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L'acupuncture, ou la médecine alternative
Cette pratique a prouvé son efficacité contre la douleur et le surpoi
Publié dans La Tribune le 12 - 10 - 2014

Pratiquée dans notre pays depuis les années 70 lorsque des médecins chinois l'y ont introduite, l'acupuncture reste une méthode méconnue par le grand public, celle-ci n'étant pas vulgarisée pour qu'on puisse en tirer profit. L'acupuncture est l'une des cinq branches de la Médecine traditionnelle chinoise (MTC), avec la diététique chinoise, la pharmacopée chinoise (herbes médicinales), le massage et les exercices énergétiques. L'acupuncture se base sur une approche énergétique et holistique. Des aiguilles insérées à la surface de la peau stimulent des points d'acupuncture précis afin de régulariser les fonctions physiologiques, organiques et psychiques ciblées. Cela permet de renforcer les processus d'autorégulation et de guérison qui se mettent normalement en branle lorsque l'organisme subit une agression (causée par un virus, un stress, une blessure...). Il existe une cartographie détaillée des points d'acupuncture et des méridiens ainsi que de leurs rôles pour rétablir la santé et l'équilibre du patient. Selon la Médecine traditionnelle chinoise, l'acupuncture permet de traiter, souvent en complémentarité avec d'autres pratiques, une variété de «déséquilibres» liés, entre autres, aux systèmes musculo-squelettique (arthrite, tendinite, bursite), respiratoire (bronchite, asthme), gastro-intestinal (calculs, diarrhée), nerveux (dépression, stress), etc. Elle contribue aussi à soulager divers maux courants (mal de tête, rhume, nausées), mais elle ne saurait guérir certaines maladies graves ni pallier des déficiences
génétiques. L'acupuncture pourrait également jouer un rôle important dans la
prévention des maladies. En maximisant l'activité fonctionnelle des viscères ainsi que la circulation des substances, elle permettrait d'équilibrer l'ensemble des systèmes de l'organisme. Cela ferait en sorte d'empêcher la maladie de trouver un terrain propice pour s'implanter. En général, l'effet d'un traitement d'acupuncture est relaxant. Même si les aiguilles sont, à première vue, peu invitantes, elles font rarement mal selon les acupuncteurs. Elles sont à peine 3 fois plus grosses qu'un cheveu et ont été conçues pour s'insérer dans la peau sans résistance. Habituellement, l'acupuncteur utilise de 1 à 15 aiguilles, qu'il laisse sur différents points pendant 15 à 40 minutes, selon le problème à traiter. On compare la sensation causée par l'aiguille à une piqûre de moustique. Mais il arrive qu'elle soit plus prononcée, allant du picotement léger à l'engourdissement, voire à une décharge électrique. Généralement, ces sensations ne durent toutefois que le temps de l'insertion de l'aiguille. D'ailleurs, certaines personnes s'endorment durant la séance. Cette thérapie est pratiquée à l'aide d'aiguilles fines et stérilisées, utilisables une fois et pour un seul patient. Le principe de la thérapie vise à influer sur certaines parties du corps pour rendre à celui-ci son équilibre naturel sans recours aux produits chimiques. Les points d'acupuncture sont regroupés en ensembles appelés méridiens. Ces points sont reliés entre eux de manière non linéaire. Les méridiens principaux sont au nombre de 12 et sont chacun associés à un organe (poumons, cœur, foie etc.). Ils débutent (ou se terminent) à l'extrémité d'un doigt (ou d'un orteil). Conformément au cours d'un fleuve, dont ils sont la correspondance sur le corps, ils grossissent depuis leur source (extrémité d'un doigt) vers le centre du corps. Ils disposent de nombreux affluents, ou méridiens secondaires, et nourrissent de leur énergie la chair, les muscles, les organes internes et la totalité du corps. Il existe 8 autres méridiens dits «extraordinaires» qui contrôlent l'activité des méridiens principaux, dont ils empruntent une partie du trajet et auxquels ils assurent certaines connexions. Ils ne sont pas directement reliés aux organes et entrailles et n'ont pas la structure et les ramifications des méridiens principaux. La médecine traditionnelle chinoise considère que la maladie est le résultat d'un blocage de l'énergie vitale. L'enjeu de l'acupuncture est donc de
rééquilibrer cette énergie en utilisant des aiguilles implantées en des points
spécifiques. L'acupuncture est de plus en plus utilisée dans diverses spécialités médicales, en complément des traitements médicamenteux. Il existe deux risques pour la pratique de l'acupuncture. Le premier est le risque d'hématome car on peut piquer parfois sept ou huit centimètres sous la peau. Le deuxième risque est l'aggravation des douleurs pendant 24 à 48 heures. Le risque infectieux est pratiquement nul. Il y a un risque au niveau du poumon, c'est le pneumothorax. Il y a de temps en temps une aiguille mal plantée, trop
profonde, trop perpendiculaire à la peau alors que quand on la met oblique, il n'y a pas de risque. Il n'y a par contre aucun risque de transmettre des maladies infectieuses avec l'acupuncture car on utilise des aiguilles neuves, jetées après usage. L'acupuncture est aussi l'une des plus anciennes techniques permettant, sans aucun danger, de perdre du poids. Elle a, de par ses résultats satisfaisants, été adoptée par nombre de médecins en Algérie. Mais elle reste tout de même méconnue du grand public. Il existe en Algérie un service dédié à cette pratique au niveau de l'hôpital Mustapha Bacha ainsi qu'à l'EHS de Ben Aknoun. Elle est pratiquée aussi dans les consultations des hôpitaux régionaux (une vingtaine), dans certains CHU (Alger, Oran, Constantine) et dans une vingtaine de cabinets privés. En Algérie, seuls les médecins pratiquent l'acupuncture. Cette pratique doit être «démocratisée» dans notre pays, car elle englobe plusieurs bienfaits et solutions pour des problèmes de santé et est considérée comme étant la meilleure alternative pour la médecine
conventionnelle.
A. K.


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