Les orages terrestres projettent de l'antimatière Une sonde de la Nasa a observé des projections d'antimatière dans l'espace lors d'orages se produisant sur Terre. En effet, la sonde Fermi Gamma-ray Space Telescope a pu observer la formation d'un phénomène, appelé rayon gamma, au-dessus des orages terrestres. Ce rayon gamma est la résultante d'une grande quantité d'électrons qui se déplacent au-dessus du nuage orageux et qui rencontrent des molécules dans l'air qui les transforment donc en rayon gamma. Lorsque ce rayon gamma est projeté vers le vide intersidéral, s'il rencontre un noyau atomique dans la haute atmosphère, il se forme alors un électron et son antimatière, un positron. Cette nuée d'électrons et de positrons va ensuite se perdre dans l'espace en suivant le champ magnétique terrestre. Selon Micheal Briggs, membre de l'équipe du Fermi Gamma-ray Burst Monitor à l'Université de l'Alabama, «ces signaux sont la première preuve directe que les orages créent des faisceaux de particules d'antimatière» et pourraient surtout éclairer la vieille théorie selon laquelle il existe un univers d'antimatière tout à côté du nôtre... L'homme de l'an 3 000 aura les pieds dans l'eau Une équipe de l'université de Calgary et du Centre canadien de la modélisation et de l'analyse climatique du ministère de l'Environnement de l'université de Victoria, a eu recours à un modèle mathématique pour voir la façon dont le monde évoluera d'ici l'an 3000. Selon les travaux de ces chercheurs publiés par le magazine Nature Geoscience, de nombreuses zones côtières vont disparaître sous les eaux, faisant diminuer la masse terrestre au profit des mers. Alors que 30% des terres d'Afrique du Nord vont tomber dans la sécheresse, la partie occidentale de l'Antarctique va fondre. Il y aura néanmoins quelques chanceux dans l'hémisphère Nord qui ne subiront pas d'énormes désagréments, notamment au Canada et en Russie. Si le processus ne peut être arrêté, selon Shawn Marshall, professeur de géographie à l'université de Calgary, il pourrait être freiné en cas de limitation de la production de CO2. Les légumes bio ne sont pas meilleurs Selon des scientifiques danois, les légumes bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les légumes issus de l'agriculture classique. Selon une étude menée par l'organisme danois National Food Institute, et publiée par le Journal of Agricultural and Food Industry, les légumes issus de l'agriculture bio ne comporteraient pas plus d'antioxydants que ceux produits de façon intensive. C'est le résultat auquel sont parvenus les chercheurs après l'analyse comparée des apports en polyphénols (flavonoïdes et acides phénoliques) contenus dans des oignons, carottes et pommes de terre cultivés selon les deux méthodes.