Le procureur de la République a requis l'aggravation des peines à l'encontre des accusés dans l'affaire dite de l'importation de vaccins périmés de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA). Pour rappel, les prévenus avaient été condamnés en première instance par le tribunal correctionnel de Sidi M'hamed à des peines allant d'un an à huit ans de prison ferme. Ils ont interjeté appel auprès de la cour d'Alger. Ils ont défilé à la barre mercredi dernier pour donneur leur version des faits. Les plaidoiries des avocats étaient toutes axées sur la mauvaise gestion de l'IPA et mis à l'index le lobby du médicament. Omar Benkherchi et le représentant du ministère public ont tout fait pour piéger les auditionnés et tenté de déceler des contradictions dans les propos des 10 accusés. Après le réquisitoire du procureur de la République et les plaidoiries des avocats, le président de l'audience a mis l'affaire en délibéré pour le 23 février prochain. Si les peines sont confirmées ou aggravées, les prévenus auront encore la possibilité de recourir à la Cour suprême qui, faut-il le rappeler, a pour mission de dire le droit, c'est-à-dire de voir si toutes les procédures ont été respectées dans cette affaire. F. A.