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Le label algérien entre l'esprit de la tradition et l'entreprise
Le développement de l'industrie en Algérie
Publié dans La Tribune le 17 - 11 - 2014

En dehors de tout ce qui se produit comme discours à propos de l'usine Renault Algérie, il y a une espèce de conscience nationale qui s'éveille. Dans tous les recoins de nos territoires, les citoyens aujourd'hui se posent des questions sur l'industrie, presque autant qu'ils causent sur la cherté des produits alimentaires, sur les victoires de l'EN, à propos de l'amélioration des programmes pédagogiques à l'école ou du droit à la participation populaire dans les affaires de la communauté. Les citoyens parlent le plus normalement du monde sur les possibilités que possède l'Algérie pour traiter ce volet du développement et la façon de l'envisager comme activité à entreprendre.
Tout le monde s'accorde pour reconnaître que le régime de la rente entraîne le pays, à moyen terme, vers sa ruine. Mais aujourd'hui, à la lumière de la réaction des uns et des autres sur l'enjeu autour de la Symbol, le problème est posé dans un langage direct et franc, qui dénonce l'importation tous azimuts. Maints ressortissants sont convaincus que beaucoup de produits de consommation courante peuvent être réalisés en Algérie, avec la matière et l'intelligence locales. Des produits alimentaires, vestimentaires ou destinés à l'habitation ou au transport, mais en même temps aussi des produits de l'outillage et de l'accessoire d'utilité domestique et professionnels. Capables de faire économiser des sommes considérables en devises et d'installer petit à petit, dans les divers domaines de l'activité manufacturière, le label algérien. Mais pour y parvenir, et c'est l'avis d'un grand nombre de citoyens ayant la connaissance et l'expérience dans la réalité industrieuse, le souci principal est de susciter l'engouement pour la «chose» industrielle. Et cela sous-entend la participation de l'entreprise, familiale ou PME, soit-elle.
Chez certains observateurs qui s'intéressent au programme de l'Etat pour le développement industriel, il y a cette vision «didactique», sur le plan de la sous-traitance, qui veut que pour tout projet pilote de réalisation en partenariat étranger d'un produit à multiples composants industriels, il faut prévoir un nombre déterminé de PME aptes à prendre en charge des volets entiers dans la chaîne de production de ce produit. Autrement dit, cette façon de voir dénonce le projet pilote en question en expliquant qu'il n'existe pas, pour l'instant, les PME sur qui compter. Pour le cas de Symbol toutes les PME de l'Algérie réunies ne peuvent pas bouger le petit doigt pour le moindre composant, sorti usine. Dans l'ensemble on reconnaît que l'entreprise française s'engage avec son fric en faisant travailler quelques centaines de salariés locaux et que tout autour des châssis de fabrication le savoir-faire est étalé pour qui sait observer les étapes de la réalisation. Au cas où demain un opérateur national s'intéresserait à la mise en place d'une usine de montage automobile. Dans le schéma qui est en train de se faire pour les divers articles électroménagers.
Le Patronat a son mot à dire
Mais il y a une autre vision -qui ne se fixe pas sur l'unité de production automobile d'Oued-Tlelat, à Oran, qui sort complètement de ce souci de considération sur la question du développement de l'industrie en Algérie. D'aucuns regardent, par exemple, plutôt, du côté du drone produit par une équipe de chercheurs à l'université de Sénia – toujours à Oran. Où dans le laboratoire d'aéronautique et des systèmes propulsifs de la faculté de génie mécanique de l'Université des sciences et des technologies d'Oran le premier drone algérien a été conçu. Il s'agit d'un premier projet sur trois programmes, réalisé dans toutes ses phases – études, conception et essais aéronautiques – par un groupe de cinq équipes de chercheurs en aérodynamiques, dans les domaines de la motorisation, les matériaux spécifiques, les structures de calculs et la problématique des turbulences dans les couches de l'atmosphère. Et donc ils ont réussi à fabriquer un prototype algérien de drone de type Hale (Haute altitude, longue endurance) en mesure de voler à 7 000 m d'altitude, avec une autonomie de 36 heures. Et caetera.
Selon cette catégorie de citoyens, qui pensent «les pieds sur terre» – ce qui pourrait s'apparenter à un paradoxe pour un objet volant – ce genre d'évènement doit attirer l'attention de tous les Algériens, les responsables de l'Etat au premier chef. Il dénote que le système de la mise au point du drone est du possible réalisable de l'Algérie. Et dont le produit est d'utilité multiple, dans le rôle de la surveillance des voies de communication, les autoroutes continues et sans agglomérations, en dehors de sa fonction de régulation des flux automobiles et la prévention des accidents, la surveillance des côtes, des frontières terrestres, notamment contre la contrebande et la migration clandestine. Et comme le stipule le vieux proverbe, «le jeu en vaut la chandelle», il n'y a absolument aucune raison pour que l'Etat ne mette pas toutes ses «chandelles» pour laisser éclairer cette réalisation algérienne. Lui donner les moyens nécessaires pour progresser et s'installer en tant que label national. Et permettre à des entreprises de s'accrocher, de se spécialiser dans les domaines y affairant. C'est maintenant au patronat de l'entreprise de voir comment se rapprocher de cette affaire du drone. Une occasion pour exprimer à l'Etat sa volonté de construire l'industrie nationale ensemble.
N. B.


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