qu'il n'y a pas eu la mise en place des champions nationaux relevant de différentes branches industrielles. Ni d'autres restructurations. Les SGP sont toujours là, mais en termes de résultats, c'est pratiquement le statu quo. Il faut dire aussi que sur le plan managérial très peu de changements sont intervenus. Appelés à faire fructifier le capital des entreprises, à intégrer l'entreprise publique dans la stratégie nationale de développement économique et industriel notamment par l'investissement et le partenariat, ces SGP n'ont pas relevé le défi. Tergiversations et absence de stratégie claire de développement économique expliquent, entre autres, la situation dans laquelle s'est retrouvée aujourd'hui la scène économique nationale. Face, à cette situation, faudrait-il rappeler la proposition du réseau Nabni consistant à mettre en place une agence des participations de l'Etat multisectorielle, avec une mission similaire à une société de capital-risque. S. I.


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