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La minoterie «Smide», seul concurrent public à Constantine pour le privé
L'entreprise maintient des parts dans un marché déséquilibré
Publié dans La Tribune le 25 - 01 - 2010

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Créés en 1998 suite à la filialisation du groupe Smide, ex-Eriad, les Moulins de Sidi Rached comptent trois unités de production et de commercialisation, dont la minoterie 314, située dans la commune du Khroub, spécialisée dans la fabrication de farine conditionnée et en vrac à partir d'un entrant : le blé tendre. La capacité moyenne de production est estimée à 1 000 quintaux/jour après une rationalisation imposée par l'Etat ayant touché à l‘approvisionnement en blé. La wilaya de Constantine compte plusieurs meuniers privés et la concurrence déloyale demeure souvent un problème pour certains d'entre eux, notamment cette filiale du secteur public. «A vrai dire, nous nous sommes préparés à l'avance en mettant à niveau la filiale de production. C'est l'environnement concurrentiel qui impose des changements en tous genres afin de se maintenir dans un marché rude où l'offre dépasse largement la demande», expliquait le directeur général des Moulins de Sidi Rached, M. Laouar, indiquant que «cette mise à niveau aura touché à plusieurs volets. Le côté immatériel, c'est-à-dire la formation cyclique du personnel techniciens et ingénieurs constitue un atout prépondérant pour être à jour avec les nouvelles technologies en la matière. En ce qui concerne le volet matériel, on a pu apporter quelques rénovations aux équipements». La minoterie, qui tourne avec un effectif avoisinant le nombre de 70, est déclarée bénéficiaire au cours de cinq années consécutives, selon son P-DG, qui ajoute que des primes d'encouragement sont attribués aux employés qui, jusqu'ici, travaillent sans se soucier d'une crise éventuelle. Depuis l'apparition du secteur privé en la matière en 2001, un sprint semblait avoir été enclenché dans le secteur public. C'est la mutation tous azimuts qui s'ensuivit, allant du marketing au management et les nouveaux outils n'ont pas été muets dans les entreprises publiques qui ont survécu «à la faillite». «Les Moulins de Sidi Rached adhèrent progressivement à la politique du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements. Cependant, l'entreprise se met à niveau au moyen de son propre financement. On s'adapte régulièrement au marché et l'esprit public qui régnait par le passé dans le secteur étatique est à bannir sinon on n'évoluera pas», a noté le P-DG, qui estime en outre que l'arrivée du privé dans le domaine des minoteries aura contribué à une bonne transition, car en période de monopole ce fut le gel… pour écouler les produits, faute d'une politique de communication et de marketing. Sur un autre chapitre, notre interlocuteur voit en cette ouverture un handicap si le marché obéit à une rivalité
déloyale. Il est difficile d'accuser sans preuve tangible l'existence de parts frauduleuses, du moins la rumeur est un secret de Polichinelle quand il s'agit d'évoquer ce genre de pratiques. «Ce qui importe pour nos filiales c'est de produire qualitativement et parvenir à asseoir des mécanismes aptes à persuader la clientèle. Autrement dit, faire parler la qualité de la production. C'est le seul garant pour rester collé aux exigences du marché actuel. Et c'est justement dans ce contexte que nous investissons le plus par nos propres moyens. Pour survivre, on doit vendre», avise-t-il. S'agissant du soutien financier, les Moulins de Sidi Rached comptent uniquement sur leurs propres hélices pour rester fonctionnels en continu. Pour preuve, ils «s'autofinancent» en l'absence de banques intéressées par de tels investissements du fait de la saturation du marché. Du moins, l'entreprise se félicite de sa santé financière : «Aucun endettement n'est à mettre sur le dos de nos filiales», atteste M. Laouar. En ce qui concerne les quotes-parts décrochées sur le marché, la minoterie «s'accroche» et la moyenne n'est pas stable dès lors que la demande oscille aléatoirement et est chamboulée par autant d'offres à l'échelle de wilaya. Un handicap qui n'est pas le seul d'ailleurs, car le directeur met en relief une autre entrave se traduisant par l'existence d'un seul fournisseur en matière première, l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC). La minoterie paye cash ses approvisionnements, ce qui ne lui laisse pas un temps de répit, voire une flexibilité à entrevoir d'autres clients. Contrairement aux autres entreprises du privé qui bénéficieraient d'une marge de manœuvre. Cela dit, ils pourraient céder leurs marchandises en recourant à des échéances. Un atout qui permet d'engranger d'autres parts de marché. C'est en quelque sorte un déséquilibre occasionné à la minoterie qui se rabat sur la qualité et l'amélioration de ses ressources humaines pour perdurer. Sans omettre le renouvellement progressif des équipements. Par ailleurs, il importe de souligner que la filiale adhère à la Chambre de commerce et d'industrie de Constantine (CCI) et se met au diapason des nouveaux systèmes financier et comptable. Aussi, elle est certifiée par des experts qui l'ont classifiée selon les normes.«Notre souci est la qualité», conclut le P-DG de cette filiale centenaire.


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