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La sélection olympique palestinienne de football chaleureusement accueillie à Alger En prévision du match amical contre son homologue algérienne mercredi prochain
Un accueil magistral a été réservé à la sélection olympique palestinienne de football à son arrivée, jeudi dernier à Alger, pour affronter la sélection algérienne, mercredi prochain au stade 5-Juillet, en match amical. La délégation palestinienne a eu, en effet, droit à un accueil populaire des plus chaleureux au niveau de l'aéroport international Houari-Boumediene d'Alger. Un accueil historique qui démontre encore une fois le soutien indéfectible des Algériens à la Palestine. Ils étaient nombreux à accueillir, honorer et saluer cette sélection. Jamais une équipe adverse n'a eu droit à tel accueil et engouement populaire. Une centaine de supporters algériens brandissait le drapeau palestinien et chantait à la gloire de la Palestine. Les joueurs palestiniens ont été admirablement surpris et fortement émus par le nombre des accueillants qui ont créé une ambiance de fête avec, au menu, de chaleureux applaudissements et des youyou stridents au rythme de la zorna. «Nous sommes très heureux de voir nos frères algériens venir ici pour nous saluer. Tout Palestinien aurait aimé être à notre place. Les marques de sympathie des Algériens traduisent leur amour pour la Palestine et leur soutien à une cause qui est aussi la leur», a déclaré à l'APS le capitaine de la sélection palestinienne, Abdelatif El Bahdari. De son côté l'entraîneur algérien de l'équipe palestinienne Noureddine Ould Ali a affirmé que «c'est un accueil qui a vraiment touché les joueurs. On avait eu des échos et une petite idée sur l'accueil qui nous attendait, mais là, il n'y a rien à dire sauf bravo à mes compatriotes». L'équipe s'est ensuite déplacée au siège de l'ambassade de l'Etat de Palestine à Alger, où l'attendait le président de la Fédération palestinienne de football, Djibril Al Rajoub. D'autre part, un premier groupe de journalistes palestiniens, au nombre de cinq, chargé de la couverture du match est arrivé mercredi en Algérie. «Six autres journalistes sont attendus vendredi (hier ndlr) à Alger» a précisé la cellule média du ministère de la Jeunesse et des Sports. Des moyens importants ont été mis à la disposition de la sélection palestinienne. Les Palestiniens sont hébergés à l'hôtel Les Roses à Blida, où ils séjourneront jusqu'à dimanche. Le 15 février, les poulains de Noureddine Ould Ali éliront domicile au Centre technique national de la FAF, à Sidi Moussa, en compagnie de l'équipe d'Algérie. D'autre part, une réunion de coordination a regroupé, mercredi, au siège du MJS, des responsables du ministère de la Jeunesse et des Sports, de la Fédération algérienne de football (FAF), du Comité olympique et sportif algérien (COA) ainsi que le directeur général de l'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (OCO). Selon le DG de l'OCO, Youcef Kara, le stade 5-Juillet est «fin prêt» pour abriter cette joute amicale. «Les gradins du stade seront exploitables en totalité à l'occasion du match Algérie-Palestine. L'accès est gratuit pour le public et les portes seront ouvertes à partir de midi», a-t-il déclaré à l'APS à l'issue de la réunion de coordination. L'accueil réservé à l'équipe palestinienne est synonyme d'une bouffée d'oxygène pour cette dernière, car les athlètes et les équipes palestiniennes rencontrent souvent des difficultés, que ce soit dans le cadres des compétitions, qu'ils reçoivent dans les territoires occupés ou en déplacement. Certaines équipes refusent de faire le déplacement en Palestine occupée et préfèrent jouer sur un terrain neutre. L'exemple le plus illustratif est certainement le dilemme qu'a vécu la sélection palestinienne de football dans le cadre des matchs de qualification pour le mondial 2018. La sélection de l'Arabie saoudite a décidé de ne pas aller jouer contre la Palestine à Ramallah. Riyadh avait invoqué un «cas de force majeure empêchant son équipe de se rendre dans les territoires palestiniens», pour demander que le match se déroule sur terrain neutre. Cette demande avait été acceptée par le bureau du comité d'organisation de la Coupe du monde, présidé par le Français Michel Platini, assisté de deux membres du Bahreïn et du Koweït. Mais la Fédération palestinienne, par la voix de son président Jibril Rajoub, avait ensuite qualifié cette décision de «précédent dangereux et impossible à accepter, à aucune condition». Le comité d'organisation de la FIFA n'avait pas explicité les motifs de «force majeure» invoqués par la fédération saoudienne. A. K.