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Les communes côtières peinent à assurer le minimum requis
Béjaïa
Publié dans La Tribune le 24 - 06 - 2009


De notre correspondant à Béjaïa
Kamel Amghar
La saison des vacances est déjà là. Bien en place. L'ambiance estivale, au bord de la mer et sur les sites naturels environnants, est à la fête et à la détente. Venant des wilayas limitrophes, des contingents d'estivants ont déjà choisi les côtes de la wilaya de Béjaïa pour leur séjour. Baignades, visite des villes et villages de la région, sorties dans la nature, à chacun ses préférences pour décompresser et s'offrir du bon temps. Dans les 34 plages autorisées à la baignade, les personnels de la Protection civile chargés de la surveillance sont à leurs postes. Durant les week-ends, l'affluence se gonfle sensiblement. Les jeudi et vendredi, des dizaines de bus, de fourgons et véhicules légers cheminent le long de la RN9 (Béjaïa-Sétif) et de la RN26 (Béjaïa-Bouira) en direction des stations balnéaires. Cependant, les APC ont beaucoup de soucis pour offrir un bon cadre de vie à tout ce beau monde. La sécurité, l'hygiène, les commodités élémentaires, les insuffisances existent toujours. Malgré les légères améliorations constatées cette année, en termes d'organisation et d'animation de certaines plages dites pilotes, comme celle de Maghera, dans la commune de Boukhelifa, il reste encore beaucoup à faire pour garantir l'essentiel.
Un potentiel touristique à l'abandon
La wilaya de Béjaïa compte, en tout, 45 plages. Des grèves dorées de sable fin et de jolies criques tapissées de galets. Un rivage enchanteur de plus de 120 kilomètres où la mer et la montagne s'associent pour créer de vrais jardins d'Eden où il fait bon se reposer. Les analyses effectuées par les services de la santé concluent à la bonne qualité des eaux de baignade. Aucun souci n'a été enregistré sur ce chapitre. Réparties sur 8 communes côtières, seules 34 plages sont habituellement autorisées à la baignade.
A défaut de poste de secours pour surveiller les nageurs ou en raison de réhabilitation des routes et des chemins d'accès, les 11 sites restants sont officiellement interdits au public ou plus prosaïquement «déconseillés». Malgré cette mise en garde des pouvoirs publics, les habitués de la région
s'y rendent pour passer une journée tranquille, les pieds dans l'eau. On pique-nique entre amis ou en famille. Pour une région qui ambitionne d'exploiter au maximum son potentiel touristique, laisser de tels endroits à l'abandon constitue un énorme manque à gagner en la matière. C'est la vocation de la région qui en pâtit en quelque sorte. La demande est pourtant présente. Destination privilégiée de millions d'estivants, la wilaya a pourtant une notoriété bien établie de havre de paix et de quiétude pour les vacanciers.
Des richesses dans des communes pauvres
Les communes évoquent invariablement le manque de moyens financiers pour viabiliser ces plages. Elles plaident pour l'octroi de subventions publiques conséquentes dans le cadre des PCD. Parfois, ce sont les effectifs de la Protection civile qui n'arrivent pas à répondre aux multiples sollicitations des municipalités. Des maîtres nageurs temporaires sont, néanmoins, appelés conjoncturellement à la rescousse, mais on n'arrive toujours pas à couvrir tous les besoins exprimés. Même au niveau des plages dites autorisées, des insuffisances sont à chaque fois signalées par les usagers. L'absence de sanitaires et de douches, le défaut d'alimentation en électricité, les déficiences du système de collecte des ordures, la promiscuité ou encore le manque d'animation sont autant de doléances enregistrées çà et là. Les élus locaux réclament, là encore, des moyens supplémentaires pour préserver le cadre de vie des baigneurs. Des poubelles et des niches à ordures en quantité, des bennes tasseuses pour l'évacuation des déchets collectés et des agents d'entretien en nombre suffisant. Les effectifs communaux n'arrivent pas à assumer cette énorme charge de travail supplémentaire. Le problème se pose au niveau de toutes les localités du littoral. Les statistiques parlent de plus de 120 tonnes de déchets divers à traiter quotidiennement. Les dotations en sacs-poubelles offerts, à l'occasion, par la direction de l'environnement sont jugées insignifiantes par rapport au volume de détritus collecté journellement avec les moyens du bord. Tichy, Aokas, Melbou, Souk El Thenine, Boukhelifa, Tala Hamza ou Beni Ksila, les APC sont carrément dépassées par la situation. Même si l'acquisition de cribleuses de sable au profit de toutes ces communes a été d'un précieux concours dans l'entretien des plages à l'ouverture de la saison estivale, aujourd'hui on a plutôt besoin de main-d'œuvre pour veiller à la salubrité des lieux. Dans les communes de l'arrière-pays, qui ne bénéficient d'aucune aide dans ce sens, des joyaux naturels, très fréquentés, se trouvent également sous la menace des ordures qui s'y entassent. C'est le cas, par exemple, des cascades de Kefrida, dans la commune de Taskriout. Ils sont des milliers à visiter, chaque jour, ces chutes d'eau en laissant derrière eux des tas de détritus. Papier, plastique ou reste de nourriture jonchent les lieux. Les commerces de fortune, qui poussent comme des champignons le long du parcours menant à ce site, enlaidissent davantage le spectacle. Le même problème se pose aussi au niveau des réserves d'eau naturelles ou artificielles. Les barrages et les lacs ouverts aux visiteurs ne bénéficient d'aucune disposition dans ce sens. Idem pour les espaces forestiers où l'on s'oxygène par centaines durant les week-end. Que cela soit dans le massif de l'Akfadou ou dans les forêts du littoral, l'incivisme des promeneurs est visible partout. Sacs en plastique, cannettes de bière, boîtes de conserve et paquets de cigarettes enlaidissent les coins les plus pittoresques. Il y a toute une culture à inculquer pour la préservation et la sauvegarde de cette richesse naturelle inestimable. Car, si l'on peut imputer aux communes le manque d'hygiène sur les plages, on ne peut leur demander de suivre les randonneurs à la trace pour recueillir leurs saletés à chaque halte. Oui, il s'agit fondamentalement d'un épineux problème de civisme et de savoir-vivre. Tout un chacun parmi nous doit, par conséquent, se sentir un peu responsable de cette regrettable situation.


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