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L'Egypte espère l'aide du FMI
Pour redresser son économie
Publié dans La Tribune le 24 - 08 - 2016

Le Fonds monétaire international (FMI) s'apprête à voler au secours de l'Egypte, dont l'économie est au bord de la banqueroute. L'équipe d'experts dirigée par Chris Jarvis et le gouvernement égyptien travaillent actuellement à sécuriser le financement de la moitié des 12 milliards de dollars (10,6 milliards d'euros) de prêt pour lequel un accord préliminaire a été signé le 11 août.
Le Fonds monétaire international (FMI) s'apprête à voler au secours de l'Egypte, dont l'économie est au bord de la banqueroute. L'équipe d'experts dirigée par Chris Jarvis et le gouvernement égyptien travaillent actuellement à sécuriser le financement de la moitié des 12 milliards de dollars (10,6 milliards d'euros) de prêt pour lequel un accord préliminaire a été signé le 11 août.
Le Caire espère un coup de pouce de ses parrains du Golfe ainsi que des institutions financières internationales pour obtenir les garanties nécessaires à la finalisation de cet accord, a précisé le Premier ministre, Chérif Ismaïl, à l'agence Bloomberg. Une fois ces engagements obtenus, le bureau exécutif de l'institution de Washington devrait donner son aval à un prêt au taux de 1,5%, étalé en trois tranches annuelles de 4 milliards de dollars.
La signature de l'accord préliminaire a été précédée de deux semaines de discussions intenses entre le gouvernement égyptien et le FMI sur le programme économique que Le Caire entend mener pour réduire le déficit budgétaire, la dette publique et l'inflation. «L'Egypte est un pays solide avec un fort potentiel, mais il rencontre des problèmes qui doivent être résolus urgemment», a commenté Chris Jarvis.
Les revenus du canal de Suez ont plongé
L'octroi de ce prêt rend inévitable la mise en œuvre de réformes qui n'ont été que timidement engagées depuis l'arrivée au pouvoir du président Abdel Fattah Al-Sissi, en mai 2014. L'Egypte compte, en outre, sur la Banque mondiale, le marché des obligations et les accords bilatéraux pour réunir, sur trois ans, les 21 milliards de dollars nécessaires au redressement de son économie.
Les grands projets promus par le président Sissi n'ont pas été à la hauteur des promesses.
Depuis la chute de l'ex-président Hosni Moubarak, en février 2011, et les troubles politiques qui ont suivi, l'économie égyptienne est en chute libre. Après l'arrivée au pouvoir du maréchal Sissi, le pays a été maintenu à flot par plus de 20 milliards de dollars d'aide des puissances du Golfe, de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis en tête. Mais leur générosité s'est érodée face à l'incapacité du gouvernement Sissi à remettre l'économie sur les rails. Les réformes lancées en 2014 pour réduire les subventions étatiques, augmenter les taxes et faciliter l'environnement d'investissement ont été en grande partie suspendues.
Les grands projets promus par le président Sissi n'ont pas été à la hauteur des promesses. Les revenus du canal de Suez ont ainsi plongé depuis le doublement de la voie maritime, en août 2015. Un an et demi après les espoirs suscités par la conférence économique de Charm El-Cheikh en mars 2015, les investisseurs étrangers ne se pressent pas sur le marché égyptien. Les investissements étrangers n'ont représenté que 3,1 milliards de dollars en 2015-2016, contre 2,6 milliards de dollars l'année fiscale précédente (close fin juin).
La menace terroriste, qui s'est matérialisée avec l'attentat perpétré par l'organisation Etat islamique (EI) contre l'avion russe de la compagnie Metrojet au-dessus du Sinaï, en octobre 2015, a affecté le secteur touristique, qui représentait encore 11,3% du produit intérieur brut (PIB) en 2015.
Grogne sociale
L'Egypte a ainsi vu ses réserves en devises étrangères fondre à 15,5 milliards de dollars en juillet 2016, leur plus bas niveau depuis seize mois. Pour l'année fiscale 2015-2016, les déficits commercial et budgétaire ont atteint respectivement 7% et 11,5% du PIB. Le déficit de la balance des paiements a triplé en un an, pour s'établir à 3,4 milliards de dollars. Fortement dépendante des importations – notamment pour le blé et les hydrocarbures –, l'Egypte a aussi vu ses exportations chuter de 26%. La croissance du PIB a été divisée par deux, à 4,2%. L'inflation a atteint près de 14% et le taux de chômage frôle les 13% (près du double chez les jeunes).
L'octroi du prêt du FMI devrait s'accompagner de mesures d'austérité, que le gouvernement a retardées de crainte d'attiser la grogne sociale. Plusieurs partis politiques, organisations de la société civile et personnalités ont exhorté le président Sissi à suspendre les discussions avec le FMI.
Le chef de l'Etat a toutefois défendu la nécessité de «mesures économiques drastiques» et promis de maintenir les subventions pour ceux qui en ont besoin. Selon le Programme des Nations unies pour le développement, 26% des 90 millions d'Egyptiens vivent sous le seuil de pauvreté, et plus de la moitié sont considérés comme pauvres par l'organisme national de statistiques, Capmas.
Projet de TVA
Le budget présenté en mars par le Premier ministre pour l'année fiscale 2016-2017 prévoit une réduction de 14% de la part des subventions étatiques. Les subventions aux carburants – qui comptaient pour 20% des dépenses publiques entre 2011 et 2014 avant un premier volet de coupes – pourraient être de nouveau réduites. Début août, une hausse des prix de l'électricité de 25% à 40% a été annoncée.
Après avoir voté, fin juillet, la réforme de la fonction publique, le Parlement se penche actuellement sur l'introduction d'une taxe sur la valeur ajoutée. Des députés réclament la baisse de son taux, fixé à 14% par le ministre des Finances, Amr El-Garhy, pour limiter les risques inflationnistes.
Le représentant du FMI, Chris Jarvis, a salué l'introduction de cette taxe, insistant toutefois pour ne pas étendre la liste des exemptions, fixée à 52 produits alimentaires, laitiers et pétroliers. Il a également plaidé pour que la Banque centrale laisse fluctuer la livre égyptienne, actuellement surévaluée face au dollar.
H. S.
In lemonde.fr
Les Emirats vont déposer 1 md de dollars à la Banque centrale d'Egypte
Les Emirats arabes unis ont annoncé lundi qu'ils allaient effectuer un dépôt d'un milliard de dollars à la Banque centrale d'Egypte pour une durée de six ans, alors que le Caire fait face à une forte pénurie de dollars et une chute de ses réserves de change.
Négocié avec le Fond monétaire international (FMI), un prêt de 12 milliards de dollars sur trois ans doit encore être avalisé après un accord préliminaire annoncé à la mi-août.
En contrepartie, les autorités devront adopter des réformes économiques drastiques et réduire leurs coûteuses subventions publiques.
En mars 2015, les Emirats avaient promis quatre milliards de dollars à l'Egypte, un dépôt de deux milliards à la Banque centrale et deux milliards d'investissements pour stimuler l'économie, mise à mal par l'instabilité politique et les violences depuis la révolte de 2011 qui a chassé Hosni Moubarak du pouvoir.
La pénurie de dollars a entraîné une hausse des prix ou une pénurie de certains produits, notamment des médicaments, les importateurs peinant à obtenir les devises étrangères vitales pour leurs activités.
A la mi-mars, la Banque centrale égyptienne avait dévalué de 14,3% la livre égyptienne, portant le taux de change de la monnaie égyptienne de 7,83 à 8,95 EGP pour un dollar. Mais sur le marché noir, ce taux est bien plus élevé.
Les monarchies du Golfe ont versé quelque 20 milliards de dollars en aide à l'Egypte après la destitution par l'armée du président Mohamed Morsi en 2013, sans que les autorités égyptiennes ne réussissent toutefois à relancer l'économie du pays.


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