Les membres du Conseil de la nation, ont, lors d'une séance plénière, adopté, mercredi dernier, les deux projets de lois relatifs, à la sécurité routière, pour le premier, et aux Douanes pour le deuxième. Le lendemain, jeudi, la séance plénière a poursuivi ses débats, consacrés cette fois, aux questions orales, adressées par les sénateurs aux ministres. Les Affaires religieuses, les Transports et les Travaux publics, l'Intérieur et les Collectivités locales, l'Education nationales, et les Ressources en eau et l'Environnement étaient les départements concernés. Les membres du Conseil de la nation, ont, lors d'une séance plénière, adopté, mercredi dernier, les deux projets de lois relatifs, à la sécurité routière, pour le premier, et aux Douanes pour le deuxième. Le lendemain, jeudi, la séance plénière a poursuivi ses débats, consacrés cette fois, aux questions orales, adressées par les sénateurs aux ministres. Les Affaires religieuses, les Transports et les Travaux publics, l'Intérieur et les Collectivités locales, l'Education nationales, et les Ressources en eau et l'Environnement étaient les départements concernés. Les ministres des Affaires religieuses, Mohamed Aissa, et des Transports, Boudjemaâ Telai, ont quitté l'hémicycle sans faire aucune déclaration à la presse. Par contre, le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui, est, lui, revenu, sur la violence dans la société et «l'importance cruciale» que le gouvernement accorde dans la lutte pour son éradication. «Le gouvernement accorde une importance cruciale à la lutte contre la violence dans la société, sous toutes ses formes, à l'instar de la violence dans les stades et la violence routière, à travers la prise de plusieurs mesures», a-t-il déclaré. En réponse à la question orale qui lui a été adressée par un sénateur du FLN, il ajoute : «D'autres mesures seront prises et des stratégies élaborées. La garantie de la sécurité du citoyen, la protection de ses biens, la préservation de la stabilité et de la tranquillité publique sont nos principales priorités», a assuré le ministre. La ministre de l'Education, Nouria Benghabrit a, quant à elle, montré sa totale disponibilité, dans un point de presse, en marge de la plénière, répondant à toutes les questions des journalistes. Interrogée sur les retards que les intempéries ont générés ces derniers jours dans certaines régions du pays, Mme Benghabrit a assuré que «la mission des enseignants et inspecteurs du secteur est l'éducation. Chaque enseignant, saura comment récupérer les cours perdus durant ces intempéries », a-t-elle estimé, assurant que lors de sa dernière rencontre avec les inspecteurs, «un programme spécial rattrapage des cours a été élaboré», notamment, a-t-elle précisé, «dans certaines matières». Et, a-t-elle ajoutée : «Le rattrapage des cours ne représente aucun problème pour le secteur». Après la rencontre de l'intersyndicale avec le ministère du Travail, les syndicats se sont montrés «peu satisfaits» des garanties des ministres, décidant ainsi de maintenir la grève générale du 28 du mois courant. Ce qui a, en partie, amené Mme Benghabrit à anticiper les évènements, entamant des rencontres bilatérales avec ses partenaires sociaux. Débuté mardi dernier avec la participation du bureau de la Fédération nationale des travailleurs de l'Education (Fnte) affiliée à l'Union nationale des travailleurs algériens (Ugta), Mme Benghabrit a indiqué que le critère de sélection des syndicats reste «l'ancienneté», affirmant qu'elle accueillera les autres syndicats dans les prochaines semaines. «Il y a plusieurs problèmes dans le secteur et chaque syndicat les pose de son côté et de sa propre vision», a-t-elle reconnu, promettant que «les efforts nécessaires seront fournis pour des solutions possibles». Cependant, a-t-elle souligné, «les carences soulevées par les syndicats, n'existent pas dans tout le secteur ni dans toutes les régions ou écoles que compte le pays». Ces problèmes, a-t-elle ajouté, «seront traités au cas pas cas». La ministre a été également sollicitée pour commenter l'accusation de l'ancien ministre des Affaires religieuses, Abdellah Ghoulamllah. Ce dernier, a qualifié, la semaine dernière, lors de son passage au Forum du confrère arabophone Echaâb, l'école algérienne de «sinistrée». «Ce n'est pas la première fois…», a-t-elle regretté, refusant la polémique en préférant répondre à sa manière. «Notre département compte procéder à une analyse globale des résultats obtenus au niveau des établissements scolaires, en comparant leur évolution chaque année dans chaque établissement pour savoir s'il y a progrès ou recul. C'est ce qui est important», a-t-elle conclu. A. B.