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Une absolue refonte de l'environnement
Football
Publié dans La Tribune le 15 - 03 - 2009


Photo : Zoheïr
Par A. Lemili
Il nous semble primordial de donner deux exemples pour parler de la manière la plus plausible, à notre sens s'entend, de la question du football professionnel en Algérie et surtout du type d'environnement dans lequel il est appelé à s'implanter si tant est qu'il le sera effectivement. Il y a quinze ans, Marc Keller, footballeur professionnel du Racing de Strasbourg, s'expatriait en Allemagne pour évoluer au sein de Karlsruhe en Bundesliga. Il tiendra approximativement les propos suivants à un journal spécialisé français : «Je pensais être un professionnel accompli au Racing. J'ai compris qu'il ne suffisait pas de chausser des crampons, de jouer 90 minutes, de faire son boulot convenablement dans la mesure du possible et d'encaisser sa mensualité. Le professionnalisme, le vrai, c'est aussi préparer à partir de la veille l'entraînement du lendemain, vérifier le contenu de son sac, veiller à ne pas veiller, se lever le matin, faire les gestes habituels et, surtout, ne pas oublier de revérifier le sac au cas où il manquerait quelque chose, ensuite prendre le bus avec les camarades, s'entraîner et refaire les mêmes ou d'autres gestes que je n'avais pas l'habitude de faire ailleurs et qui font qu'on est professionnel jusqu'au bout des ongles.» Rabah Madjer dira pratiquement la même chose à partir de sa vraie première expérience professionnelle avec le FC Porto et après le Racing Matra Paris. En fait, le football professionnel est avant tout une attitude civilisée qui vient en complément d'un talent inné exercé par des individus et appelé parfois à être disciplinés sur le terrain pour s'inscrire et à obéir à un code dans un cadre global et une organisation stratifiée où répartition des rôles et attributions départagent les uns et les autres parmi les acteurs de l'ensemble. Et tout cela donne la magie que tous les Algériens suivent dans un réflexe pavlovien
hebdomadairement renouvelé face au tube cathodique. Est-il alors besoin de préciser les championnats étrangers ? Alors, l'environnement tel qu'il se présente à l'heure actuelle en Algérie est-il propice à une harmonie du genre ? Franchement non ! Sinon, il relève, malgré toute la bonne volonté que les nouveaux dirigeants de la fédération affirment avoir, de la gageure d'espérer
installer un tel décor dans les années qui suivent compte tenu de l'immense retard accusé en la matière. D'ailleurs, est-il
envisageable de redonner une virginité au sport le plus populaire en le confiant à une équipe sortie sur une série d'échecs il y a déjà quatre années ? Même si d'aucuns affirment que des enseignements auraient été tirés. Et il ne faudrait surtout pas se leurrer, la bonne volonté ne suffira pas tant que persistera une dramatique absence d'écoles de formation ou au minimum la prospection, la raréfaction des stades et si tant est que ceux qui existent réunissent des conditions normales pour accueillir la compétition, des conditions qui éviteront des débordements à partir des gradins et des tribunes, lesquels inéluctablement rejaillissent sur les acteurs du terrain, l'arbitrage, le maintien de la sécurité avec un certain professionnalisme aussi bien chez les éléments du service d'ordre officiel que ceux des comités de supporters ou autres stadiers, un arbitrage à la hauteur non pas seulement sur le plan technique mais qualifié sur le plan intellectuel, des dirigeants au-dessus de tout soupçon mais également et surtout des présidents à la vocation de manager qui ne viendraient pas au football comme on va aux petites combines, des cadres de l'administration compétents et désintéressés. Il ne serait pas aussi exagéré d'inclure comme l'un des critères de choix ou d'élection la qualité confirmée de passé footballistique à chaque candidat à la présidence d'un club. Reste, néanmoins, la grande inconnue : le public. Au stade où en est la situation, il semble pratiquement irrécupérable en ce sens que toutes les tares qu'il véhicule échappent totalement à la question dans la mesure où les réponses sont à chercher ailleurs, autrement dit au sein même d'une société qui a perdu valeurs et repères. En conclusion, le gâchis est d'une telle dimension qu'il serait farfelu de prendre un quelconque engagement visant à redresser la situation et ce ne sont pas des décisions prises en vase clos par de nouveaux anciens élus euphoriques, ou encore une batterie de textes réglementaires qui en seraient la panacée. Pour l'anecdote, Marc Keller est aussi bac+5. Il s'avérait nécessaire de le préciser car une grande partie des footballeurs algériens des années soixante et soixante-dix étaient des universitaires et des vrais. Et qui ne se souvient de Lalla,
Abdouche, Aïssaoui, Bachi, Adlani et Saadane … ? Ceux qui ne l'étaient pas occupaient un emploi de fonctionnaire auquel ils faisaient honneur et qui en ont obtenu des consécrations professionnelles a posteriori.


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