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La culture du «cash» entrave le développement du télépaiement
Paiement électronique en Algérie
Publié dans La Tribune le 16 - 06 - 2014

À l'ère de la technologie de pointe de l'Internet, les opérations de paiements en ligne sont devenues, dans plusieurs pays, une pratique courante. Appelé communément télépaiement, ce genre d'opération accompagnent désormais l'activité quotidienne de tous les secteurs d'activités. L'Algérie, qui ne peut rester en marge de ce boom technologique, essaye, un tant soit peu, de s'adapter à ces nouvelles formules.
Les secteurs pouvant être touchés directement et d'une manière profonde sont les banques et la poste. Les pouvoirs publics ont procédé à la généralisation graduelle de ce type de paiement depuis au moins trois ans. Le bilan de ces
opérations, quoique loin d'être parfait et généralisé, montre que quelques avancées ont été réalisées. Au niveau des banques, le progrès réside dans les cartes interbancaires et les distributeurs automatiques de billets (DAB).
Deux organismes sont chargés de suivre et d'encadrer cette modernisation. Il s'agit de l'Hôtel des monnaies, relevant de la Banque d'Algérie, et la Société
de transactions interbancaires et de la monétique (Satim), qui travaillent, d'ailleurs, en étroite collaboration. Et, dans le même sillage, l'Association
professionnelle des banques et établissements financiers (Abef) a annoncé, la semaine dernière, la création d'un Groupement d'intérêt économique de la monétique (GIE-monétique), dont la mission consiste à réguler le secteur de la monétique en Algérie. «À l'issue des travaux de l'assemblée générale extraordinaire de l'Abef, tenue le 2 juin 2014 à la résidence d'Etat Djenane El Mithak, le GIE-monétique a été créé et son assemblée générale constitutive a été réunie», a indiqué l'Abef dans le communiqué rendu public. Et le GIE-monétique «va permettre le pilotage de la stratégie de développement de la monétique visant la généralisation de l'usage de moyens de paiement moderne, dont la carte de paiement et le e-paiement», selon la même source. Présent à cette rencontre,
le ministre des Finances a rappelé que le gouvernement ne manquera pas
d'accompagner par des dispositions appropriées, l'action d'élargissement
de l'utilisation de moyens de paiement scripturaux...Toutefois, si la volonté de faire passer les opérations de retrait d'argent qui se font d'une façon manuelle à l'aide des chèques aux paiements et retraits par carte magnétique est affichée à plus d'un titre, il n'en reste pas moins que plusieurs entraves bloquent la réussite d'un tel projet. En effet, les spécialistes en la matière s'interrogent et doutent de la réussite dudit projet dans un environnement économique gangrené par le marché informel. En clair, la question qui revient sur toutes les lèvres concerne la possibilité d'instaurer ce nouveau mode de paiement dans un marché dominé à plus de 50% par l'informel. Cette
problématique mérite aujourd'hui une réflexion afin de convaincre les Algériens à troquer le cash contre la carte à puce. Comment ? Les mêmes sources l'expliquent par les réticences enregistrées chez les commerçants vis-à-vis de ce nouveau mode de paiement. Car, à l'exception des officines, de certains hôtels et des grandes surfaces de distribution situés dans les grandes villes du pays, les terminaux de paiement électronique n'arrivent pas en réalité à séduire grand monde. Et les chiffres
parlent d'eux-mêmes. Il existe aujourd'hui environ 4 000 terminaux de paiement électronique répartis à travers le territoire national. Vu l'étendue du pays, le nombre de cartes de paiement électronique en circulation frôle à peine le 1 000 000 ces derniers mois. Ces chiffres, qui ont mis à nu la réalité des choses, renseignent à quel degré les promesses des gouvernants sont fiables. La cause ? La réponse est simple : le commerce électronique ne va pas seulement limiter les transactions en cash mais il va surtout permettre une traçabilité des transactions commerciales. Donc, rares sont les commerçants qui adoptent ce nouveau mode de paiement électronique. Résultat des courses : le commerce électronique qui devrait faciliter le travail de l'administration fiscale, tarde à se généraliser. Car, par prolongement, les services des impôts n'auront
qu'à demander un relevé bancaire du commerçant pour connaître le montant exact des transactions effectuées durant l'année. Et là, il s'agit d'un véritable
cauchemar pour des milliers de commerçants qui trouvent très bien leur compte dans les transactions en «cash».
S. B.


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