A. Lemili Le président-directeur général de la Sonelgaz avait rassuré, il y a quelques semaines, les Algériens qu'ils ne feront pas les frais de coupures de courant durant l'été. A cette profession de foi du premier responsable du grand fournisseur d'énergie électrique, le directeur général de la société d'électricité de l'Est (SDE) lui a, au cours de la troisième semaine du mois de juin, emboîté le pas dans une conférence de presse ayant pour thème «Le bilan d'activité 2013» où il expliquait un déficit annuel de 10 milliards de dinars par les performances auxquelles tenait l'entreprise afin d'assurer les meilleures prestations aux usagers. Ce faisant, le même directeur général de la SDE demeurait confiant quant à un service sans accrocs pour la saison estivale. Las, les habitants des méga-cités du Khroub, en l'occurrence celles des 1600, 1039 et 1013 logements, ont rompu le jeûne dans le noir et les deux dernières cités le sont restées presque jusqu'à minuit. Une situation qui contraindra les habitants à fuir leurs très caniculaires appartements pour trouver refuge dans la fraîcheur de la rue. Bien entendu, nous avons tenté de prendre attache avec la première responsable de la communication de la SDE mais en vain, celle-ci ne décrochant visiblement pas son téléphone parce qu'il s'agissait certainement d'une journée de repos (sic). C'est donc sur le service de dépannage que nous nous sommes rabattus pour apprendre que des techniciens s'affairaient au rétablissement de l'énergie électrique et que cela n'allait durer que «quelques minutes» avec pour seule garantie de les croire sur parole. Il y a deux années pourtant, la même responsable de la communication était entrée dans une colère folle à la suite d'un article similaire de La Tribune au motif qu'elle aurait dû être contactée avant que ne soit publié l'article. Ceci, légitimement, en vertu du principe de déontologie et d'éthique professionnelle. Sauf qu'à l'époque cette démarche avait été respectée et que les informations qui nous ont été données a posteriori émanaient d'un responsable de la communication et plus précisément de celui de la direction générale de la SDE. Le tort du journal est que le journaliste se serait adressé à un subordonné et non pas au principal responsable. Qu'à cela ne tienne et ce qui a été fait dans la soirée de vendredi passé à l'endroit de la responsable concernée de la communication. Sauf que comme d'habitude elle est toujours aux abonnés absents. A. L.