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Vie et mort de Mohamed Ali, ou une histoire de l'Amérique
Publié dans La Tribune le 05 - 06 - 2016

Ses ailes avaient séché depuis une éternité ; ses poings acérés avaient dû céder la place à des mains lourdes et tremblantes. Sa devise, «vole comme un papillon et pique comme une abeille» («Float like a butterfly and sting like a bee»), s'était imposée à travers les continents comme un redoutable slogan publicitaire. «Le plus grand», comme Mohamed Ali aimait se décrire lui-même, est mort, vendredi 3 juin à Phoenix (Arizona), d'une insuffisance respiratoire, à l'âge de 74 ans. Après trente-deux années, la maladie de Parkinson a fini par terrasser l'une des dernières icônes planétaires du sport.
Ses ailes avaient séché depuis une éternité ; ses poings acérés avaient dû céder la place à des mains lourdes et tremblantes. Sa devise, «vole comme un papillon et pique comme une abeille» («Float like a butterfly and sting like a bee»), s'était imposée à travers les continents comme un redoutable slogan publicitaire. «Le plus grand», comme Mohamed Ali aimait se décrire lui-même, est mort, vendredi 3 juin à Phoenix (Arizona), d'une insuffisance respiratoire, à l'âge de 74 ans. Après trente-deux années, la maladie de Parkinson a fini par terrasser l'une des dernières icônes planétaires du sport.
Ses sorties se faisaient rares ces dernières années. Son visage rond et son éternel air de chenapan appartenaient à l'histoire : il ne restait plus que l'image d'un vieil homme fatigué mais fier d'exposer son corps affaibli comme pour montrer – et démontrer – que la maladie ne pouvait atteindre l'ancienne gloire mondiale de la boxe. Orgueilleux, arrogant jusqu'au plus profond de sa peau. Mohamed Ali était un être à part, un duelliste hors catégorie à la beauté insolente.
Ali, c'est d'abord un style. Avec lui, la boxe était une chorégraphie : il était le chef d'orchestre de son propre combat, son adversaire devant se contenter de tenir la partition. Sa respiration était une musique que le public ne se lassait pas d'écouter dans les arènes les plus mythiques. Ali était un garçon qui dansait comme en apesanteur sur un ring, un cogneur de plus de 90 kg qui a marqué à coup de «jab» l'histoire du noble art.
Scénario hollywoodien
La vie de cet athlète hors norme a tout d'un scénario hollywoodien : celui d'un «mauvais Noir» qui allait corriger une Amérique blanche et raciste. Mohamed Ali était ce genre de type, complexe et fascinant, qui aurait pu être croqué dans l'un des romans noirs du grand écrivain afro-américain Iceberg Slim. Dans ses livres, la destinée des personnages épouse l'histoire des Etats-Unis, celle qui opposa pendant tant de décennies les Noirs et les Blancs. Ali est le témoin de cet affrontement et en sera l'un des symboles les plus frappants.
Ali, c'est aussi une belle et grande gueule qui n'hésite pas à martyriser – avec sa verve ou ses poings – les adversaires qui lui avaient manqué de respect. Ali est né à Cassius Clay à Louisville, dans le Kentucky, le 17 janvier 1942 dans un milieu, jure-t-il, pauvre même si sa famille a toujours préféré le terme «modeste». Son père, Cassius Marcellus Clay senior, peint des affiches publicitaires et Jésus, qu'il aime dessiner «blanc aux yeux bleus». Sa mère Odessa, femme de ménage chez de riches Blancs, élève ses deux garçons.
Une machine à distribuer les droites
Pour Cassius, l'école n'a rien d'épanouissant. La rencontre avec la boxe viendra en octobre 1954 lorsque à la fête du sport de son école, on lui vole son vélo, un Schwinn rouge et blanc. En pleurs, le jeune Cassius s'empresse de trouver un policier qui pourrait enregistrer sa plainte. Le voilà guidé vers le Columbia Gym, un club de boxe tenu par Joe Martin, qui est… policier. Joe Martin écoute le garçon. Le frêle Clay rêve d'attraper le voleur : il veut se venger, le punir d'avoir osé voler sa bécane. «Tu devrais apprendre à te battre avant de commencer à te battre», lui répond Joe Martin. Quelques semaines plus tard, le voilà sur un ring pour affronter Ronnie O'Keefe dans un… show télévisé. «Tomorrow's Champions» est une émission de la chaîne locale où les combattants de Joe Martin sont souvent invités. Cassius gagne sur décision de l'arbitre mais quelque chose en lui a changé. «Tout d'un coup, j'ai eu une nouvelle vie», déclarera plus tard le boxeur.
Le policier va s'occuper de Clay, l'emmener sur les plus hautes marches des podiums jusqu'à sa médaille d'or olympique, catégorie mi-lourds (75-81 kg), aux Jeux de Rome en 1960. Son palmarès chez les amateurs est vertigineux : 108 combats, 100 victoires, deux Golden Gloves…
Cassius Clay, du haut de ses 1,91 mètre, est une machine à distribuer les droites et les vannes provocatrices. Quand un journaliste russe lui demande aux Jeux de Rome ce qu'il pense de la ségrégation dans son pays, il répond : «Dites à vos lecteurs que nous avons des gens qualifiés qui travaillent à cela et je ne suis pas inquiet sur l'issue. Pour moi, les Etats-Unis sont toujours le plus grand des pays y compris le vôtre. Il peut être difficile de trouver quelque chose à manger parfois, mais de toute façon, je ne combats pas les alligators et je ne vis pas dans une hutte de terre.»
Le «boxeur poète»
Le garçon va affûter ses répliques, s'affirmer en devenant professionnel. Le voilà entre les mains savantes d'Angelo Dundee, son nouvel – et dernier – entraîneur qui, tout au long de sa longue carrière, coachera une dizaine de champions du monde. Cassius enchaîne les victoires (19) avant son premier championnat du monde, prévu à Miami, le 25 février 1964, face au «vilain ours» Sonny Liston. Liston, 32 ans, est donné favori à huit contre un. Cassius est déjà surnommé le «boxeur poète», il se dit déjà «le plus beau, le plus grand». Et à la surprise générale, c'est le jeune apollon de 22 ans qui pousse son aîné, blessé à l'épaule gauche, à l'abandon avant la reprise du 7e round. Durant le combat, Sonny avait tenté d'aveugler le rejeton pour éviter de finir humilié dans les cordes. Liston touchera 1,150 million de dollars et Clay 650 000 dollars pour son premier sacre.
Mais pour la presse, ce combat est une «combine». Le Sénat américain demande une enquête. La World Boxing Association réclame qu'on retire à Clay son titre pour avoir signé une revanche avant même d'avoir rencontré Sonny Liston et pour son comportement hors du ring qualifié de contre-exemple pour la jeunesse. «Je suis jeune, je suis beau, je suis rapide, je suis joli, et je ne peux absolument pas être battu», lance-t-il comme pour narguer la vieille garde de la boxe.
Cette année-là, Cassius Clay n'existe plus. Il exige qu'on l'appelle Cassius X, renonçant ainsi à son nom d'esclave légué par d'anciens propriétaires blancs. Il fréquente un certain Malcolm X, et la secte politico-religieuse la Nation of Islam dirigée par Elijah Muhammad. Cassius X devient Mohamed Ali et exige qu'on l'interpelle uniquement par son nom musulman. Il se rend à La Mecque. Et il est reçu plusieurs fois par le président égyptien Nasser.
La revanche Liston-Ali se profile. Et le 25 mai 1965, à Lewiston, dès le premier round, Liston tombe. «Debout et bats-toi, enfoiré», lance Ali. C'est la victoire la plus rapide de l'histoire des championnats du monde des poids lourds. Le coup de poing fatal – surnommé «le coup de poing fantôme» – est si furtif que personne ne semble l'avoir vu dans le public. Encore une fois, le combat est controversé au point que le New York Times demande «l'interdiction» de la boxe. Et on rappelle les liens qui rapprochent Liston à la pègre…
Opposant farouche à la guerre au Vietnam
Ali défendra neuf fois son titre. Avec succès. Mais la guerre du Vietnam le rattrape en 1966. Il refuse d'aller au front car sa religion le lui interdit. Pour lui, «les Vietcongs sont des Asiatiques noirs», et il n'a pas à «combattre des Noirs». Il est condamné le 21 juin 1967 à cinq ans de prison et 10 000 dollars d'amende. On lui retire son titre et sa licence de boxe. Il ne sera pas incarcéré, mais ses détracteurs – à commencer par le gouvernement américain – veulent mettre son palmarès au cimetière des champions déchus.
D'une éloquence insolente, Ali parle, fait le tour des universités, devient un opposant farouche à la guerre au Vietnam et, aux côtés de Malcolm X (assassiné en 1965) ou de Martin Luther King (assassiné en 1968), une figure du mouvement pour les droits civiques. «Ici, dans ma ville natale, de Louisville, nous sommes privés de liberté. Mais aujourd'hui, on nous demande d'aller dans un autre pays afin d'y offrir nos vies pour la liberté des autres», dénonce-t-il.
Ali ne baisse pas la garde. En 1970, on lui réattribue sa licence, un tribunal ayant reconnu qu'une condamnation pour insoumission ne justifiait pas qu'on lui retire son moyen d'existence. Le ring retrouve son maître et Ali enchaîne de nouveau les combats et les victoires. Une seule chose l'obsède : la reconquête du titre. Le 8 mars 1971, au Madison Square Garden de New York, deux boxeurs invaincus vont s'affronter dans le «combat du siècle». Ali contre le champion du monde en titre, Joe Frazier.
Pour Ali, Frazier est un «usurpateur». A lui de reprendre sa ceinture. Et pourtant, Ali va perdre ce duel aux points. Il lui faut alors repartir de zéro, affronter des seconds couteaux, des anonymes, des inconnus. Un long chemin pour devenir le challenger numéro un. L'ancien champion a vieilli et est moins agile. Mais l'homme vole encore comme un papillon et pique toujours comme une abeille. Cette année-là, la Cour suprême des Etats-Unis innocente définitivement Mohamed Ali : ses convictions – considérées comme politiques – ont fini par mettre KO le gouvernement américain.
L'Afrique, un retour aux sources
Mais voilà, en 1973, face à Ken Norton, il perd une deuxième fois et quitte le ring avec une mâchoire fracturée. L'homme n'est pas abattu, et remonte sur le ring : il prend sa revanche sur Norton, puis sur Frazier et défie le champion du monde George Foreman. C'est probablement le combat le plus emblématique de sa carrière et le plus mythique de la boxe : c'est au Zaïre, à Kinshasa, grâce aux 10 millions de dollars du président Mobutu promis aux deux protagonistes, et grâce à l'entregent du promoteur de combats Don King, que les deux hommes vont s'affronter. L'Afrique, un retour aux sources. Dans les rues poussiéreuses de Kinshasa, Ali redécouvre brutalement sa notoriété et réalise qu'il a participé, d'une certaine manière, à changer le monde en refusant d'aller se battre au Vietnam. «Ali boumayé» («Ali, tue-le»), hurle-t-on lorsque l'on croise sa grande silhouette.
Foreman, 25 ans, est surpuissant, invaincu. «Foreman est lent comme un train de marchandises», ironise Ali. Mais en réalité, Ali n'est plus aussi rapide. Il va adopter une étonnante stratégie pour vaincre. Sous une chaleur étouffante, dans un brouhaha étourdissant, il va encaisser pendant sept rounds les coups rageurs de son adversaire jusqu'à que ce dernier s'épuise. Et au huitième round, Ali se lâche et envoie, le 30 octobre 1974, devant 100 000 personnes, Foreman au tapis. Dix ans après son premier titre, à 32 ans, Ali redevient «le plus grand» après un combat surnommé «The Rumble in the Jungle» («Le grondement de la jungle»).
Mohamed Ali défendra dix fois de suite son titre avant de le concéder aux points le 15 février 1978, à Las Vegas, face à Leon Spinks, 24 ans. Sept mois plus tard, il le reprendra, pour la troisième fois. Ali a 36 ans. Toujours aussi beau, mais moins flamboyant, il veut prendre sa retraite mais Don King sait comment lui parler. Ali n'est plus qu'une valeur marchande, il n'est plus ce boxeur lumineux. Il perd au 10e round contre son ancien partenaire d'entraînement Larry Holmes, en octobre 1980. Pour son coach, Angelo Dundee, «le petit jeu est terminé !» C'est la première fois qu'Ali perd avant la fin du match. Il combattra encore en 1981 avant de dire adieu aux cordes après vingt et un ans de professionnalisme. Son palmarès chez les pros : 61 combats, 56 victoires – dont 37 par KO – et 5 défaites.
Quatre mariages et neuf enfants
Tout au long de sa carrière et surtout vers la fin des années 1970, Ali a encaissé des centaines de mauvais coups – parfois lors d'un seul combat – comme lors du violent «Thrilla in Manilla» («Frisson à Manille») aux Philippines face au «Gorille» Frazier, en 1975. En 1984, on lui diagnostique la maladie de Parkinson. L'homme consacre alors son existence à délivrer un message de paix, celui qu'il dit avoir trouvé dans l'islam. Il a une étoile sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles. Mais elle est accrochée sur un mur à l'entrée du Kodak Theater, et non placée sur le trottoir comme pour les autres stars car il ne souhaite pas qu'on piétine le nom du prophète.
Sa vie personnelle ressemble étrangement à ses titres douloureusement conquis. Il s'est marié quatre fois et a eu neuf enfants. Une de ses filles se fera un prénom dans la boxe : Laila Ali sera au début des années 2000, championne du monde des poids super-moyens et mi-lourds (24 combats, 24 victoires dont 21 par KO).
Ali passa sa vie de boxeur à dénoncer le racisme et la ségrégation dans son pays. Paradoxalement, en vieillissant, l'anticonformiste finit par incarner «l'establishment» tant décrié : il est reçu à la Maison Blanche et par d'autres chefs d'Etat. Il voyage à travers le monde pour jouer, parfois, les médiateurs comme, en 1990, lorsqu'il obtient de Saddam Hussein la promesse de la libération de quatorze Américains pris en otage. Il est aussi fait messager de la paix par les Nations unies, en 1998, pour avoir consacré sa vie à «rapprocher les peuples de la planète en leur vantant les vertus de la réconciliation, quels que soient leurs race, religion ou âge. Au fil des ans, M. Ali s'est fait l'avocat des plus démunis et a accompli un travail humanitaire considérable dans le monde en développement». L'icône sportive devient aussi icône publicitaire et l'égérie de prestigieuses marques de luxe. Lucide sur les louanges qui lui étaient adressées, Mohamed Ali-Cassius Clay avait lancé : «Dans cent ans, on dira que j'étais blanc, c'est ce qu'ils ont fait à Jésus.»
Les dates (nécro Mohamed Ali)
17 janvier 1942 Naissance à Louisville (Kentucky)
1960 Champion olympique des mi-lourds aux Jeux de Rome
1964 Champion du monde des poids lourds, il se convertit à l'islam. Cassius Clay devient Mohamed Ali
1967 Condamné à cinq ans de prison et à 10 000 dollars pour insoumission. Sa licence et son titre lui sont retirés
1971 Blanchi par la Cour suprême
1974 Champion du monde des poids lourds
1978 Perd son titre et le regagne la même année pour la troisième fois
1981 Arrête la boxe
1984 Diagnostic de la maladie de Parkinson
3 juin 2016 Mort à Phoenix (Arizona)
M. K.
In lemonde.fr


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